One look... II TwiLigHt

Chapitre 14

PDV Jacob

Dimanche après-midi

Je viens de partir de l'entraînement avec les Cullen. Mais, depuis quelques heures, je me sens tellement triste et perdue que j'ai l'impression que je vais pleurer comme une fille. D'ailleurs, Paul et Quil m'ont charrié en entendant mes pensées, ce qui m'a fait grogner. C'est sûrement Charlotte qui ne se sent pas bien. Ce que je peux comprendre, vu les révélations d'hier soir. Elle avait l'air tellement perdue quand je l'ai laissée rentrer chez elle. Mais, là, j'ai l'impression que sa tristesse s'amplifie depuis quelques minutes alors je laisse les gars et je cours jusqu'à chez elle.

Elle n'est pas là. Où peut-elle être bon sang ? Je suis dans la forêt derrière sa maison et j'observe les alentours. Ses parents et sa sœur sont là, mais pas mon imprégnée. Je... La voilà. Elle marche vers chez elle, mais semble inquiète. Je la vois sortir son téléphone précipitamment et je commence à me reculer dans les feuillages. Je ne suis pas censé être là. Mais, elle m'a entendu et s'approche de là où je suis.

Quelques minutes plus tard, je me suis transformé et la rejoins. Le regard qu'elle me lance en soufflant un « Wouah » me donne carrément une érection. Son cœur et sa respiration s'accélèrent légèrement et Yuma sourit, moi également.

- Je constate que ce que tu vois te plaît...

Je l'entends déglutir bruyamment.

- Mmm... En même temps, n'importe quelle fille serait comme moi Jake, dit-elle tout bas, m'envoyant quelques frissons.

- Je vois... Mais, seules tes réactions m'importent, je lui réponds.

Et c'est vrai.

Pendant quelques minutes, nous parlons doucement et je suis surpris de constater qu'elle a parlé de notre lien à sa meilleure amie, pas en détail bien sûr, mais assez pour qu'elle sache que nous serons toujours ensemble. Je suis également surpris du fait qu'elle lui fasse autant confiance pour essayer de lui expliquer la situation sans en dire trop. Tout en parlant, je touche légèrement son avant-bras, ne pouvant m'en empêcher. En la regardant dans les yeux, je constate qu'ils sont devenus légèrement plus foncés que d'habitude et je la vois se mordre la lèvre inférieure. J'ai soudainement chaud et j'ai une envie folle de l'embrasser. Nous nous tenons la main et nous nous collons de plus en plus.

- Tu n'as plus peur de moi jolie-Charlie ?

J'ai une voix un peu plus rauque et je nous fais changer de position. Je me retrouve dos à sa maison. Elle me répond sur le même ton qu'elle n'a pas peur de moi. Puis, je la vois se reculer légèrement pour s'adosser à l'arbre qui se tenait derrière elle.

- Tant mieux ma Charlie...

A mes derniers mots, j'entends son cœur s'accélérer de nouveau. Je regarde ses dents qui mordillent encore ses lèvres. J'ai tellement envie de plaquer mes propres lèvres sur les siennes pour savoir quel goût elle a. Est-ce qu'elle a un goût de framboise ? Je pose ma main libre sur l'arbre derrière elle, près de son beau visage en me rapprochant encore de quelques millimètres de sa bouche. Voilà qu'elle mord encore ses lèvres, je vais craquer c'est sûr. Entre son regard, son cœur qui bat la chamade, ses yeux, son odeur entêtante et ses lèvres qu'elle...

- Charlie... Tu... Arrête de faire ça... je grince entre mes dents d'une voix saccadée.

- Qu...

- Charlotte !!!

La voix de sa petite sœur me stoppe et fait sursauter mon imprégnée.

Quelques minutes plus tard, elle me fait un bisou sur la joue, ce qui me donne un frisson délicieux pour me dire au revoir.