Don

Jour J H -1

Une heure, une petite heure, tout est en place, combien de temps dure un confinement déjà ? A oui, quatre heures, je ne suis pas sûr que ça suffise à nous sauver.

"Les élèves qui peuvent rentrer chez eux doivent partir au plus vite de l'établissement. Le reste doivent se regrouper en salle polyvalente et boucher les entrées d'air comme durant les exercices de confinement, ceci n'est pas un exercice."

L'annonce se répète, certain panique mais moi je file d'un pas déterminé dans les toilettes je rentre dans la cabine handicapé que je ne ferme pas à clé parce que je me ferais repérer sachant qu'il n'y a personne de blessé au sein du collège. Je reste là sans bouger entendant les adultes passer chacun appuis sur la poignée de chaque cabine, je suis accroupie derrière les toilettes, ma petite taille me permet de me cacher. La personne appuis sur la poignée, mon pou s'accélère puis je les entends partir, j'attends encore un peu, je passerais à l'action dans quelques minutes, je revois mon plan. Il faut que je stop la tornade de gaz ou tout du moins que je protège le lycée. Je cours hors des toilette, traverse le hall et me retrouve enfin dehors, je lève la main, une barrière de plante énorme monte tout au tour du grillage, les fenêtres de la salle polyvalente sont bien masquée, nul ne se doute de ce qu'il se passe, un séisme traverse le sol mais tellement léger que seul moi le ressens. J'ai beau savoir ce qu'il se passe, c'est la terre qui me prodigue ses pouvoirs. Je pense que c'est grâce à elle que je suis là. Elle m'a choisis pour sauver tout le monde. La tornade n'est pas naturelle. Elle est composée des milliards de déchets que produit l'homme. La Terre est incapable contrôler ça mais elle a réussit à me rendre unique. Je sens qu'elle approche, je regarde les plantes s'entortiller au dessus du toit du lycée. Je n'ai jamais vu de végétal semblable. Je m'approches et pose ma main sur une des énormes tiges, elle est douce mais je sens en émané une chose étrange. Alors un frisson me parcourt et mes yeux se ferment.

Je vois la tornade et je vois le gaz qu'elle émane je vois qu'il diminue et que les plantes meurent.

Je rouvre les yeux en sursaut. Elles aspireront le gaz ! Tout les boucliers de plantes que je me suis fais sont différents, je les faisais souvent sans le vouloir, repliant mes mains sur moi même mais là j'ai dus m'entraîner pendant quarante jours j'ai fais pousser des cages de plantes dans un recoin du parc en pleine nuit.

Je lève de nouveau la main et une nouvelle barrière de plante s'élève. Je continue ainsi plusieurs fois jusqu'à ne plus avoir beaucoup de place, une nouvelle idée me viens à l'esprit, si je recouvrais le lycée lui même de plante. Alors, d'un coup de pied de fis craquer le béton d'où émana une barrière de lierre grimpant qui enroba tout l'établissement qui devient bientôt un tas vert et informe. On aurait dit un vieux bâtiment sur lequel la nature aurait reprit ses droits. A mon tour d'être protégée. D'un claquement de doit inspiré de Joséphine ange gardien, je me retrouve avec des plantes enroulé au tour de mes jambes, grandissant jusqu'à mes côtes, s'enroulant sur mes bras et mon cou avant de s'achever en une tiare sur ma tête.

"Je suis prête, tempête, vient à moi."

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Nouveau chapitre très apocalyptique qui montre la grandeur des pouvoir de Camélia et le danger de la tempête ! J'espère que ça vous plait, n'hésitez pas à laisser un like et un commentaire ! Bisous !