Wild things

Take 18: Rough people

"Il ne va jamais venir ton chéri, Brooke ?"

***

" personnes agitées "

Dormant paisiblement et profitant de ce week-end pour me reposer, enfin ... avant ma séance photo de cette après-midi, je suis subitement réveillée par une horrible sensation au niveau du dos. Je me tourne brusquement dans mon lit et tombe sur Monsieur con, les bras croisés sur le torse et la même mine que d'habitude.

Donc dépitée.

On dirait même qu'il semble avoir oublié les évènements de la soirée qui a eu lieu avant-hier. Tant mieux pour lui. Vraiment.

-Lèves de toi ! Me lance t-il sèchement.

-Mais ...

-Lèves toi j'ai dis !

-Et pourquoi veux-tu que je me lèves au juste ? M'écriais-je.

-Parce qu'il fait jour, non ? Me lâche t-il en haussant les sourcils.  

Connard !

-Qu'est ce que tu veux Zayn ? Je reprends plus sérieusement.

-On a du travail à faire !

Non mais je rêve ! Ce mec ne me parle jamais et lorsqu'il vient me parler c'est pour me sortir ce genre de conneries. Il me saoule. J'en peux plus, et il a de la chance que je n'ai pas le choix. Il se plaint tout le temps mais ça se voit que ce con apprécie cette situation. J'ai juste hâte que tout ça s'arrête et que nos chemins se séparent. Il me détruit de jours en jours avec ses sauts d'humeur et son comportement bipolaire.

Définitivement !

-Quel travail on a à faire tous les deux ? Je ne pense pas que-

- On doit repeindre le mur de la cuisine. M'informe t-il en allant vers la penderie.

Il se fout de moi j'espère ?

-De quoi tu parles encore ? Pourquoi tu veux qu'on repeigne le mur de la cuisine ?

-Parce qu'il est moche, non ?

-Tu es pleins aux as ! Demande à des gens de le faire, j'ai sommeil, salut.

Pensant que Monsieur avait abandonner puisque je ne l'entends plus vociférer des conneries derrière mon dos, je prends encore plus mes aises dans le lit mais je me mets très vite à crier lorsque je sens mon corps s'extirper du matelas. Je me retrouve alors sur les épaules de Zayn, en train de battre des pieds.

-Je vais te tuer et t'offrir aux requins si tu ne me fais pas descendre !

-Tu ne pourras pas, si je te garde là, n'est ce pas ?

-C'est bien ... il devient intelligent l'autre ! Maintenant fais moi descendre, je ne rigole pas. 

-Moi non plus.

Et sans même me laisser le temps d'en dire plus, il nous fait avancer jusqu'à la porte de la chambre et nous nous retrouvons donc dans le couloir, moi toujours sur son épaule.