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En cours de la nuit, je m'étais transformé en vampire mais la chose avait apparemment disparu pendant mon sommeil. 

J'étais entouré dans ma couverture, ayant un peu trop chaud. Balthazar était couché surmoi, sa tête posée sur ma poitrine, ses yeux fermées. On pourrai presque le croire vraiment endormi. Ma main se posa inconsciemment sur ses cheveux, ce qui le fit ouvrir les yeux.

Il avait un sourire aux lèvres qui me mis tout de suite de bonne humeur.

-Tu devrais dormir encore un peu, tu as des cernes.

-Non, je dois aller parler avec ma famille.

Son sourire s'effaça.

-Leur dire que je suis content de pouvoir faire leur connaissance,que je vais les visiter mais que je vais rester par ici. Même si je voulais habiter avec eux, tu me manquerais... donc...

Son sourire revint.

-Je te conseille de prendre une douche et de manger avant.

Bien sur, il me suivi tendis que j'allais dans las salle de bains enroulé de ma couverture. Il fit couler l'eau et attendis qu'elle se mette pille à la température que j'aimais bien. Il pensait toujours à tout, même à ces petits détails. Puis, il enleva ses sous-vêtements et entra dans la cabine se mettant sous le jet d'eau fermant les yeux. Tout cela, il le fit le sourire aux lèvres et juste à cause de cela, je ne pouvais pas regretter la nuit que je venais de passer avec lui.

La journée d'hier, je la classais comme un fiasco. 

Je ne voulais pas qu'il pense que j'allais le quitter juste à cause de ma famille.Bien sur que je voulais les connaitre tous, et oui, peut-être que j'ai hésité pendant quelques secondes à accepter leur offre, mais à la fin je ne l'aurais pas fait si je devais laisser mon vampire derrière moi. Il avait déjà fait tant pour moi... Bien sur, tout cela je pourrais le lui dire, mais étant qui je suis, je ne le fis pas. Au lieu de cela, j'entrais dans la cabine et le regardai jusqu'à ce qu'il pose son regard sur moi.

-Est-ce que tu as mal?

Voilà que je rougissais encore.

-Non. N'en parlons-on pas, d'accord?

-Ah non, justement, si tu as mal, je préfère le savoir.

-Je n'ai pas mal, dis-je en le frappant sur la poitrine, ce qui le fit rigoler. Évidement.

Pendant le petit-déjeuner – qu'il me fit – je me sentais quand même un peu mal à l'aise tendis qu'il m'observait, assis en face de moi, la tête posée sur la main. Est-ce qu'il m'en voulait encore? Voyait-il maintenant que je n'allais pas le laisser? J'aurais pu lui poser toutes ces questions, mais comme d'habitude, je ne le fis pas.

Il insista à m'amener dans le village et je ne peux que céder. 

Mal on passa le miroir, il pris ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts. Il eu un sourire en coin, surement en entendant mon cœur battre plus vite à son toucher. 

Au milieu du chemin, il s'arrêta.

-Je ne peux pas aller plus loin, dit-il caressant ma joue du bout de ses doigts. Ce fut moi qui initia le baiser parce que franchement, je ne le faisait pas assez souvent

 Il y avait un certain "je ne sais quoi" dans la façon dont il m'embrassai. Doucement mais fermement,comme voulant goûter ma bouche de la meilleur manière possible. Pour moi, cela était très nouveau et me rendait heureux mais je savais pertinemment que je ne méritais pas l'amour qu'il sentait pour moi.

-Essaye juste de rentrer juste avant minuit, d'accord?

-Promis.

-Je serais chez Warner si jamais.

Je chuchotais un "d'accord" avant de continuer mon chemin. Je n'avais pas besoin de regarder en arrière, je savais que ses yeux me suivraient jusqu'à ce qu'ils ne me voient plus.

J'étais clairement arrivé à une heure de pointe. Des personnes allaient et venaient dans des directions différentes, entrant et sortant des magasins et de leurs maisons. Les enfants allaient à l'école, les adultes allaient travailler. 

Au lieu d'envier leur vie, j'eu envie de rentrer. Trop d'agitation à mon goût.

Arrivant devant la maison, je toquai trois fois. Tout de suite après, ma sœur m'ouvris la porte. Au début, elle était tout sourires, mais ses lèvres finirent par tomber et former une ligne droite et plate.

-Je vois que tu n'as pas de valise.

Je secouai la tête.

-Je ne peux pas laisser Balthazar.

Elle haussa les sourcils, acquiesçant doucement.

-Dis-moi quand tu changeras d'avis et ne me dis pas que ça ne risque pas d'arriver.

-Je ne le dirai pas alors.

Mircella me fit signe d'entrer, ce que je fis même si pour moi, le message principal était passé.

Cette fois, elle était toute seule,la maison semblant étrangement calme.

-Comment vous-êtes vous connus, alors?

Je n'avais pas particulièrement envie de lui dire que j'allais sauter d'un immeuble.

-C'est lui qui m'a trouvé et qui m'a fait connaitre ce monde.

-Donc, tu ne savais pas du tout que tu étais un Melius, demanda-t-elle en s'asseyant sur le canapé, me faisant signe de la main d'en faire de même.

-Pas du tout.

-Je dois l'en remercier pour ça, du moins, alors...mais... J'espérais vraiment que tu comprennes.

Elle du remarquer mon regard interrogateur.

-Les temps changent, tu sais, et que pour le meilleur. On jour, on pourra les surpasser, reprendre notre place dans la société. Mais pour ça,je ne peux pas te laisser fraterniser avec l'ennemi. 

Tout mon corps eu envie de se lever et de s'en aller. Je ne le fis pas, je ne sais pas pourquoi, mais j'aurais du. 

Une main se posa sur ma bouche, une autre appuyant sur mon épaule pour que je reste en place.Bien évidement, je ne me laissais pas faire. Je me transformait en vampire et réussi ainsi à échapper à l'emprise des mains. 

C'était un de mes cousins.

-On n'a pas particulièrement envie de te tuer, d'accord, me dit Mircella, on doit juste t'amener vers le seigneur.

Seigneur ?Sont-ils religieux ? Cette question me laissa d'être importante quand deux autres de mes cousins arrivèrent.

Par égard à tout l'entrainement que Balthazar m'avait donné, j'ai lutté, vraiment de toutes mes forces, mais c'était la première fois que quelqu'un voulait vraiment me faire du mal et ce combat devient trop vite fatiguant. 

Je me souviens juste d'avoir reçu un coup à la tête, ne me souvenant même pas de la douleur.

Je ne fus pas complètement assommé cependant. 

Je me réveillais par intervalles, tantôt sur l'épaule de quelqu'un, tantôt posé par-terre. Toutes les fois, j'avais pensé à me battre, mais mes membres ne bougeaient pas.

Franchement,Balthazar avait peur qu'une fois entraîné que je n'aie plus besoin de lui, mais j'ai l'impression que le fait que je me sache battre n'a fait que me capturer soit juste un peu moins facile que cela ne l'aurait été autrement.

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Voici un autre chap p(ゝε・)q

Moi & le vampire [boyXboy]✔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant