Chapitre 5 : Première journée, Premier désastre

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Objectif : Trouver une auberge parce que là, je crèvais vraiment la dalle. Deux jours à devoir manger des choux je n'en pouvais plus !

C'était vraiment embêtant de porter une cape 24H/ 24 et aussi qu'en je demandais aux gens une auberge, ils avaient tellement peur de moi, qu'ils s'en allaient à toute vitesse.

J'avais quand même réussi à trouver une auberge, enfin, au bout d'1H à courir partout dans cette maudite ville !

On ne s'énerve pas et on profite d'une petite détente, me disais-je. L'auberge s'appelait « Le coin repos » ça m'arrangeais, par contre, elle avait l'air d'être en sale état. Je rentrai en poussant la porte qui était limite en train de se détacher. Les gens qui venaient dans cette auberge étaient, comment dire, spéciale. Pour les hommes : avec des regards noirs, mal rasée et avaient l'aire pas très aimable, pour les femmes : pareille, à un détail près elles n'avaient pas de barbe et étaient un peu dénudées, je pencherais sur l'idée que leur métier n'était pas très jolie. Les pauvres, je ne ferai jamais ça. On est vraiment dans un monde horrible même dans les villes soit disant de « bonheur », on retrouvait des gens, qui eux, pour survivre n'avaient pas d'autre choix que de faire des métiers de vile nature. Il n'y avait pas de justice dans ce monde, les forts mangeaient les faibles c'est ainsi qu'aller la vie.

J'allai au bar l'air indifférente, l'aubergiste était comme les autres et n'avait pas du tout l'aire d'être aimable, ça tombe bien, moi non plus !

-Une bière, s'il vous plaît et du pain. dis-je sans aucune expression particulière

-Tu as de l'argent, j'espère ?

Une pensée me traversa l'esprit : tout l'argent que j'avais amassée, je l'avait donnée aux villageois d'Eurestie. Non mais quelle gourde, pensai-je, je me prépare pour voyager et là, j'oublie le plus important : de l'argent.

L'aubergiste commença à s'impatienter et je cherchais un moyen de me sortir de là. Soudain une idée me traversa l'esprit. Une idée farfelue mais une idée quand même. Je pris un air innocent mais malgré tout mes efforts je ne pus retenir un sourire espiègle au coin de mes lèvres.

-Si je vous donne une personne qui a sa tête mise à prix, ça vous va ? demandai-je

-Bien sûr, si tu arrives ! Haha !

Vas-y rigole, tu vas voir, pensais-je.

Je me retournai de façon à me retrouver en face des autres et m'éclaircis la voix.

-Est-ce que quelqu'un ici, a sa tête mise à prix ? criai-je à l'intention de tous

Un homme se leva de sa chaise bancale, c'était un brigand. Il était musclé de partout avec cicatrice sur toute sa figure, chauve et mât. Je savait que je n'avais aucune chance de le vaincre niveau corps à corps, il fallait que je le tue à cet instant.

-Qu'est-que tu me veux ? dit-il avec un ton sec.

Désolé mais je n'avait pas le temps de papoter, direct je lui lançai ma dague dans le crâne. Pouf, il tomba par terre comme un gros ballon. Les gens étaient tellement surpris qu'ils avaient les yeux qui ressortaient presque de leurs orbites. Je me retournai vers l'aubergiste, un sourire narquois aux lèvres. Mais mon soyrire s'effaça quand je vis ses yeux rieurs sur moi et son sourire moqueur. Cela me dérangeait, il s'y attendait et n'était nullement surpris.

-Voilà, je pense que j'ai assez et vous pouvez même garder la monnaie.

Il ne me répondit pas, me donna juste ma bière et mon pain.

Le calme était revenu dans la pièce, j'allais enfin boire un petit coup !

Je n'avais avalée qu'une gorgée que le mal aimable ( aubergiste ) commença à dire :

-Tu crois que tu peux te cacher aux yeux du monde avec une cape.

Je ne compris pas se qu'il avait dit. Bah en faite, je compris mais pourquoi me dire ça.

Il continua :

-Il n'y a pas que tes yeux qui horrifie les gens, non c'est la froideur que tu fais ressentir en tuant tes ennemis, aucune hésitation dans tes yeux de sang, aucun remord.

Je ne l'arrêtai pas :

-Et ce sourire que toi seule à quand tes victimes meurs. La plus horrible des choses que tu leur fait endurés est, que pour la dernière fois de leur vie, tous se qu'ils verront de se monde : n' est qu' un démon !Tu tues car tu aimes ça !

Je souriais car tous ce qu'il venait de dire était vrai, mise à pars que je n'aimais pas tuer. Quand je tuais, c'était soit par pur vengeance ou pour protéger quelqu'un ou moi-même. Je retirai ma capuche et lui dis :

-Ça se voit tant que ça que c'est moi ?

-Comme je viens de te le dire, ça se voit quand tu tues.

-Merci pour l'info, je vois que tu es bien informer, mais tu a tort : si je tue c'est pars vengeance. Et mes yeux sont là pour faire ressortir cette terrible vengeance que j'ai gardé au fond de moi pendant tant d'année. Tu as toute les informations, tu as vu mes yeux, je peux boire tranquillement ?

-Oui, vas-y. Dit-il en un souffle

Ah enfin, je pouvais terminer ma bière, je passai au pain.

Bahm !! Un bruit résonna derrière moi, je relevai la tête et regardai la porte qui était maintenant décrocher du mur et avait tomber sur le sol en faisant un amas de poussière. Un nain ( petit bonhomme ) rentra et hurla

« Qui a tué mon frère, il y a de cela 20 minutes ? »

Il avait l'aire d'être le chef de la bande à l'autre ( son frère que j'ai tuée ), il était tout petit, je n'aurais eu aucun mal à le tué. Mais, je vis après tous les hommes balèzes derrière lui ( environ 20 hommes ) et j'ai tout de suite abandonner l'idée de les combattre. J'aime bien les combats mais je ne suis pas suicidaire.

Solution : Je m'enfuis par derrière à toute vitesse et je les sème.

Mais il ne savais pas encore que c'était moi, je me levai, dit merci à l'aubergiste, commença à m'en aller par la porte de derrière et là un fayot dit

« C'est elle ! Je vous le jure »

Je n'avait pas vu qui c'était car je m'était déjà précipiter dehors mais je le maudirait durant toute sa vie !

Je sautais de ruelle en ruelle mais ils ne me lâchaient pas. J'avais eu l'idée de me cacher dans une des maisons. Celle-ci était immense, facile pour semer des brigand qui n'avaient rien dans le cerveau. J'y rentrai et refermai la porte avec soulagement c'était bon, j'étais sauvée. Je me retournai et vis que des soldats, plein de soldats, plein plein de soldats, des centaines de soldats ! Ça me fis rire d'avoir autant de malchance

: j'étais tombée dans la seule CASERNE DE SOLDATS de cette ville !!!!

Le Démon aux yeux rouges [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant