M.E

Chapitre 3

90 arz avant la fin du mois froid.

À l'entente de la troisième cloche, Georges et moi, ainsi que tous les autres journalistes attendions devant la grande porte.

Georges, gigotait dans tous les sens, il était impatient que la porte s'ouvre. Pour que le temps passe plus vite, il parlait, parlait et parlait encore.

Le temps passait et toujours pas de signe.

" Qu'est-ce qu'il se passe ? me questionna mon ami. Ils sont en retard !

- Je ne pourrais pas te dire..."

Les personnes autour de nous commençaient à perdre espoir, et pour dire vrai moi aussi...

Soudain, nous entendîmes un bruit et la grande porte que nous fixions depuis tant de temps coulissa sur le côté, nous laissant la vue sur cet état que nous avions tellement enviés.

Des immeubles en verres de partout, des enfants marchands dans les rues sans prêter attention à la porte qui coulissait. Des voitures et des bus qui s'enchaînaient les uns après les autres.

Georges et pleins d'autres de nos confrères filmaient la vue qui s'offrait à nous.

Je finis par baisser la tête pour voir une jeune fille entourée de deux gardes du corps qui ne devaient pas avoir plus de 6205 xin (17 ans).

Son visage était entouré par de longs cheveux bruns, posés avec soins sur ses épaules. Elle avait de grands yeux en amandes, dont je ne pouvais déchiffrer la couleur de là où je me trouvais. 

La fille ouvra grand les bras et nous dit :

" Mesdames et Messieurs, je vous souhaite la bienvenue dans la M.E d'Angan !"

Nous passions la porte émerveillés. J'avais bien raison, la M.E n'avait rien à voir avec notre vie dans la V.A. C'était le jour et la nuit.

"Baissez vos caméras s'il vous-plait."

C'était l'un des gardes du corps.

"Bien, commença la jeune fille quand tous les appareils furent éteins, je me présente : Mélanie DELLVAS et je fais partie des ministres.

- DELLVAS ? dit l'un des journalistes.

- Oui, je suis la sœur du président."

Elle ne remarqua pas notre étonnement ou ne s'en préoccupa pas, car elle enchaîna tout de suite avec la visite.

" Tous les grands immeubles en verres, ce sont là où travaillent les citoyens dans des domaines comme : l'informatique, la comptabilité, le marketing... Enfin, vous avez compris, les travaux de bureau. Les immeubles que vous voyez là-bas, expliqua-t-elle en montrant des immeubles en pierres blanches, c'est l'exemple typique de là où habitent les citoyens. "

Elle ne nous laissa pas le temps d'admirer la vue et continua son chemin avant de s'arrêter devant une grande grille avec pleins de gardes du corps devant.

Derrière cette grille, on pouvait apercevoir d'immenses et luxueux logements.

" Ici, c'est le lotissement où habite toutes les personnes qui travaillent dans le gouvernement. Ça ne sert à rien de visiter les bâtiments. Maintenant nous allons au Central Politician pour la conférence."

Je trouvais cette fille très speed.

Elle ne devait pas se rendre compte à quel point l'endroit où elle vivait était magique !

"Elle marche beaucoup trop vite ! se plaignait un journaliste qui n'avait pas le temps de profiter du paysage."

Il n'avait pas tort, elle marchait tout droit, faisant des signes et des sourires à certains passants, nous montrait les monuments, mais à peine nous posions nos yeux dessus qu'elle était déjà repartie. Agacés, nous étions donc obligés de reprendre la marche.