Chapitre 4 : Meurte à coup de babysitting (avant)

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Désolé, vraiment beaucoup beaucoup beaucoup pour ce retard car cette fois-ci je n'ai vraiment aucune excuse.
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Je rentrais donc tranquillement chez moi, sans me presser, profitant de ma tranquilité qui n'allait pas durer. Je m'amusais à regarder les passants et leur inventer des histoires plus folles et drôles les unes que les autres, quand je tombis sur un visage connu. Mon futur problème numéro 3. Je baissais alors la tête en marchant rapidement, il ne fallait pas qu'on me reconnaisse.

- Salma ? Oh Salma c'est toi ? Ce que ça me fait plaisir de te voir ! s'exclama alors mon futur problème

Râté... ça ne présageait rien de bon. Une jolie jeune fille rousse d'une douzaine d'année me faisait face, ouvrant ses grands yeux bleus sur moi. Cette charmante petite jeune fille n'était rien d'autre que mon pire cauchemars. Pas qu'elle soit particulièrement méchante non, mais j'étais dans la totale incapacité depuis toujours, de lui dire non. Ce qui posait problème vu qu'elle en profitait un peu. Trop. Elle était donc à la fois ma plus grande terreur, et une véritable joie, car, au fond, je l'adorais.

- Salma, qu'est-ce que tu fais ici ? me demanda la petite tête rousse
- Je suis là pour un travail. Et toi Lucy ? répondis-je
- Oh moi aussi je suis là pour un travail, je surveille un petit bout de chou, mais le problème c'est que je n'ai pas vraiment de temps pour moi. Tu sais comment je suis, pas très efficace dans la rapidité. Pas comme toi.

Aïe... je sentais venir l'arnaque.

- Mais, attends, j'y pense. Tu pourrais me rendre un petit service ! Tu pourrais me garder mon petit choupinou le soir, je suis tellement occupée la journée. Tu ferais bien ça pour moi, pas vrai ? me demanda-t-elle en ouvrant ses grands yeux sur moi

Il fallait que je résiste, cette fois-ci, j'avais un travail moi aussi, c'était sérieux, et puis, on ne pouvait pas non plus dire qu'il était simple, au contraire. Je devais dire "non", ce n'étais pas si compliqué tout de même !

- Tu sais, mon travail est très compliqué, mon âme n'est pas très dégourdie, alors pour la faire s'épanouir... c'est beaucoup de boulot. tentai-je

Bon... ce n'était pas un "non" catégorique mais c'était déjà mieux qu'un "oui". On progressait.

- Oh... je comprend, si tu arrives un peu en retard à cause de ton travail, c'est pas grave. Mais tu vas m'aider, hein ?
- Bon d'accord, soupirai-je, mais je ne pourrais pas arriver avant dix huit heure.

Finalement, on ne progressait pas tant que ça. J'avais encore cédé... Lucy, elle, me sauta au cou en me remerciant de l'aider et en me disant que j'étais la meilleure. Et, comme je suis très faible avec elle, je ne pu m'empêcher de sourire. Mais, celui-ci disparut vite lorsqu'elle me quitta en me disant :

- Génial, je t'attend demain à dix-sept heure trente devant le théâtre de la ville, c'est juste à côté.

Alors vous allez me dire qu'elle aussi est un peu cruche, que je lui avait dit dix-huit heure et qu'elle m'avait donné rendez-vous à dix-sept heures trente. Mais pas du tout, au contraire, Lucy était très intelligente, un peu trop parfois à mon goût, elle me connaissait bien et savait que j'avais pris de la marge pour pouvoir me reposer un peu, mais non... elle ne me laissait même pas une demi-heure de repos. Cette petite chérubine allait finir par me tuer...

J'étais donc avec trois problèmes sur les bras et pas des petits. J'avais un tuteur sadique au possible, une âme à garder parfaitement idiote, et un petit inconnu à surveiller le soir. Mes journées allaient être bien remplies... Je rentrais donc en trainant des pieds, et l'accueil que me fit mon tuteur n'arrangea rien du tout. Il ne m'adressa pas un mot mais me lança un regard noir avant de me tendre une assiette de pâtes froide sans sel. Youpi.... (yerk ! la seule chose pire que des pâtes sans sel, c'est des pâtes sans sel froide... ou la cuisine d'Elio, ça dépend). J'étais épuisée, je passai donc une bonne nuit et je découvrit le lendemain matin la haine chronique envers les réveils. Ca aussi c'est un sale boulot, réveil, comment peut on aimer la chose qui vous oblige à sortir de votre petit lit douillé pour affronter le monde froid et cruel extérieur. Ouais, c'est peut être le seul boulot pire qu'ange gardien. Et de nouveau, une journée morne m'attendait. Morne... peut être pas en fait, fatiguante, érintante, horrible, oui, mais morne peut être pas quand même.

Ma vie d'ange dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant