0.3| wayward

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  ❝Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Mon cœur bondit dans ma poitrine à chaque mot cinglant que tu prononces mais malgré tout, cette impression de renaissance éternelle persiste tant que tu persistes à mes côtés.❞

- Kim Mingyu.





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« - Qu'est-ce que tu me veux Mingyu ? »



Les paroles du petit se voulaient sèchent, mais brèves. Le teinté noisette l'aurait certainement comparé à un majestueux loup à ce moment précis si il n'avait pas été si court sur pattes. Les crocs saillants, la mâchoire crispait, un regard dangereusement noir et des griffes acérées se resserrant sur le bois pour produire un grincement constant devenant abominable, comme si le sauvage défendait son territoire avec hargne. Quant au deuxième énergumène des lieux maintenant déserts, une lueur de malice venait éclairer ses iris chocolats. Sa gauche s'avançait doucement vers celle de l'émeraude afin de s'y poser pour créer un singulier contact électrifiant. Certes cela n'était en rien provoquant, mais cette mine enfantine imprimait sur son faciès à l'épiderme mate suffisait pour déstabiliser le serveur. Il ne possédait pas le temps de comprendre ce qu'il se passer, les phalanges du châtain glissants sur le papier du minuscule carnet, l'extirpant ainsi de l'emprise de cette mine de crayon.



Le dénommait Mingyu était subjugué par le talent de dessinateur du parisien. Il n'y avait aucun défauts dans cette esquisse représentant un séraphin tombé d'entre les cieux. Une chevelure faite d'or, une teinte de peau caramel et des courbes délicates en partie couvertes d'un long tissu noble. Le petit-ami à louer aurait parier que ceci pourrait le représenter si cette tignasse n'avait pas été si courte et étincelante, même si cette idée se trouvait être assez saugrenu. Un fin sourire se gravait sur sa bouille angélique et curieuse alors qu'il tendait le calepin à son propriétaire qui tirait une moue contrarié, sûrement dû par la présence de son cadet. 



« - Je vais être franc, j'ai perdu un pari et j'ai été chargé de te ramener dans la chambre de ton père. Mais avant que tu t'emportes pour la énième fois de la journée, je voulais te proposer quelque chose, avait-il expliquer en prenant soin de ne pas dire un mot capable de froisser le concerné.



- Dis toujours, mais je dois bientôt bouger de cet endroit sordide, j'ai un réel boulot moi. »

he's mineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant