An NHL Disaster!

CHapitre 7

Roby dans le média

🔥Kyra

Je revins de l'hôpital vers 2h du matin en soutenant Nik du mieux que je pouvais pour l'aider à aller s'installer dans la chambre. Il avait été envoyé là-bas suite à la mise en échec de Nic Dowd. Le choc lui avait blessé le genou droit. Il se laissa tomber sur le dos sur notre lit et je me laissai tomber à côté de lui. Nous étions tous les deux épuisés.

«Penses-tu que ça serait correct que je skip l'entraînement demain matin?

- Tu voudrais rester coucher avec moi demain matin?

- Je suis tellement fatiguée.

- Moi aussi.»

Je poussai un soupir de découragement. Je me levai et textai Julien pour lui dire que je ne serais pas à l'entraînement demain... aujourd'hui parce que nous venions de revenir chez nous. J'allai ensuite mettre mon pyjama, puis revins aider Nik à se déshabiller.

«J'aimerais tellement ça ne par être sous l'effet de pleins de médicaments en ce moment.

- Je le sais, mais je pense que tu devrais simplement apprécier le fait que je sois trop paresseuse pour te rhabiller, donc t'es pris pour dormir en boxer.

- C'est pas juste! Je ne veux pas être le seul à dormir à moitié nu.

- T'avais juste à ne pas te blesser, lui répondis-je en l'installant le plus confortablement possible dans notre lit.

- Bonne nuit Stanny, me dit-il à moitié endormi.

- Bonne nuit Nik.»

Je fermai les lumières de notre chambre et allai me coucher contre lui. Sa respiration était lente et régulière. Je me rappelais à quel point le simple fait de me concentrer sur sa respiration m'avait aidé à m'endormir lors de ma première année dans la NHL. J'étais bien dans ses bras. Je m'y étais toujours sentie en sécurité. Je me collai un peu plus à lui et il me serrai contre lui avec son bras qui m'entourait les épaules.

DING DONG! DING DONG! DING DONG! DING DONG!

«Je vais les tuer, dis-je tout bas.

- Pogne ta pelle.» me répondit simplement Nik.

Je me levai péniblement et ramassai ma pelle en sortant de la chambre. Ma pelle était toujours à porter de main parce que j'aimais bien menacer le monde avec. Je l'accotai sur mon épaule et ouvris la porte derrière laquelle se trouvait Anto avec Gally, Rosy et Drouin.

«Qu'est-ce que tu fais avec une pelle?! s'exclama Drouin.

- T'es chanceux qu'elle ne t'aie pas frappé avec, lui dit Anto.

- Un souvenir que je vais chérir jusqu'à la fin de mes jours, dis-je. Qu'est-ce que vous faites ici? Vous ne venez pas me chercher pour la pratique j'espère parce que j'ai dit à Julien que je ne venais pas, on est revenu ici à 2h.

- La pratique est terminée depuis une heure déjà, me dit Rosy.

- En fait, on est venu prendre des nouvelles de notre grand blessé et on est venu vous portez de quoi pour manger, m'expliqua Drouin.

- L'idée de nous apporter à manger ne venait certainement pas d'Anto.

- Aye! J'aurais très bien pu! protesta-t-elle.

- Je suis sûre qu'il a fallu qu'ils t'attachent les mains dans le char pour pas que tu manges notre bouffe et que tu protestais en disant: «Mais Stanny ne mérite pas de bouffe!»