Ma vie d'ange dépressive

Chapitre 15 : Révélation musclée

Après cette soudaine prise de conscience, Amélia se met à courir de partout en criant des "C'est de la magiiiiiie !" et des "Magie ! Magie ! Je le savais !". Bon ça promet... Mais un problème plus urgent se pose puisque le buffet viens rejoindre le frigo à une vitesse phénoménale pour finir découper en chaprie par Victorio. Il faut vraiment mettre fin à cette bataille !

Lucy et moi courons donc vers l'intérieur en essayant d'esquiver les lancer de meubles et les boules électriques, mais je dois dire que ce n'est vraiment pas évident (vous trouvez les parcours du combattant difficiles, essayez ça et vous verrez que ce n'est rien en fait). Je m'apprete donc à crier à Elio d'arrêter mais je suis surprises de ne pas le trouver lui, mais la mère d'Archibald en train de balancer une table à la gueule de Victorio.

- Poussez vous les filles ! hurle-t-elle avant de faire voler un placard sur l'ex-archange

On s'écarte le plus rapidement possible avec Lucy afin d'éviter d'être décapitée, puis on court se réfugier à l'intérieur. Je suis alors très surprise de voir Elio, Félix, Sébastien et Archibald en train de regarder la télévision tranquillement.

- Mais qu'est-ce que vous foutez ! C'est la guerre dehors ! s'exclame Lucy au bord de la crise de nerfs (pour une fois que ce n'est pas moi)
- Ne vous inquiétez pas, c'est comme ça dès qu'on essaye de toucher à notre fils, elle va finir par se calmer. Vous voulez venir avec nous ? On peut vous faire une petite place si vous voulez. nous propose Sébastien parfaitement calme

La femme de sa vie est en train de se battre contre un ancien archange à moitié fou, mais tout va bien, on regarde la télé tranquille et puis c'est tout. Mais c'est quoi cette famille ! Archi ne semble pas non plus très affecté, comme s'il avait l'habitude de voir sa maman si douce s'énerver et balarguer tous les meubles sur des types étranges, phobique des rideaux de douche.

- Allez ne t'en fais pas Salma et viens là... tente de me rassurer Elio en m'attirant sur ses genoux
- Elio, je suis sérieuse !
- Et moi aussi, il faut que tu apprennes à te détendre, tu ne peux pas tout prendre pour toi. Pour une fois ça ne te concerne pas, alors laisse couler.
- Sauf que ça me concerne !
- Et puis-je savoir en quoi madame je-sais-tout ? insiste Elio en me serrant un peu plus fort
- Parce qu'Amélia est ici et qu'elle est en train de gueuler partout qu'elle voit de la magie. Et ça, c'est pas du tout bon pour mon CV ! je hurle (ah... bah en fait moi aussi je fais une crise de nerfs, pour changer)

Je vois les yeux de mon ami devenir grave et il se relève, prêt à arrêter tout le monde mais la voix de Sébastien le stoppe avant qu'il ne fasse un pas.

- Reste là, je m'occupe d'eux, je n'en ai pas pour longtemps. Archi, tu restes avec eux d'accord ?
- Oui papa. aquiesse notre petit bout de choux préféré
- Parfait je n'en ai que pour une minute.

On le regarde donc tous avec étonnement monter les escaliers, puis redesencdre moins d'une minute plus tard, une tringle de rideau sous le bras. Avec un rideaux de douche ! Mais oui, c'est du géni ! Comment ai-je fait pour ne pas y penser avant ?! Malgré son conseil, on s'approche de la porte le plus discrètement possible pour observer la scène.

- Je vais t'écraser en bouillie espèce de sale socière véreuse ! s'exclame Victorio alors qu'il vient de se prendre un lustre dans le nez
- C'est moi qui vais te réduire en compote ! Personne ne touche à mon bébé ! hurle à son tour la mère d'Archibald

Sébastien s'approche alors très tendrement de sa femme, lui prend délicatement le visage entre les mains puis l'embrasse avec tendresse. L'effet est imédiat, elle se calme d'un coup et rend son baiser à son mari avec douceur. C'est vraiment trop mignon, et je vois Elio et Lucy à côté de moi, les yeux brillants. Je ne me fais pourtant pas d'illusions, je suis pareille, ils sont vraiment trop adorables.