Ma maladie

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  Je m'efforçai à prendre l'air malgré mon visage d'une extrême paleur qui vire presque au verdâtre,  la bouche exsangue et les traits empreints d'une lassitude implacable.  Enfermé dans cette chambre, des idées plus abracadabrantes les unes que les autres se substituaient dans ma caboche jusqu'à altérer mon teint, j atteingnais une phase de défaillance mentale car mon esprit abîmé fut au bord d'une inextricable précipice. Toute sorte de pensés s'entrechoquèrent dans mon cerveau en effervescence. En franchissant le cadre de la chambre, je ne pouvais me résoudre au fait d'avoir vu un esprit et qu'il m'a parlé, elle me connaissait et m'affirmait des improbabilités! je laissais voguer mon esprit parmi les saugrenuités  quand je fus démesurément stupéfaite par l'entrebaillement  de la porte du grenier, qui jadis fut scéllé et clouté. Et le plus abbérant est qu'il ne possédait point de serrure alors elle ne pouvait être crocheter. Ma curiosité me poussa à y pénétrer nonobstant la singularité de l'évènement. Une pénombre pareille à celle de mon rêve prononça mon épouvante des lieux et un soubresaut mêlé de sueur parcoura mon dos froid. La pièce était démeublé, sans encombre totalement vide. Une lumière amoidrie sortie de nul part comme si on avait enclenché un interupteur me permetta de découvrir plusieurs enfonçures dans le sol comme si ce lieu fut en proie à de nombreux phénomènes paranormaux. au fond de la pièce, une silhouette malingre progressait vers moi, je plissai les yeux et la forme humaine devint plus ostensible, un viellard cacochyme atteignant une phase avancée de deliquescence pointait vers moi un doigt boursouflé traversé de gerçure, son visages décrivait fort bien ses afflictions, ses yeux vitreux creusés de cernes profondes étaient noircis et l'asthénie qui y paru me décontenança au point qu'un étau me boya le coeur, il baragouina quelque chose que malgré mon effort de comprehension demeura inintéligible par la tumescence de ses lèvres. Ce fut comme s'il était livré en propitiation, ses plaies et hematomes le prouvaient fort bien
Je fermai les yeux et vidai mon esprit, mon zèle à aider ce viellard malgré l'inssue de son mal et la cause de ses bleus réveilla en moi une puissance méconnue qui surhausssait mon humanité et je devins plus conciliante en apitoyant mon suplice impitoyable. Je visionnais  un satanisme inextingible à travers mes pauprières closent, comme s'il me transmettait ses turpitudes et ses irascibles vilénies. Je les  ressemtais et ils m'époignirent la peau comme si j'y étais en proie. Et tout à coup cette souffrance colossale s'estompa, comme si toute cette  hypocondre qui me martyrisait l âme et cette anthax des plus pénible devenait ataraxique. Ce satanisme que j'entrevoyais ce dissipa telle une volute de fumé qui s'exhala dans les airs afin de s'emmêlée aux nuages.
J'entrouvris les yeux par inadvertance, pour m'assurer qu'il y eut plus de phantôme souffreteux et fadasse devant moi, et que cette puissance qui se dégageait de moi resolverait le mal de ce moribond. Quand je fus encore plus pantoise que naguère à  la vue de Stephane quie souriait ainsi que la prostration dans laquelle je me trouvais comme si l'on m'avait fracassé le crâne.

- Dorothé! Clama-t-il alacrité, t'es malade. On t'attends là-bas, maman t'appelle

Je me dégageai de lui méchamment car stéphane était le pir des petits-frères et je l'abhorais, même s'il s'exprime le plus souvent en monosyllabe en débitant son baragouinage exaspérant. Je lui répondis avec intransigeance malgré mon teint hâve et le déclin de ma force.
Je me relevai du sol douloureusement par l'engourdissement de mes jambes ainsi que mes orteils anesthésiés. Je me sentais comme desacraliser, aspirer et qu'il restait que le rejet d'un corps blanchit et endoloris, on me vidait de mon sang intraveineusement et tous ces fantasmes et noirceur effroyable n'étais que le fruit de ces films d'horreur qui rendent filandreux mon esprit. Un stigmate caustique me triturait l'intérieur et je résistais du mieux que je pouvais. Peut-être devellopai-je une malade endémique et que mon corps ne supportait point l'intensité de cette fièvre. Mon organisme était empoisonné par le vent bactérien de l'île. Je me sentais meurtri, et ma peau reyonnante de jeunesse succombait à une marcescence irreversible, telle une plante en dégenérescence. Je vacillai jusqu'aux marches de l'étage et dans une chute de roulé-boulé j'attéris dans le vestibule quasi-inconsciente.

L'intervalle des battements de mon coeur avait reprit leur rythme régulier et l'intermittence ou même l'intensité démesuré fut de l'histoire ancienne, mon état était stable et ma peau sujette à une anthax et une fièvre anormale avait recouvrée sa température habituelle.
Je décillai les paupières pour distinguer les lieux. Pratiquement toute ma famille m'encerclait, médusé j'ouvris plus grand les yeux en me mouvant, ma nulaire était inséré dans un petit appareil dont j'ignorais le mom. Mes narines apréhendés par deux petits tubes qui assuront tant bien que mal ma respiration jusqu'à la stabilisée. J'étais recouverte d'une couverture à mi-ventre et habillé uniformément au autre patient, tout le beau monde me dévisageait, les yeux chargés de pitié. Les siens furent empreints d'amertume mêlée de ressentiment, ce qui ne m'étonna guère. Je repossai la tête sur l'oreillé en laissant échapper une sourde plainte. J'étais tout de même rasséréner de me voir hors de danger, car j'ai failli passer l'arme à gauche. Toutes mes délires se sont volatisés, j'avais connu une renaissance, de nouvelle pensée et perspective m'absorbais maintenant l'esprit, et même si j'étais encore fourbu et amoidrie j'aspirais quand meme à un authentique changement. Un sommeil substentiel m'enveloppa jusqu'au soir.

Mystère d'un royaume Où les histoires vivent. Découvrez maintenant