Un don Juan trop à Mon goût

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Merci à vous tous qui aviez lu Mystère d'un royaume, j'espère que ce nouveau chapitre vous enchantera. Je vous aime... Julia

   Je programmais ma fuite à travers un rêve agréable, quand des pourpalers incessants qui, me parvenant jusqu'à la chambre me réveilla, c'était comme si l'on discourait car ça n'enfinissait point. Je me résolus à descendre, mais je fus disgracié car je serai encore en compagnie de mère, par conséquent, je devais connaître la cause de cette galvanisation, on dirait que ma curiosité était plus vive que le regard noir de mère qui rôde partout oú je me rends, une vraie casse-pied. Je descendis les marches à pas de louve pour que nul ne soit alerté par ma présence. Debout sur la troisième marche branlante, j'observais tous les va-et-vient de chacun. A la vue d'une dame qui ne m'étais guère familière,  mon sang ne fit qu'un tour,  elle ne m'étais point méconaissable, mais une affection indicible croissait en moi. Captiver par leur conversation, je distinguai qu'elle avait les traits de ma mère, comme par instinct, elle porta ses yeux sur moi, je fus estomaqué par ce regard impromptu. Avec frénésie, je voulus de dos rebrousser chemin, je manquai la dexième marche comme la troisième fut branlante, j'attéris dans la salle à manger dans une rude chute de rouler-bouler. Une pluie de rire m'acceuillis, je me relevai abruptement, ayant le tournis je chancelai un peu.
-vous-êtes souffrante ma chère? vous n'aviez pas été trop secoué par la chute? Me questionna l'inconnu l'air apitoyé
-ne vous inquiétez pas madame, je peux m'en sortir répondis-je presque en état de divagation
-je l'espère bien ma chère ajouta-t-elle en me détournant du regard pour continuer son laïus pétillant. Mère me foudoya, j'ai cru un instant que ses yeux de louve allaient lancer des éclairs, mais se ne fut guère le cas.
D'une main je dépoussiérai mes fesses encore douloureuses. Je me dirigai vers Agie que je remarquai à l'autre bout de la pièce, précisément dans l'embrasure de la Salle de séjour, en train de bavarder avec un jeune homme qui m'attira fort l'attention par son physique dément, oú a-t-elle bien pu dénicher ce charment garçon? pensais-je à haute voix. Je l'interpellai pour l'avertir de ma présence. Et il se tourna, ma respiration s'estompa sur le coup! Il hocha la tête et je découvris un visage d'une beauté féerique, ses grands yeux gloques d'un bleu pouvant fourvoyer n'importe quelle femme car on ne pouvait déduire s'il était vert ou bleu. Tantôt l'un ou l'autre, ses lèvres vermillonées et minces laissaient entrevoir ces canines d'une blancheur étincellante telle la neige un soir d'hiver, son long nez aux minces narines était légèment aquillin, et ses yeux surmontés de sourcils broussailleux et noirâtres telles les plumes de jais d'un corbeau rendues soyeux par une pluie battante, quoiqu'il méritait une bonne séance d'épilation!  mais ça m'importait peu. Les longs cils à peine perceptibles identiques aux sourcils agrémentaient ces beaux yeux capable de lancés des brèses dans la colère comme dans une joie intense. Ces cheuveux bouclés ébouriffés semblaient être négligés mais la couleur d'ébène qu'elle projetait contribuait également à sa beauté.  D'une taille parfaite, néanmois il était trop svelte, et son épiderme d'une blancheur à faire détaler un aliéné,  mais son teint fut assez coloré quoique cette pâleur insolite qui me rappelait fort bien le prince des ténèbres eût-on dit "Dracula", mais je rêvais en couleur. Je ne saisis un traitre mot de ce qu'il avançait car égarer par sa face je lui serrai les phalanges tel un robot programmé à cet effet. Je recouvrai mes esprits et perçus une voix de stentor quoique atténuée en l'occurence mais un hurlement de sa part sera fort redoutable avec une pareille voix.
-Dorothé je te présente Nathan Morganshter.. Un truc comme ça. Il accompagne la dame qui discute avec ta mère dit Agatha un peu interloqué par mon comportement
-enchanté jolie fille, se présenta-t-il en adoucissant sa voix, puis s'inclina pour embrasser le revers de ma main
-euh... Idem répondis-je laconiquement car les mots s'envolèrent, qu'ils sont ingras! en cette occassion fort propice ils me laissent sans voix
-est-ce vous qui aviez trébuché dans les marches? s'enquerit-il déterminer à savoir
-ouais répondis-je gravement
-ah! Tout le monde à bien rigoler ironisa-t- il pensant que ça m'amuserais
Je fronçai les sourcils en boudant, mes traits tirés d'irritation
-vraiment! dommage que ce ne soit pas un spectacle, clamai-je tout en retirant ma main qui demeurait entre les siennes
-vous semblez être contrarié par cette plaisanterie?
-évidemment que je le suis, car je pouvais me briser une jambe en chutant dans les éscaliers
-vos arguments son juste, veuillez pardonné mon indiscrétion s'inclina-t-il encore plus
Je fus consterné par sa cordialité des plus surprenante. Voulant encore baiser ma main je la lui cédai volontier. Nul ne m'avais fait la révérence depuis que mon père ait laissé notre domicile. Aucun garçons ne m'avais autant impréssioné, car la plupart de mes courtisans me désintéressais Faute de leur manière puérile, médiocre, fort tendance dans mon pays. Je le saluai une dernière fois tout en me retirant, je regardai pardessus mon épaule, et le vis en train de me reluquer le derrière. Je pressai le pas pour rejoindre Agie qui tenait la main de Stephane. Quand je reussis à gagner les pas de cette dernière, je lui susurrai quelques mots à l'oreille et elle me suivit. Nous nous affaissâmes sur l'herbe frêche qui servait de terrasse à cette vaste cour quoique je n'ai guère eu le temps de tout explorer, puisqu'il est immense ce manoir. Agie décelait mes idées et s'enquit sur le sujet, constatant qu'elle à tout deviner j'accouchai
-Comment as-tu fais pour avoir une si longue conversation avec lui? débitai-je calmement
-Pas grand chose, mon mouchoir étant tombé par terre, je m'appretai à le ramasser, quand quelqu'un le fit à ma place, nous nous présentâmes et tout en me remettant le mouchoir il s'enquit sur mon âge et comme Stephane se trouvait non loin de la salle de séjour. Il me demanda si j'avais un lien de parenté avec ce petit. Et ce sujet la amena en d'autre
-Ben, il me parrait étrange,  pas toi? Questionnai-je le poings à la bouche
-Non, le fait de regarder trop de films d'horreurs te porte à confondre la fiction à la réalité repond-elle en portant son regard sur une hirondelle qui virvoltait
-Ce ne sont que des bobards que tu me sors là, dis-je hautainement, car il n'est pas net ce jeune homme.
-Je sais ce qui te tracasse Miss Andrews, tu trouves qu'il est à ton goût, tu n'aurais jamais imaginé qu'il serait acro à la monarchie comme toi, alors étant une égocentrique intraitable, tu veux me faire croire qu'il n'est pas net
-Petite rabat-joie, ajoutai-je toumenter par ces dires qu'elle s'hasarda à me cracher en pleine figure, la seule qui me connaissait et la seule que je ne pouvait enduire en erreur. Elle avait tout compris sans même poser de question.
Je me redressai car j'enragais, je préferais m'éloigner car la seule chose qui m'animais était l'envie d'étrangler Agie qui se coucha à même l'herbe avec toute sa nonchalence, la chance n'était nullement en ma faveur puisqu'en cheminant sans regarder devant moi, je me heurtai à "Dracula aux sourcils touffus" je roulai des yeux tout en m'empressant de me relevai
-Excusez-moi chère demoiselle, je n'avais pas prévu cela
-Moi non plus. Tombé encore sur vous serait ma dernière pensé
-Vous detestiez à ce point ma compagnie? Me questionna-t-il l'air grave
-Euh... Certainement pas, vous m'aviez couché par terre involontairement bien sûr, et ça me rendait perplexe allégais-je en mordillant ma lèvre car sa présence m'exaspérais au plus haut point. J'adorais jouer à la contesse, mais "Dracula"avait ça dans la peau, et je ne voulais guère partager cette afinité avec lui, me résignai était ma seule alternative car il en fut déjà doté.
-Alors, je serai fort aise de vous tenir compagnie quand vous le desiriez miss... Pourriez vous me dire votre nom de familleme demanda-t-il en faisant preuve d'une placidité délicieuse, ses yeux qui cillaient à chaque fois que le vent troubla sa vue me subjugais
-Andrews, plaçais-je d'une voix à peine audible, je tombais presque en pamoison devant sa si belle frimouse, Dorothé Andrews ajoutais plus fermement en reprenant le dessus
-Joli prénom, Dorothé! Réitera-t-il, vous ne trouveriez aucun inconvenient à ce que je vous surnomme princesse, vous aviez l'élégence et la beauté d'une princesse, je vous trouve fort à mon goût.
À ce mots, je devenu tout à coup mutisme car je ne savais quoi répondre à ces propos qui comblaient mes rèveries
-Merci pour votre gentillesse m'éfforçais-je à balbutier
-ce fut un plaisir de vous avouer mes pensés princesse ajouta-t-il pour clore ce moment en aphotéose, sortait-t-il d'un conte de fée? Me demandais-je intérieurement. Il baisa encore une fois la même main qui fut en proie à de nombreux baisers de sa part. Puis s'éclipsa.
-Agie venait vers moi avec un malicieux sourire sur les lèvres tout en secouant machinalement la tête.
-quoi?   Clamais-je d'une voix enjouée
-j'ai remarqué que t'es tombé nez à nez avec....... Elle me regarda du coin de l'oeil et je compris
-"Dracula" Agie repetai-je dans un éclat de rire qui la contamina
-Mais comment t'as su que je l'ai asigné d'un pseudo
-Malgré ton langage livresque, je vais te dire, je te connais comme si je t'avais conçu Dorothé, alors deviné que tu l'as surnommé d'un quelconque pseudo est la moindre des choses
-vient là que je te tus plaisantais-je en l'étreignant. Mon..mon langage est nosif! M'exclamais-je comme trouvant une idée farfelue
-tu veux dire quoi par là?
-tu parles aussi comme un livre, avant c'étais nettement different
-Ouais Ouais  cause toujours. Si tu faisais partie d'autre monde, au lieu d'avoir une quelconque altération, tu te serais transformé en livre ajouta-t-elle en suivant ces mots d'un fou rire.
Elle m'emprisonna  le cou avec ses bras et moi, je fis pareil autour de sa taille car atteindre son cou de Signe ne se fera pas de sitôt.

Mystère d'un royaume Où les histoires vivent. Découvrez maintenant