Le Démon aux yeux rouges [PAUSE]

Chapitre 1 : La Voleuse

Chapitre 1 : La Voleuse

« Au voleur, au voleur ! Soldats, le démon m'a volé ! »

Et voilà, première course poursuite de la journée. Ah, il y en avait quand même 5 (soldats) qui me poursuivait. Je l'ai joué sécurité : j'ai traverser les petites ruelles que personne ne connaissait, surtout pas les soldats. C'était un vrai labyrinthe !

Au bout de quelques heures je les avait enfin semés. J'ai ramassé le gros lot cette fois-ci. Dans le sac il y avait des objets précieux, du liquide, de la nourriture...c'etait quoi ça ! Une bague en or, je n'y croyait pas, ils ne se faisaient vraiment pas prier ceux là, les sales chiens.

Ils avaient encore remis leur affiche : Le démon aux yeux rouges est recherchée morte ou vive, récompense 80 000 000 parlys. Le démon c'était moi et comme vous l'indiquait l'affiche, j'avais les yeux rouges. Quand j'était jeune, c'était un peu compliqué pour se faire des amis. De toute façon, je n'en voulais pas, tout ceux autour de moi mourrait sans que je ne puisais faire quelque chose.

Une petite voix s'approcha vers moi :

« Tu devrais arrêter de jouer à la voleuse, un jour tu vas te faire attraper et tu seras exécuter ! »

Cette petite fille qui me parler, était Mira, elle avait 13 ans autrefois, la plus gentille et belle personne que je connaissait, toujours à aidée son prochain (je ne connaisait pas grand monde). Elle s'occupait de sa famille vu que sa mère etait morte, sa famille etait très endettée. Comme d'habitude je leur donnait de l'argent (celui que je vole bien sûr). Je ne pouvais pas dire que c'etait mon amie, c'etait un peu ma petite sœur.

Je continuai le dialogue qu'elle avait lancé :

-Pff, tu crois que je vais me laisser faire attraper si facilement !

-Non mais tôt ou tard ils t'attraperont

-Et ben, je te promets que cela n'arrivera pas.

-On verras !

Je lui donnai le sac et m'en alla comme si de rien n'était.

Je rentrais enfin chez moi, dans la forêt. Il y a une cabane au fond de celle-ci : c'etait ma maison.

Je n'avait plus rien à manger, il fallait que j'aille chasser. J'aimais bien être dans cette forêt, mon père m'emmenais chasser de tant en tant quand j'étais petite. Mon père, Eric avait été tuer ; mort, exécuter par le roi avec ma mère, Maria sur la place publique alors que je n'avais que 10 ans.

Je me rappelais de ce moment, j'avais criée de toute mes forces. Avant de mourir, la seule chose que m'avait dite mon père était : vis ta vie. Un instant après cet événement, mes yeux s'étaient transformés.

La colère, la haine, la tristesse avaient été en moi. Mais j'avais repensé à la dernière parole de mon père, tout ce que je pouvais faire à cet instant, était de pleurer toutes les larmes de mon corps.

Mais la marque des ténèbres avait resté sur moi, comme pour me rappeller constamment ce que le monde était: un gouffre où la cruauté avait plongée.