Ereri / Riren
"J'ai fais un rêve cette nuit... Un rêve très étrange. J'étais devenu un chanteur de renommé mondial... Quelle ironie."
Super résumé hein ? Désolée je ne peux pas en dire plus, je ne voudrais rien spoiler !
Bonne lecture ❤
Les mois passèrent, laissant de nouveau place aux saisons froides, et les compétitions reprirent. Eren devenait de plus en plus connu, que ce soit à la télé ou bien sur internet. Tout le monde voulait connaître ce mystérieux patineur qui ne souhaitait jamais être interviewé. Mais ce jeune patineur de génie se trouvait, à l'instant même, en moi. Je criais son nom, et accrochais les bords du lit pour ne pas jouir tout de suite.
Dans notre nouvelle maison, ni trop grande, ni trop petite, je pouvais me permettre de gueuler, sans qu'aucun voisin ne soit là pour m'entendre. Je sentis le sexe de mon brun pulsé, ce qui me fit me resserrer, et dans un dernier coup de rein, nous jouîmes en même temps.
Exténué, nous nous collâmes l'un contre l'autre. Eren s'endormit dans mes bras. Je restais encore quelques minutes éveillé. Je me demandais si j'eus bien fait...
Je reçus, alors que mon esprit tendait vers le sommeil, un sms. Aucun nom ne s'affichait à l'écran. J'ouvrais mon portable, râlant un peu, le bras d'Eren inerte contre mon bassin nu. Je lus d'abord :
« Je pense que tu as supprimé mon numéro depuis le temps. Je n'ai pas oublié ce que tu m'as fait. Dis moi, le petit Eren devient connu ! Je me demande ce que ça lui ferait si je disais malencontreusement, dans une conversation banale, qu'en plus d'être muet, il est gay. Et puis... si l'on ne me crois pas, je pense qu'avec ça... ça devrait aller mieux ? »
Mon téléphone vibra une seconde fois. Le fichier était plus gros.
"
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Si tu ne veux pas que je divulgue cette photo, tu ferais bien de venir dans moins de 30min au petit square. Biensûr, sans rien dire à ton petit ami, s'il est bien cela. Je pense que je n'ai pas besoin de dire qui je suis ? A tout de suite. »
Putain ... Quelle merde. Ce fumier de Farlan... Cette fois, il ne survivra pas. Je me dégageais délicatement d'Eren, pris un papier et un stylo, et notais : « J'ai quelque chose à régler, attends moi. »
On ne sait jamais, s'il se réveille, je ne voudrais pas qu'il panique. Je m'habillais en vitesse, et courrais jusqu'au lieu de rendez vous. Je n'avais pas jugé cela utile de prendre la voiture. En 7min de sprint, j'arrivais au square. J'attendais, j'attendais. Je regardais l'heure, 45min s'étaient écoulées.
Ce n'était clairement pas normal. J'envoyais un message à Farlan. Au bout d'un quart d'heure, toujours aucune réponse. Je perdais patiente, je faisais les cents pas. Puis... Je compris enfin. À peine mes idées se mirent en place que j'appelais déjà la maison. Personne ne répondit. Tout en n'arrêtant pas d'appeler, je courrais jusqu'à chez moi.
Je regrettais la voiture. J'arrivais essoufflé, et comme je m'y attendais, la maison était sans dessus dessous. Eren n'était plus dans ses draps. J'appelais immédiatement la police, ils me demandèrent de me calmer... C'est vrai que je n'avais jamais été dans cet état là. Ils étaient à deux doigts de me mettre en garde à vu.
J'étais au poste de police. Il devait être 1h30 du matin, une équipe s'était mise à la recherche de mon Eren. Je me rongeais les ongles, j'étais inutile. J'enfouis ma tête dans mes mains, tout mon corps tremblait. J'essayais de me souvenirs. Un petit indice... Il devait sûrement y en avoir un. Puis je me rappelais enfin de quelque chose...
Ça datait de l'époque où je sortais avec Farlan. Il m'avait emmené dans son chalet familial, perdu au coeur d'une forêt. Il n'était pas très grand, mais contenait de quoi passer une bonne nuit. Si j'étais lui, je me serais caché là bas. Maintenant que je savais, grâce à la police, qu'il n'y avait personne dans son appartement à Lyon, j'étais persuadé qu'il s'était rendu a cet endroit. Une cachette parfaite. Il m'attendait sûrement. Les policiers marchaient dans toute la pièce, je n'arrivais pas à me concentrer.
- Je vais rentrer. Déclarais-je. Vous avez encore besoin de mon portable ? - Non monsieur, vous pouvez y aller. Je vous contacte dès que mon équipe a des nouvelles. - Merci... - Nous faisons notre travail. - Oui.
Et moi je devais faire le mien. Je devais arriver sur les lieux avant eux, je voulais le buter. Je me souvenais peu à peu du chemin pour aller à son chalet. Ça devait être à une heure d'ici. Je pris ma voiture et me dépêchais sur la route.
Je manquais de m'endormir plusieurs fois, mais le visage d'Eren me tenait éveillé. Il m'attendait, je ne devais pas le décevoir. Je roulais maintenant sur le petit chemin de la forêt. Je mis quelques minutes avant de me souvenir de l'endroit exacte, mais quand j'aperçus la petite bâtisse en bois, je fus fier de moi.
Je sortis de la voiture, je remarquais qu'une fenêtre était allumée. La porte d'entrée était verrouillée de l'intérieur. Je ne perdis pas une seconde et la défonçais en un cou de pied.
