Chapitre 13

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78 arz avant la fin du mois froid.

Mélanie émergeait petit à petit de son sommeil. Elle n'était pas rentrée chez elle hier soir, préférant retrouver son petit copain. La tête sur son torse, elle profitait de ce moment de répit avant la grande journée qui l'attendait.

Car aujourd'hui, la politicienne, devait présenter ses excuses pour son comportement lors de la cérémonie.

Thomas, réveillé, embrassa le front de Mélanie.

"Bien dormi ? lui demanda-t-il.

- Très bien, mais il va falloir que j'y aille, répondit la sœur du président en sortant du lit.

- Oh non, tu ne peux pas rester un peu ?"

Mélanie hocha négativement de la tête et commença à se diriger vers la salle de bain.

"Je t'aime, lui dit son copain."

Prise de cours, elle se retourna pour le regarder, avant de finalement lui faire un sourire et entrer dans la salle de bain.

**

" Me dis pas que tu as vraiment fait ça ?! "

Mélanie, se gratta la tête gênée, avant de confirmer.

Elle se trouvait dans la prison de la ville d'à côté, Alea, pour rendre visite à son frère Aëdan.

La politicienne lui avait racontée ce qu'il s'était passé dans la matinée avec Thomas et il s'en donnait à cœur joie pour se moquer de la situation dans laquelle s'était mise sa sœur jumelle.

" Franchement, il n'y a que toi pour faire ça ! riait-il.

- Arrête, ce n'est pas drôle qu'est-ce que je fais moi ?

- Thomas doit avoir l'habitude depuis le temps que tu le repousses. Il s'en remettra, répondit-il toujours moqueur.

- Vas-y, fait moi passé pour une méchante tant que tu y es !"

Aëdan parti à nouveau en fou rire.

Mélanie posa sa tête sur sa main en regardant avec nostalgie son frère. Elle avait l'impression que ça faisait des années qu'elle ne l'avait pas entendu rire. Ça lui faisait tellement du bien.

Il était tout pour elle : sa moitié, son frère, son ami, et même parfois un parent quand il lui faisait la morale.

"Tu le sais que je vais te faire sortir d'ici ? affirma la politicienne.

- Mélanie, tu as déjà fait beaucoup pour moi. Grâce à toi, on m'a donné une bonne chambre et je mange à ma faim.

- Aëdan, on sait tous les deux que ce ne devrait pas être toi ici. Tu n'as rien fait.

- On ne va pas encore ce disputé à ce sujet. Déjà qu'on ne se voit pas souvent, je ne veux pas qu'on se quitte fâché, trancha le prisonnier."

Mélanie s'adossa à sa chaise en soufflant. Il ne méritait pas d'être ici pour quelque chose qu'il n'avait pas fait. Et elle devait le laisser purger sa peine, alors que la politicienne savait très bien qui devrait l'écoper.

**

Louise et Georges, continuent la visite de la Politician sans leur compère David.

Aujourd'hui, ils visitent le tribunal. Un juge s'était libéré exprès pour eux.

"Il y a très peu de juges. Ceux pour les meurtres, puis pour les délits mineurs et les problèmes avec l'hébergement, expliqua le juge. Moi, je fais partis des juges qui s'occupent des délits mineurs."

M.EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant