Chapitre 11 : La famille calamité

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Bien... alors petits lecteurs passionnés de ma vie (je ne comprend toujours pas pourquoi... sauf si vous êtes sadique et que vous aimez vous foutre de ma geule), maintenant que vous savez comment j'en suis arrivée là (le canapé d'un inconnu, ma passion pour Häagen Dazs et ma montagne de mouchoirs), vous aurez l'honneur de découvrir ma vie... en direct. Et oui... maintenant je n'en sais pas plus que vous, et je vais découvrir toutes les malchances de ma vie en même temps que vous.

Je me réveille dans un bon lit douillet avec une couverture toute douce et bien chaude. Exactement ce que j'aime... Je me demande si c'est Félix/Féline qui l'a préparé ou si c'est Elio qui a tout organisé. Je me lève lentement en grognant, toujours malade (je déteste les coups de froid...) et j'attrape un mouchoir (pour changer...). Mais pourquoi fait-il si froid ? J'aperçois alors un miroir dans un coin de la pièce. Je prend donc mon courage à deux mains et vais voir à quoi je ressemble. Cependant, le miroir reste d'un noir profond... Finalement c'était peut être une sorte d'ouvre d'art bizarre.

- Et bah dit donc ! C'est pas joli joli tout ça ! clame une voix
- Euh... qui a parlé ? Je suis où ?
- C'est moi... le miroir, et tu es dans une chambre de M. Farol.

Un miroir... un miroir qui parle... bon, d'accord, ma journée commence déjà à m'énerver.

- M. Farol ? C'est le père d'Archibald ?
- Ouais... c'est ça. aquiesse le miroir
- Bon... et, je peux voir mes amis ?
- Voir quelqu'un ? Dans cet état ? Mais tu vas les faire fuir !

Hyper sympa le miroir, je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux (tiens... mon ironie est de retour).

- Euh... merci... super gentil de ta part. Mais là, j'ai pas vraiment la tête à ça...
- Effectivement tu n'a pas la tête à quoi que ce soit. Non mais regarde moi ces cernes de trois kilomètres, tes yeux explosés, et ton nez rouge. Sans parler de ton teint de vampire ou de tes cheveux qui ferait peur à un démon !

Bon là, ça suffit ! Je ne vais tout de même pas me laisser insulter plus longtemps par un stupide miroir ! Je suis toujours une ange à ce que je sache ! D'un bon coup de magie, je fige le miroir et donc empêche toute intervention de sa part. Bah voilà... c'était pas si difficile. Soudain, la tête me tourne et je suis obligée de me rasseoir. Finalement... si, c'était difficile.

Lorsque le monde décide enfin d'arrêter de tourner comme un manège d'une fête foraine, je me décide à me lever et à explorer cette maison un peu plus loin que ce stupide miroir. J'atteind donc la porte et l'ouvre, pour tomber sur... un couloir. Wow... quelle originalité ! (bon... là il faudrait peut être que je pense à consulter au sujet de mon ironie). J'avance donc lentement en me tenant aux murs et remarque rapidement la décoration... pour le moins étrange, de ce couloir. On y trouve des tableaux très vieux, sûrement d'ancêtres, à côté d'objets futuristes, le tout sur une tapisserie qui change tous les cinq mètres. Ah oui... il ne faut pas oublier de préciser que tout est vivant, les tableaux comme les mini navettes spatiales. Ou encore les tapisseries. C'est étrange... mais bon, je ne vais pas m'arrêter à ça tout de même...

- Oh...ma pauvre chérie, que t'est-il arrivé ? me demande une voix
- Ca se voit pas ? Elle revient de la guerre ! C'est évident ! lança une seconde voix bien plus autoritaire
- Euh... qui parle cette fois ? Un miroir ? demandé-je peu rassurée, cette maison est vraiment trop bizarre
- Mais nous voyons ! Les tableaux !

Je me retourne donc vers le mur et vois un homme aux cheveux courts et armée jusqu'aux dents et une jeune femme à l'allure très douce. Ce sont sûrement eux qui m'ont parlé...

- Je suis Marguerite Amandine Flavie Antoinette Lucille. se présenta la femme de sa voix autoritaire
- Et moi Augustus, mais tu peux m'appeler oncle Gus si tu veux ma puce. expliqua à son tour l'homme armé

Ma vie d'ange dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant