Année -5

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Je masse ma main meurtrie par les coups des autres. Je n'avais pas voulu croire cette vision, je ne pensais pas que les gens pouvaient être aussi abominables. Cela faisait une semaine que je rêvais, je voyais des points, des bleus, des coups donné sur une fille aux cheveux noirs. Qui était-elle ? Moi. Pourquoi la ruaient-ils de coup ? Je n'en savait rien. Mais pourtant il y a quelques minutes, la bandes des "populaires" c'est ramenée, les mecs les plus costauds de l'école et les filles les plus pétasses du monde. Le groupe des populaires, c'était Dylan, Rebecca, Grégoire, Victoire, Dorian et Lisa. Six personnes, bien fringuées, pleines de fric, avec des notes plutôt mauvaises, des parents divorcés pour trois d'entre eux et le pouvoir de vous manipuler. Comment ? Je ne sais pas trop, peut-être parce qu'ils sont nombreux qu'ils ont un tas de larbins au tour d'eux et que personne ne leur fait peur, bien qu'il ravale leurs grands airs devant la directrice. Ils écoutent les meilleurs musique "A la mode". A croire qu'il télécharge chaque musique de top clip ou top france de D17. Bref, retournons à l'essentiel, ses six personnes m'ont frappées pour.. Pourquoi déjà ? J'ai du mal à me souvenir, je pleure encore, je suis affalé par terre dans un coin de la ruelle qui mène à chez moi. A oui, je me souviens de leurs paroles...

" Dis nous mademoiselle je sais tout, si six personnes te donnent vingts coup de point et de pied, un tiers dans ton crâne d'intello, un autre dans tes côtes et le dernier dans tes chevilles sachant que trois des personnes qui vont te démolir ont quarante kilos de muscle à combien monteras-tu dans l'échelle de la douleur ?

- Pas assez pour me faire oublier que t'es un connard Dylan." Avais-je rétorqué avant de lui balancer un coup de genou qu'il eu intercepté avant qu'elle atteigne ses organes génitaux.

A partir de là les coups, les rires et les injures ont fusé comme mes cris de douleur. A croire que ce groupe pouvait juger que je n'avais pas assez souffert dans ma vie. Je n'ai qu'une envie, les retrouver et leurs faire payer mais ils sont partis. Pour autant, je me relève, avec douleur, et avance en titubant en direction du petit bar où ils rigolent certainement de leur coup. Mes yeux fixent la lumière et quelques ombres se détachent de la lueur du soleil couchant.

-Dylan ! hurlais-je. 

Les six ombres pivotent, je sais que c'est eux, je bouillonne, je tremble, ils s'approchent.

- Mes amis, ils sembleraient que miss je-sais-tout n'est pas compris la leçon. Révisons ensemble. Si on lui casse une cheville, il ne lui restera que les yeux pour pleurer !

- Connard, lâchais-je, ma haine l'emportant sur ma logique et mon envie de survivre. Je bouillonne encore plus, le tremblement de mes mains s'accentue, mes yeux tournent et finissent pas devenir noirs, des lianes surgissent des murs, emprisonnant cette bande de gamin. Je vois les lianes se resserrer tout au tour d'eux, je les fixe, les yeux emplit de haine. Ils crient, ils me demandent pitié. En ont ils eu pour moi ? Non. Ils me supplient, une douleur m'enivre, je souffre mais n'en montre rien, des fleurs sortent des lianes poussant un gaz vers leurs prisonniers ils s'endorment et tout se relâche. Je file ma route, les laissent oublier leurs souvenirs de plantes et de fille aux yeux noirs. Bref, ses trois dernières minutes.

Moi, je porte une main à mon nez. Je saignes.

***

 Nouveau chapitre ! Un peu flippant ça faisait longtemps que je n'avais pas laissé sortir mon côté sadique. Bref, laissé un vote, un commentaire si vous aimer et désolé pour mon absence mon ordinateur à un problème et j'ai du coup que mon téléphone. Bye !

DonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant