Debout devant ma garde-robe, je cherchais la tenue qui m'aiderait à faire sensation dans cette fête tordue quand je sentis des bras s'enrouler autour de moi.- Je t'ai appelée en vain, fit Clovis.
- C'est ça, répondis-je d'une voix lasse.
Clovis était mon petit ami depuis quelques mois. Son seul défaut était qu'il mentait constamment à propos de tout et de rien. La seule raison pour laquelle je ne le quittais pas était qu'il savait faire des choses avec sa langue auxquelles je n'étais pas encore prête à renoncer.
Il déposa un baiser dans le creux de mon cou et alla s'asseoir sur mon lit. Je me retournai vers lui.
- Écoute bien ce que je vais te dire Clovis parce que je ne vais plus jamais le répéter, et ce pour ton propre bien. Je me fous royalement de ce que tu fais quand tu n'es pas avec moi, je me fous aussi des personnes avec qui tu fais ces choses. Ce que je ne supporte pas, par contre, c'est que tu me poses un lapin et qu'après tu me mentes. Si on a un programme que tu ne peux pas respecter, appelle-moi et dis-moi que c'est mort. Ne me fais pas t'attendre pendant des heures en rejetant mes appels. Ça s'appelle le respect.
- Désolé chérie, répondit-il d'un air contrit. Mais je suis là maintenant.
Je m'approchai de lui et m'assis à califourchon sur lui.
- Tu sais ce que je veux n'est-ce pas ? lui demandai-je, prenant une voix sensuelle cette fois.
- Je le sais, répondit-il. Mais j'adore quand tu le dis.
Il avait déjà la main sous mon pagne et caressait mon pot à miel.
- Je veux que tu...
Je m'interrompis quand je sentis son doigt entrer en moi.
- Dis le moi, me susurra-t-il à l'oreille.
Je défis sa ceinture et plongeai ma main dans son pantalon.
- Je vais à une fête remplie de mecs et j'ai besoin de garder la tête froide, réussis-je à articuler.
Je sortis sa verge déjà dressée et commençai à la caresser. Il croisa les bras derrière sa tête et se coucha sur le dos. Je retroussai mon pagne et m'empalai onctueusement sur son phallus, m'arrachant un long soupir de plaisir. Je commençai à onduler lentement des hanches afin de plus le sentir en moi. Mais il me fit me lever. Il détestait se faire chevaucher.
Il dénoua mon pagne et le fit glisser sur le sol. Ce fut ensuite le tour de ma camisole. J'étais à présent toute nue. Il m'allongea sur le lit et se redressa pour me contempler. Il retira ensuite son tee-shirt puis baissa son pantalon pendant que je languissais sous son regard brûlant de désir. Il s'approcha et vint m'embrasser. Il se redressa à nouveau et ramena mon bassin au bord du lit. Puis sans crier gare, il me pénétra d'un seul coup. Je poussai un petit cri de surprise. Il sourit d'un air satisfait.
Il commença à me besogner sans ménagement. Je m'agrippai aux draps comme si j'avais peur de tomber du lit. Au bout de quelques minutes, il se retira. Il me retourna sur le flanc. Il souleva légèrement une de mes jambes et s'introduisit à nouveau en moi. Ses coups de reins se firent plus tendres et plus réguliers. Quand il fut sur le point de jouir, il m'embrassa longuement avant de lâcher sa semence en moi.
- Ça faisait un moment, soupirai-je.
- Pour que ce soit toujours aussi bon, il faut savoir se faire désirer, répliqua-t-il.
- Ah oui ?
J'étais prête à lancer une grève de sexe qui n'aurait de fin qu'une fois qu'il m'aurait présentée des excuses mais il se rattrapa tout de suite.
- Être désiré par Jayde Ajavon est le plus puissant des stimulants.
- Joli rattrapage, lui dis-je.
Je lui fis un bisou puis me levai pour aller me préparer pour la fête. Je pris une douche et revins me planter devant mon armoire. N'arrivant toujours pas à me décider, je fis appel à Clovis. Je choisis deux tenues que je lui présentai.
- Laquelle de ces deux tenues me conseilles-tu ? lui demandai-je.
Je lui montrai une robe blanche ovale avec une légère fente au niveau du col et une robe noire moulante qui dénudait en partie mes épaules.
- Quel effet tu es censée faire à cette fête ? s'enquit-il.
- Sexy mais naïve, répondis-je.
- Alors la robe blanche est parfaite.
- Tu es un amour.
J'enfilai la robe. Je me plaçai ensuite devant mon miroir et commençai mon make-up.
- Téléphone, me prévint-il alors que je traçais mes sourcils.
Je déposai le crayon et décrochai l'appel.
- Allô ?
- Bonsoir, répondit un mec à l'autre bout du fil. Je suis Lone. Je suis censé venir te chercher pour la fête chez Dwight.
- Ah d'accord ! Je dois t'indiquer chez moi c'est ça ?
- Oui, répondit-il.
- Le mieux serait que tu viennes me chercher en ville, je dois venir avec mon cousin.
- Ah, fit-il d'une voix presque déçu. Dwight ne m'a pas parlé de cousin.
- Ouais. C'est une longue histoire mais il comprendra. Je te rappelle d'ici une heure.
Je raccrochai avant qu'il n'ait eu le temps de répondre. Je fouillai frénétiquement dans mon téléphone à la recherche du numéro de Tatiana. Quand je lançai l'appel, elle décrocha dès la première sonnerie.
- Jayde ?
- Comment vas-tu ?
- Bien et toi ?
- Ça va, abrégeai-je. Lone vient de m'appeler. Je lui ai dit que je l’appellerai pour qu'il vienne me chercher. Il faut que je me rende chez Alex. Je lui ai dit qu'il viendra me chercher chez mon cousin.
- Il habite dans la ruelle juste derrière la grande mairie. Je t'envoie son numéro au cas où tu te perdrais. C'est la plus grande maison de la ruelle, tu ne peux pas la rater.
- D'accord. Tenez-vous prêts à bouger quand je vous ferai signe.
- Je n'attends que Tavio mais depuis je n'ai aucun signe.
Je levai les yeux au ciel.
- Fais tout pour le joindre, il faut que vous soyez là genre vingt minute après moi.
Je raccrochai. Dès qu'elle m'envoya le numéro d'Alex, je l'appelai. Comme s'il attendait mon appel, lui aussi décrocha après la première sonnerie.
- J'arrive chez toi dans peu, on viendra nous chercher de là pour nous rendre à la fête.
Je raccrochai sans attendre de réponse de sa part. Je poussai un long soupir puis jetai le téléphone sur mon lit. Je repris mon maquillage.
- Tu seras en danger dans cette fête ? m'interrogea Clovis qui avait suivi tous mes appels avec attention.
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Je m'appelle Tatiana
General Fiction« On m'emmena dans la chambre à la porte entrebâillée. La chambre était remplie d'hommes. Ils étaient tous nus et en érection. - Qui commence ? demanda Dwight qui était le seul habillé. Tous les gars se jetèrent sur moi en même temps, m'arracha...