Je n'ai pas peur du goût du sang. J'aime dans la douleur des coups et des fissures, j'aime mal, j'aime et j'ai peur, c'est peut-être parce que j'ai peur que j'aime.
Je grouille de choses terrifiantes. Je suis un magma de colère, de peau âbimée et décharnée. J'ai honte et je ne peux pas m'empêcher de m'observer dans le miroir de la salle de bain, d'être nue et d'écarter les cuisses et de dire : c'est pour ça que je souffre autant ? C'est vraiment pour ça ?
VOUS LISEZ
Love is a losing game
RomanceC'est peut-être l'histoire de l'amour de Charly et de Sayo. Ou celle de l'amour de Sayo et Mathéo. Ce n'est peut-être même pas une histoire d'amour. Juste celle d'une femme qui essaye de se battre. Parce que, Love is a losing game.