Chapitre 2 : L'annonce

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Le lendemain matin, tout le peuple avait été convié autour de la place, bien sûr j'y était, caché avec ma cape et aussi avec la foule qui était en train de s'impatienter. Un petit bonhomme avec une coupe ridiculement longue s'approcha, déroula un parchemin et hurla :

"Le démon aux yeux rouges qui persiste à se moquer du roi, que nous aimons tous...

La blague, il n'avait toujours pas compris qu'on le haïssait.

... devra s'en aller de cette ville."

Et pis quoi encore, comme si j'allais m'en aller alors que je m'amuse tellement avec eux. Il continua :

"Si le démon ne quitte pas cette ville demain à l'aube, toutes les taxes de chacun d'entre vous, notre cher peuple, devra payer 2x plus de ce qu'il devait à notre roi. Merci beaucoup."

Une pensée me traversa l'esprit : il fallait que je m'en aille. Là je n'avait pas le choix, je ne pouvais pas infliger ça à Mira. Adieu la vie de voleuse.

Je préparais mon sac : vivres, vêtement de rechange, ma dague offerte par mon père, la pierre précieuse de mon enfance, quand on la regardait bien, il y avait des flocons de neiges mais cela sont rouges, et bien sûr mon arc : il était très grand et le bout des flèches étaient faites en acier.

J'étais prête, ça m'arrangeais un peu de partir d'ici, je pouvais enfin honorer ma promesse faites à mon père, j'allais pouvoir vivre ma vie tranquillement enfin je l'espérait...

Au bout de quelque minute de réflexion, j'étais quand même aller dire au revoir à Mira.

En arrivant devant chez elle, je me suis aperçus que la porte avait été forcée. Je suis rentré

« Bonjour je suis venus dire a... » Je m'arrêtai net. Je vis un corps transpercer d'une épée baignant dans son sang. Le corps était assis, coller au mur à côté de la porte, la bouche et les yeux ouverts. Ses yeux me glaça le sang, ils étaient remplis de désespoir et de stupeur. Ce qui me fit le plus peur à ce moment, c'était que je connaissais cette personne, je l'avais vu des centaine de foi, le père de Mira. Son père était un travailleur acharné qui selon moi, n'aurait pas du avoir une fin aussi tragique.

Une sueur glaciale coula dans mon dos, j'hurlai le nom de Mira en courant dans sa maison. Je vis encore des corps deux enfants, les frères de Mira. Eux, étaient allongés par terre, tranchés proprement, les bras dans les bras. Je détournai les yeux, triste pour eux et la vis là, dans la cuisine, elle n'était pas encore morte, malgré l'entaille qu'elle avait reçu. Mais pourtant, il n'y avait plus aucun espoir pour elle, comme pour ses 2 frères.

Je me suis précipitée à côté d'elle, lui mis ma main sur sa joue pour relevée un peu sa tête. Et lui parla fort

-Mira, ne meurs pas ! S'il te plait !

Elle toussa du sang et dit:

- Tu pars alors, Sara.

Un liquide transparent coula de mes yeux, je savais que c'était la fin mais je ne pouvais pas me le faire à l'idée. Pendant que je pleurais comme une madelaine elle me dit avec toute ses forces qu'ils lui restaient :

-Merci pour tout ce que tu as fait et au revoir, grande sœur. »

Elle ferma les yeux et sa tête glissa de ma main pour retomber au sol en le claquent violemment, ce qui fit résonné le bruit dans toute la maison. Je la prie dans mes bras et criai de toute mes forces telles que ma vois avait été enrouer le lendemain.

Tout ceci, ce n'était que les caprices d'un fous qui voulait absolument me voir morte. Tout les moyens sont bons pour lui, Marcus Ⅱ.

Je jure qu'un jour je le tuerait.

Le Démon aux yeux rouges [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant