Chapitre 3 : Stupidité génétique (avant)

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Désolé pour le retard, je sais que je suis hyper à la bourre mais j'ai eu deux semaines assez difficiles...
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J'étais fin prête,  j'avais passé presque toute la nuit sur le dossier d'Amélia et je le connaissais par coeur maintenant, c'était à moi de jouer. D'après la fiche de mon tuteur, Amélia était une jeune fille un peu timide et qui avait du mal à se faire des amis, elle avait emménager quelques mois auparavant ici et était toujours seule. Elle adorait lire et composait de la musique mais ne la jouait presque jamais. Ah, et elle croyait e'core au prince charmant. Ça n'allait pas me faciliter la tâche mais sinon, elle avait l'air bien. Notez que j'ai bien écrit "avait l'air" car vous allez comprendre dans peu de temps que je me trompait sur presque toute la ligne.

Mon estimé tuteur (keuf keuf, estimé, ce n'est peut être pas le mot adéquat) me déposa gentiment devant mon nouveau (et premier) lycée. Il avait l'air assez grand mais ce n'était pas ça qui allait m'arrêter tout de même. Ou peut être que si en fait... A cause du dédale de couloirs je me perdit et arrivai un quart d'heure en retard. Et zut ! Ma cible (si on peut dire ça comme ça) était déjà assise à côté de quelqu'un. Je massif donc au fond et du attendre que les très longues heures de cours passent pour qu'en fin arrive la récréation.  Il fallait que j'arrive à aborder Amélia, je devais devenir sa meilleure amie me plus rapidement possible. Je la vit assise que un ba'c un peu à l'écart, en train de lire.

- Euh... désolé de te déranger l'ais tu ne saurais pas où est la biliotheque, je n'ai rien à lire alors... commençai-je d'une voix un peu timide mais pas trop (juste ce qu'il fallait)
- Oh, elle est fermée aujourd'hui, désolée. me répondit simplement Amélia
- Ah, d'accord, merci, et tu lis quoi ? tentai-je pour relancer la discussion
- Oh, c'est juste Songe d'une nuit d'été de Shakespeare. Ça ne va sûrement pas t'intéresser. soupira ma future nouvelle meilleure amie
- Au contraire, j'aime beaucoup, je l'ai déjà lu plusieurs fois. opposai-je

Et je ne plaisantais pas, j'étais déjà née quand il l'avait écrit, et à l'époque c'était à la mode chez les anges, et ce n'était pas si mal. À cette annonce, le regard d'Amélia s'illumina.

- C'est vrai ? Oh tu es la première personne qui me dis ça,  ça me fait très plaisirs, mes parents n'arrêtent pas de me dire de lâcher un peu mes livres et de me faire des amis. sourit la jeune fille
- L'un n'empêche pas l'autre, je me présente je m'appelle Salma. lui dis-je avec un grand sourire
- Et moi Amélia. se présenta ma nouvelle amie en me faisant signe de s'asseoir à côté  d'elle

Elle commença donc à m'expliquer que personne ne venait la voir parce qu'elle était très timide mais qu'en réalité elle aimerait s'intégrer (ce qui prouvait que je n'étais pas tomber sur une psychopathe c'était déjà ça). Elle me confia également qu'elle était amoureuse de Mathieu, un garçon beau et cool de sa classe mais qui ne la voyait pas. Euh... attendez, ça fait un peu trop cliché pour moi là, dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça ! Heureusement,  le cliché fut vite cassé lorsque je vit ledit Mathieu, car, sans être méchante, il s'approchait plis du thon que du dieu grec sur l'échelle de beauté.  Non, j'exagère, il était dans la normale, il traînait avec quelques amis et avait l'air de s'intéresser sérieusement à la cuisine. C'est bon, on avait fait mieux en cliché.

Lors du cours se latin, je m'assis à côté de ma nouvelle BFF (yerk je n'ai jamais aimé cette expression, on ne sait jamais ce qui pourra se passer dans dix ans et puis les amitiés changent avec le temps surtout à l'adolescence). Et, coup de chance, notre cher Mathieu était juste devant nous, le professeur nous donna alors une version (traduire le latin en français pour les incultes) en me disant que si je n'y arrivait pas, ce n'était pas grave puisque j'étais nouvelle.  La bonne blague ! J'étais née à l'époque où tout s'écrivait en latin en Europe, je le parlais couramment mon petit gars ! Je finis donc ma version rapidement alors que tous les autres galèraient sur leurs déclinaisons.

Ma vie d'ange dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant