J'attendis là pendant se qui me paru une éternité. Le stress commençait à monter, une goute de sueur coula sur mon visage et ma respiration se faisait de plus en plus forte. L'air de la pièce etait pesante. J'attendais le signal que je ne connaissais pas.
Et si je ne comprends pas le signal, et si ....
Mon esprit se bloqua. Le chant du coq résonnait à tus-têtes dans toute la prison, "Coco-rico, coco-rico !!"
C'est ça le signal !
Je me remit à sourire.
Très discret, ce mec n'a vraiment rien dans la cabosse. Maintenant, c'est à moi de joué.
J'ouvris la porte, l'air essoufflé comme-ci j'avais couru un marathon. Les gardes de tout à l'heur regarder en l'air, sur les murs, ne comprenant rien à ces bruits.
"Les... Les prisonniers s'échappent !! Sonnez l'alerte !!
Les gardes mirent quelques secondes pour réagir, mais l'un tira sur une corde dans un coin près de la table de jeu et la cloche résonna tellement fort que j'eus mal aux oreilles. En quelques minutes, on entendis des pas métallique arrivé vers la porte d'entrée. Je sortis en vitesse et dévalai les escaliers. La prison tout entière tremblé.
Ma mission était accomplie.
J'espère que les autres n'ont pas foiré.
Je me rassurai en voyant les prisonniers courir dans ma direction en hurlant des injures ou des cris de courage. Ils étaient serré les un contres les autres. Je me cacha dans la pénombre et mis ma torche loin de moi en les laissant passer. Je repartis avant que les autres prisonniers n'arrivent.
Direction le 2ème étage au point de rendez-vous.
J'entendis les soldats entraient en collision avec les prisonniers. On entendait des cris de douleurs, des injures...c'était sanglant. Même sans le voir on pouvait imaginé la bataille. La prison était enfin animé. Malgré tout le chahut qu'il y avait au dessus de moi, l'excitation me monta à la tête et je me mis à courir de plus belle.
Je me rendit au point de rendez-vous. Un bruit de pas s'avança vers moi dans la pénombre, je sortis ma dague. Quand l'ombre fut suffisamment près de moi, je sauta sur elle et lui mis mon arme au coup. Un visage se dessina près de la faible lumière de la torche, c'était Gabriel.
"Arrête, ce n'est que moi !"dit-il les mains en l'air en signe de capitulation
Je retira ma lame en lui disant
-Tu m'as fait peur.
-C'est toi qui m'as fait peur !
-Cris pas !
Il me regarda d'un air exaspéré se qui me fit sourire. Une autre ombre s'avança dans la lueur de la torche, Diane. Elle balança ses cheveux en arrière avec un air supérieur.
-Humf, tu as réussi, tu n'est pas aussi nul que se que je croyais. dis-t-elle avec un sourire mauvais.
Ce-là ne me surpris guère, j'avais entendu dire que les Amazone de l'Arche rouge était réputé pour leur fierté et leur arrogance. Mais malgré ses paroles son sourire était plutôt "chaleureux".
-Heu, oui, mais où sont les autres ? lui dis-je en serrant les poings
-Pas encore arrivaient. Me répondis Gabriel
-Et bien si on est là !
Une voie derrière moi s'éleva.
-Vous parlez tellement fort qu'on vous entends à des kilomètres.dis Elia
Elle était accoudé sur le bras d'Eric qui souriait comme un bon penaud.
Non mais, on dirait une bande de gamins à la cour de récréation.
-Bon, on est tous là...dis Grabriel avec un souffle d'exaspération
-Non, il manque Milo. dis sèchement Elia en coupant Gabriel
Un silence de plomb encombra tout le couloir. Plus personnes n'osaient plus rien dire en pensant tous à la même chose.
Il ne se serait pas casser sans nous quand même ! Et si il s'était fait prendre !
La tension devenait lourde. Un cliquetis de pas arriver vers nous, les soldats.
-Putain, mais qu'est-ce qui fout, Milo ! crachai-je
-J'en sais rien mais faut qu'il se grouille ! me répondit Ellia
Une goute de sueur glissa sur mon visage. Je voulu hurler et crier des injures qui réveillerai un mort mais je me tue. Une boule me pris au ventre, je n'avais pas envie de mourir pas le moindre du monde.
"Eh, les gars ! Bougez-vous, on se casse !"
Nous nous retournâmes, à l'interception du couloir, Milo était enfin arriver.
Enfin !
-Mec, dès qu'on sera sortie d'ici, je te tuerais ! Dit Gabriel avec un sourire mal assuré
Nous courûmes dans le couloirs jusqu'à découvrir une trappe en bois.
-T'es sûr que c'est celle-ci ? dis-je à Milo
-Certain, répondit-il, Eric passe devant et moi j'irai en dernier, comme ça vous me protégerai. dit-il le plus sérieusement du monde
Il est sérieux là, je vais lui montrait moi...
Je m'avança vers lui pour le cogner mais Elia me pris de court
-On est pas t'es bouclier humain ! dit Elia en le frappant sur la tête
-En se qui me concerne, je ne protégerai jamais une raclure comme toi, dit Diane en se caressant les cheveux, Ne croyais que j'en ne suis pas capable,c'est juste que...
-On a compris, on a compris, dit Gabriel en soulevant la trappe, Vas-y Eric.
Eric lui fit des geste dans l'air malheureusement je ne compris pas et je pense que Gabriel n'ont plus. Il s'engouffra dans les égouts, suivis de Diane, de Milo contraint par Elia qui le suivis juste après et enfin de moi. Je refermai la trappe.
Les égouts étaient à ma surprise éclairé par quelques torches. Les couloirs étaient crasseux, poussiéreux, humides avec une odeur tellement nauséabonde qu'il était difficile de respirer. Je fronçai le nez de peur de mourir d'asphyxie. On marchait tranquillement sur les bords de la rive. Quelques rats passer par là en se demandant surement si on avait quelque chose de nouveau à manger. La rive était grise, avec des déchet qui l'envahissaient. Pendant toute la marche personne ne parla. On savait tous qu'on avait pas beaucoup de chances de survivre avec les soldats qui nous attendait dehors.
Plongé dans mes pensées, je me cogna contre Elia qui s'était arrêté comme tous les autres.
-On est arrivé à la sortie. dit froidement Milo
-On dirait bien. dit Ellia le regard perçant
Nous remontions l'échelle l'un derrière l'autre. Nous étions tous dehors cachait derrière des buissons épais. On était arrivé à l'arrière de la prison.
-Tu...Tu nous avais pas mentis, Milo. dis-je le ton mal assuré
Une gouttelette tomba dans mon dos.
-Hum, j'aurais bien aimé. me répondit Milo
Devant nous, une horde de soldat armée jusqu'au dent couvraient tout le château, il était à 7 mètres de nous. Pour l'instant, ils ne nous avaient pas encore vu.
-Alors, près à mourir ? dit Ellia avec un sourire crispé
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Le Démon aux yeux rouges [PAUSE]
FantasíaC'est la première histoire que je poste alors laisser des commentaires constructifs pour que je m'améliore. Cette histoire raconte la vie au Moyen-Age d'une voleuse assez spéciale.