Chapitre 10 : Au deuxième étage, Partie 1

15 5 0
                                    


Après une once d'hésitation, je m'avançai dans l'escalier encore plus craignos que le premier. Les planches craqués à mesure où j' avançai dans la pénombre.

Cette fois-ci je ne lâche pas la torche !

Cet escalier me parut plus court que l'autre, j'arrivai en bas. Cet étage était très silencieux, même un peu trop. Je m'avançai tout en restant à peu près normal.

- Ils t'ont encerclé.

Je pivotai la tête vers la cage à côté de moi et vis, rien, personne.

Oh là, ça devient grave, j'entends des voix !

- Là, je suis là !

Je m'approchai plus vers la cage et tendis la torche. Au fond de la cage, assis se trouvait un homme, un peu plus âgée qu moi environ dans la trentaine. Je lui dit froidement, ( c'est un prisonnier, je pouvais mettre en pause mon rôle de bleu )

Qu'es-ce que tu me veut ?

-T'aider.

-M'aider ? A quoi ? Et pour quoi faire ?

Il se leva et se colla au mur l'air épuisé. Vu qu'il n'avait pas envie de me répondre, je repris la parole

- Je suis un soldat et je n'est pas besoin de toi, à pars si tu veut que je t'amènes en haut pour te torturer.

-Arrête de mentir.

Je le regardai surpris. C'est pas le moment de pinaillé, Arthur est en danger. Il reprit la parole, alors que je pensai à comment je ferai pour délivré Arthur

- Tes yeux sont rouges, tu marches sans rythme et ton armure est mal mise.

Il pointa son doigt sur mon épaule, je la regardai et vis que la plaque était à l'envers. Je la remis et ... attend mes yeux ! Je touchai mes paupières et pris un morceau de verre par terre, me regardai dans le "miroir". En effet les lentilles "magique" ne faisait plus effet.

Merde, bon c'est pas grave je fermerai mes yeux quand je croiserais quelqu'un.


Même si j'essayais de me rassurer, j'étais en stresse total.

- Ils t'ont encerclé.

- Mais de quoi tu parle ! Qui m'a encerclé ? Qu'est-ce qui se passe ici ?

-Calme-toi et parle moins fort, tu vas te faire repéré. Le roi t'a tendu un piège. Ton ami n'a pas été emprisonner ici, il est à la prison privé du roi. Tu n'as pas remarquer qu'il n'y a plus de bruit depuis un moment déjà.

Il souffla l'air désespérer de mon ignorance.

Quoi ? Quoi ????Mais c'est quoi se délire, il se fout de moi là! C'est pas possible!

J'avais un sourire crispé, je m'assis par terre en tailleur et attendu un moment avant de parler. Je me calma et étais prête à lui parler sérieusement.

-Donc si je comprends bien, je suis encerclé.

-Oui.

-Et mon ami n'est pas là.

-Oui.

-Comment le sais-tu ?

Il tourna la tête et me dit

-C'est un secret.

-Non mais tu te fous de moi !

-Oui.

Mais il le fais exprès en plus ! J'étais prête à lui envoyer mon poing mais je me calma une énième fois. J'inspirai profondément et repris.

-Il va falloir me le dire pour que je te crois.

-Pas le temps, il faut qu'on s'en aille d'ici.

-On ?

-Oui on, tu as besoin de moi.

-OK, t'as un plan ?

-Oui.

-Explique.

-D'accord, après tu me libères.

-Hum.

-Une dernière chose, t'as de l'alcool ?

-Mais tu crois que c'est le moment !

-Non, pas vraiment. C'est quoi ton nom ?

-Sara et toi ?

-Milo.

-Ça vient d'où ça ?

-J'en sais rien.

Il est vraiment exaspérant ce mec, c'est un drôle de numéro.

-Alors ton plan c'est pour aujourd'hui ou pour demain !

Il s'approcha et me dit son plan dans tout les détails. J'appréciais ce plan, non, je l'adorais. Mais quelque chose clochait.

-Comment tu fais pour les ouvrir toutes ?

- Laisse moi faire on va ouvrir les grilles mais pas tous seuls.

-Avec qui ?

-Je connais des personnes comme toi, des mercenaire, tueur, magiciens...

-Combien ?

-Quatre, ils sont quatre, prêts à nous suivre et à faire ce qu'on dit.

-Ok.

Il me tendit des fiches qu'il avait dans les poches. Des fiches de recherche. Il me dit :

-Allez, sors moi de là. On commence l'évasion.









Le Démon aux yeux rouges [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant