Moi & le vampire [boyXboy]✔

*

-Lève-toi.

Je  remuais, encore loin de me réveiller.

-Putain, lève-toi !

D'un coup de pieds, mon corps fut éjecté par-terre.

-Maman veux que tu viennes avec nous alors dépêche-toi.

Oui, mon frère Daniel. Attends... C'était lui,sans hésitation, vingt ans plus jeune, mais c'était lui.

-Tu regardes quoi ?

Me levant, je regardais mes mains, mes petites mains.

-Colin.

Quand je tournais la tête pour voir qui m'appelai, je n'étais plus dans ma chambre d'enfance mais dans mon ancien appartement.

-Tu fous quoi, sérieusement ? Jet'avais dit qu'on avait une soirée avec Mathilde.

-Clara ?

-Déconne pas, d'accord ? On y va,on a encore le temps.

Ne remarquait-elle pas que j'avais dix ans ?

-Arzhel.

Ma tête se tourna vivement vers le sonde sa voix.

-Balthazar, dis-je soulagé. Son visage resta froid et lointain.

-Qu'est-ce qui ne va pas ?

Appart le fait que je ressemble à un gamin.Il cligna doucement des yeux.

-Tu l'as tuée.

Pas besoin d'une explication pour comprendre de quoi il parlait.

-Tu l'as tuée parce que tu sais que je la préfère.

-Tu la préfères, demandais-je malgré moi.

-Bien sur que je la préfère, idiot !Elle est drôle, jolie, me rends heureux... tout ce que tu ne fais pas. J'aurais pu l'épouser mais tu ne m'as pas laissé la chance.

J'étais maintenant chez nous, dans notre chambre, il était là, tout ceci pourrait être vrai. Mais c'est impossible parce que je n'ai plus dix ans.Tout ceci me semblait assez logique. Je dois rêver.Pourtant, je croyais chacun de ses mots.

-Pourquoi es-tu resté avec moi alors ?

Il rigola amèrement, se frottant les yeux.

-Parce que soit disant tu as du pouvoir. J'attends toujours de voir ça.

Mon corps s'approcha de lui pour le plus que je ne le veuille pas. Je remarquais au passage que je portais un de mes pyjamas préférés des Simpsons.

-Tu as dit m'aimer.

-Parce que c'est ce que tu voulais entendre.

Je secouai la tête, ne pas voulant le croire.

-C'est vrai.

-Non.

-Bien sur que si. Tu sais et tu l'as toujours su, je ne t'ai jamais, au grand jamais, aimé.

Tendis que mon cerveau assimilai encore cette information, je me réveillais en sursaut.

 Vraiment, j'espérais me trouver à la maison, Balthazar à mes côtés me disant que ce n'était qu'un mauvais rêve.

Je n'étais pas dans ma chambre et Balthazar n'était pas à côté de moi.

Dehors, il faisait toujours aussi noir.

-Balthazar ?

Je sentais sa présence, donc, il était encore ici. Ce qui voulait dire qu'il m'avait entendu, pourtant, il ne vint pas dans la chambre.Serait-ce lâche de ma part de dire que j'avais peur ? Parce que et bien, c'était le cas. Seul dans cette maison, des ombres de corbeaux se dessinant toujours depuis la fenêtre, j'avais peur. Non,je commence à être terrifié. Je veux rentrer.