Chapitre 17 : Concurence amicale

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Moi : Ne t'inquiète pas Amélia, ça va aller, je suis sûre que tout va s'arranger et qu'Elio ne t'en veut pas le moins du monde.

Voilà le message ue j'envoie à cette c###### de première en soupirant. Non mais pourquoi tout le monde déprime là ? J'ai déjà assez de problème pour en plus jouer à l'assistante sociale. Mais bon... pourquoi je m'étonne encore, je suis maudite, destinée à la malchance, il va falloir m'y faire...

Soudain, la porte s'ouvre de nouveau et je vois Sébastien entrer rapidement dans la salle. Il pose les yeux, étonné, sur notre petit groupe de dépressifs puis me lance un regard interrogatif.

- Je vous en prie, ne me dîtes pas que vous avez aussi besoin de réconfort, parce qu'il n'y a plus vraiment de place là... je soupire
- Dur journée à ce que je vois... Qu'est-ce qu'il se passe ? me demande-t-il avec un sourire protecteur
- On a un chat qui rêve de thon, un ex-archange en manque d'amour, une chérubine qui ne veut pas vous quitter et un archange en pleine crise de migraine... Mais sinon tout va bien. Et vous ?

A vrai dire, je ne sais même pas si je suis en pleine crise d'ironie ou de déni, à cet instant je suis bien trop débordée pour me concentrer sur ce que je ressent. Cependant, je vois Sébastien me faire signe d'attendre et il revient rapidement un grand sourire aux lèvres et les bras chargés de thon en boîte et de peluche de nounours avec un coeur dessus.

- On a toujours des réserve de nourriture un peu partout dans la maison vu la fréquence à laquelle tout explose chez nous... s'explique le sorcier en tendant une pile de boîtes de thon à Félix

Ce dernier bondit donc de mes genoux (qui meurent donc au passage, reposez en paix, on vous aimait beaucoup) puis prend la nourriture, une expression de bonheur béat sur le visage.

- Tenez, c'est pour vous, parce que vous êtes un détective formidable et que nous vous sommes très reconnaissant de ce que vous faîtes pour nous. continue Sébastien en tendant les peluches à Victorio
- Je... c'est moi qui vous remercie pour votre hospitalité, mais si vous voulez bien m'excuser, j'ai une enquête de la plus haute importance à faire. répond ce dernier, un sourire d'enfant illuminant son visage (dont le maquillage est tout étallé, au passage)
- Quant à toi Lucy, ma merveilleuse Lucy, nous aussi nous sommes très tristes que tu partes, mais saches que tu seras toujours la bienvenue chez nous, car tu es bien plus qu'une amie : tu es de la famille.
- Merci Sébastien, et c'est pareil pour moi...
- Tu devrais peut être aller voir Archi pour profiter du temps que vous pouvez passer ensemble. je souffle à mon amie qui bondit sur ses pieds en aquiessant vigoureusement

Une fois tout le monde parti (à part Elio, Sébastien et moi bien sûr), je pousse un soupir de soulagement et je lance un regard reconnaissant au sorcier. Il est vraiment adorable avec moi...

- C'est très gentils ce que vous avez fait, et je suis impressionnée, ça fait un quart d'heure que j'essaye de régler cette association des dépressifs anonymes.
- C'est normal, et ne sois pas impressionnée, on apprend à régler ce genre de petite crise quand on est parent.

Vraiment, je ne sais pas pourquoi, mais dès qu'il est là, je me sens bien, comme si une partie de moi le voyait comme mon vrai père. Il s'asseoit alors à côté de moi et, sans trop savoir pourquoi, je me sers contre lui, j'aime bien lorsqu'il est là.

- Salmaaaa... reviens... gémis alors Elio en me tirant contre lui

Oh... il est vraiment trop adorable quand il est comme ça, on dirait un petit enfant de cinq ans... Je me penche donc sur lui et me remet à lui caresser les cheveux, il adore ça. Sébastien se retire donc en silence, et après m'avoir lancé un sourire s'en va en éteignant la lumière.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 11, 2018 ⏰

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Ma vie d'ange dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant