Chapitre n°5 - Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui

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Jeudi 4 Mai 2017, Cancún.

Je me réveille suite aux rayons du soleil qui frappent mon visage au travers les stores vénitiens de ma chambre. Les garçons et Maely dorment encore, alors je décide de mettre mon jogging et d'enfiler mes baskets pour aller courir.

Je prends mon téléphone et mes écouteurs que j'enfonce dans mes oreilles, puis je commence ma lancée en allant en direction de la plage. Là-bas, je m'arrête, reprenant mon souffle. Je regarde l'horizon comme chaque matin, admirant chaque parcelle du ciel encore légèrement étoilé et décide de reprendre ma route jusqu'à une petite forêt près de chez moi, puis de rentrer. J'enlève mes chaussures sous le porche de la maison, et entre doucement dans la grande demeure. Je range mes baskets et vais prendre une douche tant la transpiration m'envahit, et je décide ensuite d'aller m'habiller et de réveiller mes amis qui dorment encore dans la chambre telles des marmottes en pleine hibernation. J'ouvre donc les stores laissant le soleil apparaître dans la pièce alors qu'ils se mettent à râler en se cachant sous leurs couvertures. Je prends celle de Maely et Johan et leur enlève puis fais de même avec Logan, mais ce-dernier me tire par le bras et me fait tomber à la renverse. Il m'enlace fort en jurant dans sa barbe quelques mots et remet la couverture sur nous, tout comme font mes deux meilleurs amis.
Après un petit câlin, je me relève et descends au rez-de-chaussée préparer quatre petits déjeuners : cafés, chocolat chaud, tisane et viennoiseries, feront l'affaire. Les trois énergumènes descendent enfin quelques petites minutes plus tard, ayant sûrement sentit l'odeur des croissants et des chocolatines. Je les presse pour qu'ils mangent vitement et nous partons ensuite au lycée pour entamer notre matinée.

J'entre dans ma classe et m'installe aux côtés de Johan qui s'endort sur sa table en moins de deux, n'assumant pas la soirée de la veille, puis le professeur entre dans la salle démarrant son cours préalablement préparé et organisé.
Les cours s'enchaînent jusqu'à ce que midi sonne, et lorsque la sonnerie retentit, nous partons tous les quatre chacun dans nos maisons respectives. Sur le chemin, je récupère mon frère et ma sœur qui me détaillent leur matinée jusqu'à la maison. Je leur demande d'enlever leurs chaussures sur le seuil de la porte et d'aller se laver les mains avant de manger, puis je salue mon père, sûrement rentré dans la matinée, avant de me mettre aux fourneaux préparant pâtes et steaks de bœuf.
Nous passons à table sagement quand notre père se met à nous énumérer l'emploi du temps de la journée : devoirs, rangement des chambres, et visite à l'hôpital. Il nous informe également de l'état de notre génitrice ainsi que de notre petit frère qui se portent merveilleusement bien outre le fait qu'Evan va certainement rester un peu plus longtemps que prévu.
Une fois le repas terminé, nous exécutons ce que le paternel des jumeaux nous a soigneusement demandé, alors je monte à ma chambre et sors mes cours que je révise franchement, puis une fois finit, je viens en aide aux jumeaux.
Lily n'a pas vraiment besoin d'aide puisqu'elle a terminé les deux tiers de ses exercices, alors que Nolan, lui, patauge encore, n'arrivant pas à faire ses mathématiques. Je commence à l'aider en lui montrant quelques astuces pour les retenir mais mon téléphone émet un bruitage signifiant l'arrivée d'un message. Je le déverrouille en découvrant l'énoncé du texto.

 Je le déverrouille en découvrant l'énoncé du texto

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❝𝐀bîmée❞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant