Je ne m'y attendais pas

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Dans ce chapitre vous pourriez rencontrer du créole,  langue natale de la protagoniste.   La traduction s'inscrira en dessous du chapitre

J'étais encore sous l'emprise du sommeil, quand je me sentis asticoter pour récupérer les bagages afin de sortir de l'avion.  Je n'ai pu évaluer le temps qu'à durer le voyage, car hébéter par cette lassitude engourdissante, je vacillai, mon esprit sommeillait encore malgré les turbulences que m'administraient l'incomparable Agatha Héctor, on était deux inséparables mis à part les contradictions qui nous différaient, sa peau plus foncées que cette épiderme que j'héritai de Mère, mes cheuveux plus ondulants et souples que sa toison crépue toujours relevées en natte,  puisqu'ils croissaient en masse volumineuse. Elle me dépassait d'une bonne tête, sa taille de guêpe et sa musculature lui attribuait un déssein d'athlète, alors que moi, j'étais un peu trapu et mes hanches saillies provoquaient la collision des voitures, le centre d'admiration de tous jeunes pubeurs voulant s'entretenir avec moi et mes fesses semblables à deux pastèques rebondissantes et très bien déssinés. Les progénitures de ses deux races qui s'éforçèrent jadis de cohabiter, sont généralement doté de ce type de postérieur. Elle m'étira jusqu'à la sortit et Stéphane guilleret, sautillait en tirant la jupe de mère. J'attrapai mon sac à dos dont son contenu m'importais le plus, puis le bagagiste fit le reste de la besogne jusqu'au taxi.  Nous prîmes place puis le conducteur vida les lieux. Les forêts boisées se défilèrent devant moi, j'avais atterris sur une île méconnue,  mais mon être fut extasié devant se charme fantasmagorique qui s'exhalait, je retrouvai ce confort jamais conquis. Mon instin m'exhortait à exalter Cette beauté. J'éssayais de me refouler,  mais ce fut vaine, puisque ce sentiment me surpassait, j'étais héberlué, je ne m'y attendais pas, une sensation d'extrême appartenance au tréfonds de moi me liait avec cette endroit magique. Le vihicule s'arrêta devant un mur de roc, fortement consolider, ces constituants n'étaient guère dissimulés car le roc et les pierres nus qui me semblaient peser une tonne sautaient aux yeux, plus loin on découvrait une forte barrière, sévèrement érigée et peinturlurée de noir d'ancre. Ma mère pris le  devant en portant sa main à un machin doré, elle pianota soit des chiffres ou lettres que je ne pus distinguer car Stephane ne cessait de remuer, il était fixé au mur à cette effet. Il émit un vrombissement sonore et dans un déclic surprenant, elle s'ouvrit, une cour majestueuse, immense me laissa sans voix, je pénétrai lentement en observant minutuesement les alentours. Occulté dernière ces solides remparts, un antique manoir se dréssait devant moi, terne d'apparence car les couleurs appliquées revêtes d'un suranné. Les fênetres au carreaux larges très hautes étaient face à l'horizon, ce qui permetrait à tout occupant d'admirer un couché de soleil avec une béatitude extrême. Je repossai Stephane qui d'un bond trépigna plus fougueux que jamais. J'aboutis sur le palier et pénétrai dans le vestibule, époustoufler, je progréssai dans mon excurssion à pas feutrer comme si je marchais dans les airs. Mon adulation était indescriptible pour cette bâtisse tarabiscotée d'objet antique tel un musé de fossiles. Des tableaux marquant des siècles populaires de l'histoire, des peintres tel picasso furent gravés sur ces tableaux rehaussant les périodes exautiques de l'art. Les fauteuils recouverts d'un soie écarlate affriolerait tout friand de couleur vive. Une table basse faite d'abat-jour et de vitre rutilante garnit de bibelots désuets et d'autres objets dont le coût fut standard et inévaliable, d'une grande beauté, plus loin on rencontrait la salle oú les convives se partagent le potage et les mets exquis d'après mon estimation pour cette demeure. Des pas atteignirent le vestibule ainsi que les chahuts de Stephane et d'Agie. Mère nous donna toute les instructions plausibles pour égayer notre séjour, je partagerai ma chambre avec Agie et Stephane dans la jupe de mère ce qui leur est coutume. Avec Agie dans la même chambre ce fut une quasi-certitude que ces vacances me complairont. Je m'installai dans l'une des chambre à l'étage d'oú j'avais jeté mon dévolu dès ma venue pour sa haute fenêtre, je déballai mes effets et les ordonnai sur les tabourets qui fussent à ma disposition, un placard assez imposant placé à proximiter du lit confotable que je partagerai avec elle. Je m'affalai dessus en scrutant un arabesque poussiéreux, je démangeai instinctivement une jambe en me mouvant. Je me redressai en attrapant un chair de poule que j'avais déjà entamé. J'entendis cogner à la porte et d'une voix aigrelette j'obtempérai à ce que l'inconnu ait accès à ma chambre. Agatha y entra tout en ayant soin de refermer la porte, afin de préserver notre intimité, elle me bassina avec ces questions mais je restai impassible à chacune d'elle.
-Allons Dorothé pourquoi fais tu cette tête d'enterrement? tu décrépiras avant tes 18 ans ma poule, tes traits s'étirent déjà hasarda-t-elle à me dire tout en essayant vainement de réprimer un éclat rire.
Je la regardai avec le plus grand sérieux qui s'avère incoercible, puis dans un éclat de rire bruillant je me glissai sous la couverture. Agatha me grimpa dessus en me chatouillant
-Qu'est ce qui te pertubes autant la belle au bois dormant
-Rien qui puisse solliciter une aide venant de toi répondis-je d'une voix nasiarde car le drap me recouvrait entièrement. En outre arrête avec ce speudonyme hilarant veux-tu? ajoutai-je en me mouvant.
Toi arrête de t'exprimer comme un livre, ta prétention m'exaspère
-Ouais, ouais je vais parler comme à l'ordinaire approuvais-je en montrant le bout de mon nez
-vaut mieux que tu le fasses reprit-elle en me libérant les Jambes, pourquoi ne pas explorer l'île tant qu'on y est Dorhoté?
-Mettre le nez dehors ne me dis rien qui vaille Agie, faisons plutôt une partie d'osselets pour voir qui assura la défaite
-C'est tentant, jetons nous à l'eau
-T'es satisfaite de ce langage Miss Hector? Quetionnai-je en extirpant les os qu'elle recupére habituellement des animaux avant leur cuisson de son malle
-Ben, sur un échelle de 1à 10 t'atteinds presque le maximum."On ti éfò toujou(créole). Ajouta-t-elle dans notre langue natale.
Le jeu débuta avec entrain, chacune marquait des points et c'était ainsi jusqu'au crépuscule, il battait son plein et nous nous esclaffâmes à tout bout champ quand ça devenait un peu plus délirant. Le noir envahissait la chambre quand on opta pour la serie Jack l'eventreur qui alerta Stephane qui filait en douce pour s'emparer discrètement du fromage fondant que la cuisinière d'un certain talent mais sans altérer celui de ma Mia cordon bleu hors pair, conservait dans le Frigidaire. Tout le manoir s'endormit à cette heure indue, encore consciente j'ouvris les pauprières pour mieux distinguer la silhouette d'un homme escogriffe qui étteingna la télé. Et ce fut le noir complet.

On ti éfò: une petite amélioration.

Mystère d'un royaume Où les histoires vivent. Découvrez maintenant