Chapitre 9 : Chat'mailleries

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- Il y a quelqu'un ? demanda alors la voix forte et puissante d'un policier

Et m####, on faisait quoi nous ? On se lança un regard entendu tous les trois et Elio me passa Amélia endormie et Lucy prit Archibald dans ses bras. Le petit sorcier n'arrivait pas à s'en remettre. Et, à vrai dire, nous non plus, une telle puissance si jeune, c'est exeptionnel ! Et ultra-dangereux !

- Euh... il y a quelqu'un ? A l'aide ! fit semblant de gémir Elio
- Oui oui, je suis là, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ne bougez surtout pas, combien êtes-vous ? répliqua le policier une note d'espoir dans la voix
- Je... il y avait moi, trois de mes amies et Archibald, un petit enfant qu'on gardait. Je... aidez nous... je vous en prie ! 

Il était plutôt bon comédien, si je ne le connaissais pas, j'aurais vraiment cru entendre un jeune homme qui sait garder la tête froide mais qui est tout de même en panique au fond de lui même. Une silhouette émergea alors de la poussière et Elio détendit ses épaules, comme soulagé.

- Jeune homme, qui êtes-vous ? Où sont vos amis ? s'enquit le policier

Il ne nous voyait pas à cause de la poussière et nous étions assis derrière un reste de table, ou d'étagère, je ne saurais le dire. En tout cas nous étions cachés et Lucy serra un peu plus fort Archibald contre elle, alors que je me penchais sur Amélia.

- Je... je m'appelle Elio mais, je ne sais pas où elles sont. J'espère sérieusement qu'elle vont bien... Je suis inquiet.
- Ne vous en faites pas jeune homme, nous allons les retrouver. le rassura le policier avant d'appeler deux de ses collègues

Ils avancèrent lentement au milieu des débris en appelant autour pour vérifier s'il y avait quelqu'un. C'était donc le moment de mériter une seconde fois l'Oscar de la meilleure actrice de tous les temps.

- Il... il y a quelqu'un ? Elio ? A l'aide ! Aidez nous ! hurlai-je de ma voix la plus pathétique
- Je suis policier, je suis ici pour vous aider. Où êtes-vous ?
- Je là ! Vite mon amie est blessée ! criai-je en faisant rouler des larmes totalement factices sur mon visage
- Faîtes un signe ! Nous arrivons tout de suite, les pompiers seront là d'un instant à l'autre.

Suivant ses consignes Lucy et moi avons fait de grands signes de la main pour attirer son attention et cela marcha, il nous repéra en un clin d'oeil et s'approcha de nous en courant.

- Qui est blessé ? s'enquit-il en tombant à genoux à côté de nous
- Amélia... ma meilleure amie. sanglotai-je (oh b#####, je suis douée, vraiment, avouez le)
- Faites voir...
- Elle ne bouge plus depuis tout à l'heure... Je... elle n'est pas morte ? Pas vrai ?! (non mais là il me faut des applaudissements sérieux !)

Le policier se pencha donc sur le corps de mon âme et se releva après avoir prit son pouls et contrôlé s'il n'y avait aucune blessure grave. Il avait l'air plus détendu, je savais pertinemment qu'Amélia n'avait rien mais je gardai mon air inquiète, pour rester crédible.

- Elle n'a rien de grave ne vous en faites pas, elle est juste assomée. me dit-il avec le sourire
- Ah... tant mieux, mais que s'est-il passé ? soupira Lucy avant de braquer un regard de biche perdue sur le policier (nous mais avouez qu'à nous trois, on est exellents comme comédiens)
- Je ne sais pas, une explosion de gaz sûrement. Oui, ça doit être ça, une explosion de gaz, ça arrive souvent.

Cette réplique me tira un sourire, cela prouvait juste qu'Elio lui avait rentré cette idée dans la tête. Ce n'était pas bête, après tout, des explosions de gaz peuvent arriver vite, et peuvent créer des dégats vraiment important.

- Mais votre ami a parlé d'un jeune enfant. Où est-il ? s'inquiéta soudain le policier
- Juste là. Je l'avais dans mes bras au moment de l'explosion. le rassura Lucy en montrant le petit corps d'Archibald toujours accroché à elle
- Merveilleux ! Personne n'a rien de grave. C'est une véritable chance. Venez avec moi, on n'y voit rien dans toute cette poussière.

Ma vie d'ange dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant