Don

Jour J Heure H

J'entends des crissements, des bourrasques de vent. La voici. La tornade, elle s'approche. Qu'est-ce que je suis bête ! Avec toutes ses épaisseurs de plantes je n'y vois rien ! J'écoute. Je sens la tornade. Je me sens affaiblie. Qu'est-ce qui se passe ? J'ai mal aux côtes, j'élève le bras. Je ne vois plus mon corps, je ne vois plus le lycée. Je suis une liane qui se jettes vers la tornade. Une liane sur laquelle s'enroule des centaines d'autres. Je m'enroule au tour de la tornade. M'allonges toujours plus emprisonnant la tornade dans un rayon de vingt mètres montant jusqu'à un kilomètre de haut. Et je me serre contre elle. Des cris m'arraches à ma tache. Des élèves. Ils sont sortis ! Comment ? J'avais tout verrouillé avec la barrière de lierre ! Ils crient.

- Qu'est-ce que c'est que ça ! S'exclament-t-ils.

- Camélia c'est quoi ce délire ! Hurle l'un d'eux.

- Ha ! C'est dégueulasse ! Crache une fille en désignant les lianes qui m'entourent le corps.

J'essaie de me concentrer rien n'y fais. Je ne suis que Camélia. Je ne suis plus cette liane forte et sûr. On va tous mourir car je suis incapable de résoudre se problème !

- Cassez vous à l'intérieur ! Hurlais-je telle une furie, les yeux noirs, les cheveux volant derrière moi malgré l'absence de vent dans la barrière.

Ils firent un pas en arrière, apeurés par le chaos. Je me concentra de nouveau et repris ma place de liane. La tornade était toute proche ! Je serras la tornade comme un meurtrier serrerais la gorge de sa victime. La tornade rétrécie un peu mais d'un coup elle redoubla de force. Brisant les lianes puis elle fonça telle un sanglier enragé dans la barrière de plante qui englobait le lycée. Je repris mon corps. J'étais allongée à terre. Tout le monde était dans l'établissement. Je me redressa. Toutes les plantes avaient disparue, la tornade était plus petite, plus serrée. C'est là que je compris. La tornade était nourrit par mes pouvoir. Elle fonçait sur moi. Alors, je couru. Et plongea dans la tornade. J'entendis les autres sortir.

- Camelia revient ! Tu vas te tué !

Ils avaient raison. Mais je continuais d'avancé. Je plongea dans la tornade. Je m'envola, tournant en rond. Je sentis mon poignet se briser, puis mes genoux, mon dos. Mon cou. Je ferma les yeux. Tombant de cinq cents mètres de haut. Tout mon corps se brisa. Mon cerveau s'éteint lui aussi, les autres m'entouraient. Victor, un troisième voulu jouer les héros et appuya sur mes poumons. Seulement mon crâne était déjà sous oxygéné, il n'y pouvait rien. Hugo, un garçon que je connais depuis le collège se penche vers moi. Il... Pleure ? Je ne comprends pas je n'ai aucun ami ici. Personne.

- Je t'aimes, ne meurt pas si non j'te l'aurais dit pour rien.

QUOI ? Attends c'est une blague ? Je savais que je ne m'en sortirais pas. Mes paupières se fermèrent toutes seules.

***
Voilà nouveau chapitre de Don et le dernier avant l'épilogue. Désoler pour le temps entre les chapitres j'ai un problème d'ordinateur portable du coup sois je suis sur mon téléphone sois sur le PC de mes parents (comme en ce moment). J'espère que ça vous plait si c'est le cas cliquer sur la p'tite étoile et laisser un p'tit commentaire abonnez vous aller voir mes autres histoires si si vous le voulez et puis voilà !

Bye !