Chapitre 14

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75 arz avant la fin du mois froid.

Aujourd'hui était un grand jour. Tous les dirigeants des M.E se réunissaient sous la demande du président de la M.E d'Angan.

Ils étaient tous assis autour d'une grande table fixant un Elan transpirant.

Il y avait le président Hyark, un pays au sud d'Angan. C'était un jeune homme à la couleur ébène, il avait toujours le sourire et la bonne humeur.

À côté de lui, se trouvait le président de Tera, qui se situait au sud-ouest, contrairement à son voisin, il était imprévisible et colérique et voulait tout régler par la violence. Le teraïen, n'alignait pas un mot sans injures.

Puis, nous avions le président de Condith, au nord-est, avait un corps très chétif, son teint était très pâle et il avait les yeux bridés. À l'inverse des président condithens de V.A, il ne suivait pas aveuglement les sqwaniens et les aguéniens dans leur choix.

À la droite du président condithens, nous avions celle du Binysh qui se trouvait au sud-est d'Angan, c'était la seule jeune fille dans la salle. Elle était très admirée par les filles du Monde Enfant.

Et enfin, le président de Sqwan, au nord-ouest, très stratège, voulait tout contrôler, c'était pour cela qu'il avait du mal avec le chef teraïen.

Elan se tenait face à eux, le cœur au bord des lèvres. Il sentait qu'il n'allait pas pouvoir présenter son projet. Sa tête tournait et il sentait sa gorge lui gratter. Mais il se fit violence, il fallait qu'il expose son idée aux chefs des pays.

Il ferma les yeux et calma sa respiration. Le président d'Angan essuya rapidement sa main moite sur son pantalon avant de prendre ses fiches.

"Je... Je pense que... V-vous avez, dit-il d'une voix affreusement aigu.

- Tout va bien Elan ? Tu n'es pas comme d'habitude, constata la binytienne inquiète."

Jarvis, le premier ministre, voyant son président dans un tel état, décida de prendre sa place. Après avoir aidé Elan à s'asseoir, il commença.

" Vous avez dû le voir dans les journaux, la sœur cadette du président, lors de la cérémonie des débats, avait émis le projet de commencer à se séparer des V.A. Et, je dois vous avouer, que cela était déjà notre projet depuis un moment.

- Il est trop tard, nous avons déjà fait un pas vers la réconciliation avec les V.A, objecta le chef sqwanien. C'est même vous qui nous l'avez proposé.

- Eh bien, nous avons fait cela pour éviter une rébellion de la part des V.A, expliqua le premier ministre."

Les présidents des cinq pays regardèrent tous Jarvis avec étonnement.

Elan, lui, les yeux dans le vide, s'en voulait. Ce n'était pas à Jarvis de faire ça, mais lui et il n'avait été qu'un incapable. Cette maladie qui le rongeait déjà dans sa vie personnel, commençait à empiéter dans sa profession.

Il sursauta au contact du poing de l'impulsif teraïen sur la table. Le président de Tera avait l'air de ne pas apprécier les paroles de Jarvis.

" Et quand est-ce qu'on nous demande notre avis putain de merde ?! Il se tourne vers Elan, tu fais tes manigances en douce et nous, on doit rien dire comme des imbéciles ?!"

Quand Jarvis essaya de lui répondre, il lui ordonna de se la fermer et que le teraïen s'adressait à Elan.

"Pourquoi tu ne dis rien ? Tu as perdu ta langue ?"

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