Chapitre 18

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71 arz avant la fin du mois froid.

Georges et Louise rentrait du festival du cinéma, bien déterminés à avoir des réponses à leurs questions. Descendants du car, ils furent accueillis par la bonne humeur habituelle de Nyah. La guide rangea leurs sacs dans le coffre de la voiture pendant que les deux journalistes s'assirent sur les sièges arrière.

Pas un mot ne fut échangé durant le trajet ce qui intrigua la hyarkitienne.

"Qu'est-ce qu'il vous arrive ? Vous êtes plus bavard d'habitude. Comment s'est passé le festival ? essaya Nyah.

- Bien, souffla Louise voulant écourter la discussion."

La conductrice décida d'abandonner. Elle ne savait pas ce qu'ils avaient contre elle mais comme on dit: "Tout fini par se savoir". Et la guide n'allait pas tarder à comprendre leur froideur.

Après s'être garée devant la maison, les journalistes s'emparèrent de leurs sacs et s'enfermèrent dans la chambre de Georges et David.

"On fait quoi ? On la questionne maintenant ou pas ?"

Le blond fixa son amie attendant sa réponse.

Durant leur séjour, ils avaient écoutés les notes vocales qu'avait David, mais un en particulier avait attiré leur attention. C'était une conversation entre Mélanie et leur ami au sujet de Nyah. David menaçait la politicienne de révéler le secret de la guide si elle ne lui expliquait pas leur amnésie soudaine à l'âge de dix-huit ans.

Ils ne pouvaient pas obtenir de preuve plus irréfutable qui prouvait que la sœur du président se trouvait être l'instigatrice de l'emprisonnement du journaliste.

Mais la question que se posaient Louise et Georges : que pouvait bien être le secret de Nyah ? La seule façon de le savoir résidait dans son bureau, à tapoter sur son clavier, ignorant qu'on s'apprêtait à venir la déranger.

Louise resta un moment dans le mutisme complet, réfléchissant à la meilleure façon de procéder.

Ils ne pouvaient pas aller la voir bêtement et lui demander de dévoiler son secret. Elle se sentira agressée et ne se confessera pas.

Mais les journalistes, trop impatients, n'aurait pas la force d'attendre. Il fallait que ce soit maintenant ou jamais.

La rousse releva la tête vers son ami, et enfin sûr de son choix elle déclara:

"On y va maintenant."

**

Pamela avait encore passée une mauvaise nuit hier soir. Elle n'arrivait pas à s'enlever ce jour de sa tête.

La journée, grâce aux dossiers qu'on lui donnait, la protégée de Mélanie, pouvait l'espace de quelques heures, mettre de côtés ses peurs et ses angoisses.

Mais la nuit...

Le silence et la solitude l'étouffait, et la noirceur de la nuit la rendait paranoïaque. Chaque ombre, chaque bruit, la faisait sursauter.

Et lorsque que Pamela sentait ses paupières s'alourdirent, le sentiment qu'une main se posait sur sa cuisse la réveillait immédiatement.

Il ne s'agissait pas d'une main quelconque, à chaque fois, la jeune fille avait l'impression que la main d'Ivick se posait sur sa cuisse.

Comme ce jour-ci.

Pourquoi voulait-elle se faire souffrir autant ? Pourquoi vouloir revivre cette scène chaque nuit ?

M.EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant