Chapitre 4

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À la vue de mes larmes qui roulaient sur mes joues, mon mari ressera l'étreinte de ses bras contre ma peau frissonante.

"-John enfin te voilà, c'est horrible. Si seulement j'avais su ce qu'il lui étais arrivée. Jamais elle ne serait morte.
-Chérie de quoi me parles tu? Mon mari parlais d'un air interrogateur.
-Cary c'est suicidée. Elle était harcelée au lycée.
-Quoi? Non! C'est impossible. Notre fille est forte, elle ne se laisserai jamais marcher dessus par une bande de petites pestes sans neurones!
-John lis cette page de son journal rt tu comprendra."

Mon mari prit alors le journal dans ses mains, au fil des lignes je pouvais lire la terreur dans les yeux de mon mari.
Ma main glissait doucement sur son dos, faisant des mouvements de hauts en bas, comme si je voulais le rassurer. Mais le rassurer de Quoi? Moi même je ne sais pas.
Un bruit brisa rapidement le silence lourd qui pesait dans notre grande maison, c'était mon téléphone qui sonnait. Le nom de "Maman." S'afficha alors, c'est ma mère qui m'appelais pour sans doute me donner des nouvelles des enfants. Lorsque sa voix perca le silence sur notre ligne téléphonique, je compris qu'elle pleurait. Mais pourquoi?

"-Allô Maman. Pourquoi pleures-Tu?
-Diana j'ai appris la nouvelle. Toutes les chaînes de télévisions parle de sa en édition spéciale.
- Mais de quoi tu me parles maman?
-De Cary.
Un long silence pris alors place, aucunes de nous deux n'avaient la force de prononcer un seul mot tellement notre tristesse était envahissante. Tel une épidémie qui se répendait sur une ville qui ne connaissais que bonheur et gaité.
-Oh... Rassures-Moi les enfants ne sont pas au courant?
Silence. Lourd silence. Pesant plusieurs tonnes.
-C'est eux qui nous ont appris la nouvelle, ils regardaient leurs film favoris, puis 15 minutes avant la fin l'édition spéciale à débarquer. Nous n'avons pas pu réagir avant car j'étais au grenier a trier des cartons, et Roger était dehors a s'occuper du jardin.
-Qui aurait pu annoncer cela au journaux?
-Les gendarmes ma fille, les gendarmes.
-Bon sang.
-Je dois te laisser nous préparons vos affaires pour vous  rejoindre chez vous avec vos enfants.
-Au revoir maman."

Et la ligne se coupa. Tout comme ma respiration. La seule chose qui avais l'air d'encore marcher parfaitement dans mon faible corps, c'était mes larmes qui coulaient à flots. Comme quoi un simple grain de sable peu faire dérailler la mécanique.
Étais-je vraiment en train de dire que ma fille était un grain de sable qui faisant dérailler la mécanique qui était synonyme de ma vie? Malheureusement oui.
Je ne me reconnaissais plus, j'avais l'impression d'être devenue un monstre sans coeur. Un être inhumain. Un mélange du diable et du pire des enfoirés. Ce n'était pas moi. C'est impossible, on m'avais jetée un sort, un mauvais esprit c'était emparer de mon corps et qu'il avait tout détruit sur son passage, mon esprit, mon coeur, mes émotions ma vie.
Une des choses les plus difficiles après un décès allait devoir avoir lieu, fouiller et ranger tes affaires pour comprendre. Personne ne se  suicide sans donner d'explications à sa famille. L'enquête allais êtrel ongue et semée d'embûches.
Demain est un autre jour.
Il fallais aussi que je m'occupe des gendarmes qui avaient violée notre vie privée en annonçant aux journaux le décès de notre fille.
Ne jamais faire confiance au personne, jamais.

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All my love.♡

Mon étoile. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant