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Il ne semblait pas vouloir que je lui fasse de même à chaque fois que je me laissais emporter durant nos douches. Je savais que c'était plus qu'injuste, mais il n'en voulait même pas en discuter.

Mes"cours" avec lui commencèrent et je me redis compte que je m'était mis dans une situation qu'en temps normal, j'aurais tout de suite essayé de m'enfuir. Le sport. Il me faisait courir et courir tous les matins. Mon corps et surtout mes chevilles pleuraient chaque matin en sachant ce qui les attendais après.

Puis, vinrent les abdos.

J'avais l'impression de mourir et je perdais chaque jour ma dignité en montrant à Balthazar le combien je ne tenais pas le coup. Mes membres me faisaient mal, je n'arrivais même plus à m'asseoir sans que mes cuisses crient de douleur. J'avais oublié que pour combattre, je devais être en forme.

Après deux horribles semaines où je me humiliais tout autant dehors que dans les douches, quand je me réveillais, Balthazar n'était pas habillé de sa tenue de sport. Je m'étirais, endoloris mais soulagé.

-Bonjour, rayon de soleil.

-Bonjour...enfant de la nuit.

Il leva les yeux au ciel, amusé.

-Il est l'heure de se lever.

Quoi, on va s'entraîner après tout?Pourtant je pensais qu'il me donnai un jour de repos. Ne pas faisant mine de quitter mon lit, il disparut au même temps que ma couverture s'envola.

-Maintenant. Il est bientôt onze heures, je me sens seul.

Oui, il devait s'ennuyer pendant que je dormais. Il était apparemment impatient et vu que je ne me levais pas, il passa à l'attaque. Il monta sur le lit, et couvris mon corps du sien.

-Q-qu'est-ce que tu fais, demandai-je déjà tout stressé.

-Je te taquine et ça marche très bien.

Dernièrement, il était toujours de bonne humeur et je me trouvais à être moi aussi de bonne humeur quand je le voyais sourire, malgré toutes les douleurs qu'il me faisait subir. Encore une fois, il disparu,apparaissant à côté du lit, au même temps que je le sentit me donner une claque sur ma cuisse.

-Lève-toi, rayon de soleil et va prendre une douche.

-Tu ne viens pas avec moi?

Question innocente, bien sur, je voulais juste me renseigner, mais son regard devint malicieux.

-Tu veux que je vienne?

-Non, je ne le veux pas, bégayais-je en me levant, me dirigeant vers la douche, l'entendant rigoler.

Pour le petit-déjeuner, je pouvais officiellement dire qu'il avait maîtrisé la simple chose de faire du café et des toastes et je pouvais lui dire, sérieusement chaque matin que c'était parfait, ce qui lui arrachai à chaque fois un énorme sourire.

-Je pensais qu'on pourrait aller chez Warner, question de garder aussi ton immortalité.

-Tu ne veux pas me voir vieillir, quoi, les quelques peu de cheveux blancs que j'ai te font peur?

-Tes cheveux te rendent très mangeable, dit-il en se penchant vers moi.Il savait comment me faire taire.

Passer par le miroir, nos main inutilement jointes vu que je savais où aller – et que ce miroir n'allait que dans un seul endroit – fut comme un soulagement. Oui, j'avais envie de venir dans cette cabane, dans ce monde alors que je ne le connaissais presque pas.

Il faisait nuit et je me tins par conséquent contre Balthazar, me transformant ensuite en vampire pour pouvoir voir à travers les ténèbres de la forêt.

-N'aie pas peur, je te protégerai quoi qu'il arrive.

C'est justement ce que je ne voulais pas qu'il fasse. J'avais vu trop de films pour savoir que le sauveur éternel du personnage principal ne restait pas toujours dans les parages après un danger.

J'avais craint de réveiller Warner quand on entra chez lui, mais il était assis sur une chaise, en train de lire. Il leva les yeux vers nous,les baissant tout de suite sur son livre.

-La mocheté est là. Tu as laissé tes pouvoirs s'emporter?

-Non, dis-je amèrement, redevenant humain.

-Je t'ai dit qu'il les contrôle bien, dit Balthazar d'une voix moqueuse se serrant dans ses bras par derrière.

-Je te manque tant que ça?

-Je t'ai vu il y a quelques heures, n'aie pas une si grande estime de toi.

Mais Balthazar lui avait manqué les quelques heures qu'il n'était pas venu, je le voyais.

-Qu'est-ce qu'il fait ici?

Et pourquoi ne pas me poser tout de suite la question à moi?

-Il a déjà trop de cheveux blanc, je ne peux pas le laisser redevenir mortel.

Il sourit, les yeux fermés, encore avec un visage de gamin tendis que j'essayais de le réprimander du regard.

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Voici un tout petit chapitre! Je suis désolée du retard mais je n'ai pas vraiment le temps dernièrement, je vais quand même continuer à écrire pour être sur de ne pas vous perdre, mes chers lecteurs p(^^)q 



Moi & le vampire [boyXboy]✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant