7.Tina

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— On va tous mourir …hurle Cendrine pétrifié depuis le passage du cinglé en camisole.

Les trois mousquetaires version portugaise, Ruben, Fernando et Tiago reviennent sur leur pas après avoir entendu les cris.

Ils prennent avec eux Cendrine, Christine ( 1 ) et Caro pour qu’elles se sentent plus à l’aise durant la visite. Il manquerait plus qu’un de nous fasse un malaise ça serait dommage de finir la soirée à l’hosto.

Ils avancent assez rapidement pour mettre fin le plus rapidement possible aux angoisses des filles.

J’essaie de scruter par où ils sont passés mais l’obscurité qui règne m’en empêche.

Avec Valérie et Didou nous décidons de rester en petit groupe Chris ( 2 ) et Eric nous rejoignent ainsi que Thomas qui était un peu à la traine, trop accaparé à regarder comment étaient construits les lieux.

— Qu’est-ce que tu fous Thomas c’est pas vraiment le moment pour faire une inspection de la menuiserie.

— T’inquiète j’ai pris juste cinq minutes. Alors maman, me dit pas que t’as déjà peur ? Me demande-t-il rieur.

On se met tous à rire sans pour autant que je réponde à sa question. En fait je sais pas du tout quoi lui dire j’ai un mauvais pressentiment depuis le départ mais je préfère la garder pour moi.

On reprend le chemin à tâtons, plus on avance et moins on voit ce qu’il y a autour. Valérie ne cesse de râler à force de se cogner partout. Chris ( 1 ) et Eric sont en tête de file et ouvre une porte d’où un rayon lumineux puissant nous aveugle.

Au même moment, nous entendons dans une autre pièce hurler de terreur à m’en donner froid dans le dos.

— Putain c’est quoi ce bordel ! demande Eric.

— Chuuuutt !! Écoutez ce qu’ils disent chuchote Chris.

« elle est morte……elle est morte ……holly est morte».

Cette simple phrase nous rend livides, incapables de prononcer le moindre mot au départ, nous reprenons rapidement le dessus en nous persuadant que cela fait partie du jeu.

Didou prend les devants en entrant dans la pièce éclairée, Valérie ne lui lâche pas le bras. Le teint blême j’ai bien peur qu’on n’arrive pas au bout du parcours avec notre Grenouille.

Thomas ferme la marche, il est le dernier à entrer dans ce que je peux appeler une chambre d’hôpital totalement délabrée.

Nous observons tous les recoins de la pièce pour trouver l’accès à la prochaine, mais rien n’est signalé et la chambre est d’un calme plat. Nous décidons de rebrousser chemin.

Sûrement une erreur de notre part, cette pièce n’est qu’un simple décor.

La décision à peine prise, que nous voyons la porte se fermer violemment, recouverte dans la seconde qui suit par un rideau métallique nous empêchant de défoncer celle-ci.

Tous resserrés au centre de la pièce la peur au ventre, je tente de garder mon calme.

Ce qui est de courte durée quand la lumière s’éteint, les cris fusent dans tous les sens, les miens redoublent lorsque je sens des mains agripper mes jambes avec force. Je me débats tant bien que mal, Thomas vient me prêter main-forte pour m’extirper de ce cauchemar. Je suis relâchée d’un coup ce qui nous déséquilibre et nous fait tomber comme un poids mort sur le sol crasseux. Nous n’avons pas le temps de nous relever que j’entends Thomas brailler et se débattre tel un forcené.

La lumière réapparaît juste à l’instant où, Thomas est aspiré dans un gouffre nous jetant un regard horrifié criant de désespoir.

La trappe se referme comme si rien ne c’était passé. Epouvantés, en larmes nous n’avons rien pu faire pour le sauver.

Dans un état second, Eric vient me relever, une porte vient de s’ouvrir nous devons partir et sortir d’ici le plus vite possible. 

Évasion Halloweenesque (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant