Une survie incertaine

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Cette soirée qui requiert la compagnie de mon oncle fut rayonnante car ses multitudes de plaisanteries qui fusèrent, réveillaient la joie des coeurs et des nombreuses dents blanches s'exibaient. Attabler côte à côte Agie grimaçait en me montrant la nourriture qu'elle mastiquait, ainsi que les légumes cramponnés entre ses dents, elle ne manque pas de manière celle là! mais je l'avais comment dire, travestie car son temps m'étais consacré. Et ça me plaisait des fois qu'elle décompose sa machoir en frankenstein et à révulser ses yeux de façon à me laisser percevoir que le blanc, et en outre entrouvrit sa bouche afin que sa salive suinte tel un zombi. Mais ce fut différent puisque cette escouade d'humanoïde qui chahutait se tasserait en constatant sa transmutation. Je la secouai, et elle reprit ses esprits.
Quand toute cette ration de nourriture fut engloutit, les servantes fort aimables desservirent la table, mais éludèrent néanmois les verres de wiski âpre qu'ingurgitaient nos ainés. Nous nous levâmes de table et dans une démarche enjôleuse issue de nos films préférés progressâmes vers un racourci decouvert lors d'un jeu à cach-cach. Nous rigolâmes jusqu'à nous uriner dessus et sanglotâmes dans des éclats de rire bruillants. Affaisser à l'ombre d'un manguier imposant qui était le principal ombrage de ce vaste domaine, on s'assoupit et dans un sommeil léthargique, nous n'apperçumes point que le crépuscule planait sur l'île, tout le monde se partagait un soupé au chaud près d'une cheminé, dans une atmosphère apaisante. Une plénitude embrassait tous les occupants de ce manoir excepté Agie et moi. Soudain un visage effrayable m'apparu et troubla ce sommeil. Je sursautai, éssoufler,  quand je repris mes esprits, j'eus conscience que des gouttelettes de sueurs encore chaudes telles des agglomérations suintaient de mon front. J'écarquillai les yeux d'ébahissement quand je vis cette obscurité totale, des ombres parcouraient les lieux et le brouillard blafard et aveuglant recouvrait tout même Agie dans son ronflement que j'abhorrais telment, changeant de position en gremellant. Je lui assénai une belle tape pour qu'elle puisse elle aussi, être abasourdi par la bêtisse monumentale qu'on eusse faite,  pas question de nous ruer jusqu'au manoir. Sinon cette relation atrabilaire que je Partage avec ma mère s'envenimera. Elle se réveilla dans une turbulance extrême comme si son âme avait quitté son corps, elle resta pantoise puis me bombarda de question.
-On est deux à s'embarquer dans ce foutue pétrin, affronter ma mère Agie est ma dernière pensé, il faut trouvé une échapatoire, un passage dissimulé dans le manoir. Son outrecuidance sera cette fois à son comble, elle me rouera certainement de coup. Clamai-je avec surprise. Je chassai cette idée de ma tête
-je me souviens même pas de cette somnolance subite Dorhoté. C'est comme si l'on nous avait drogué.
-Qui? le diable ironisais-je.
Dans un geignement d'angoisse elle se releva.
Nous nous avancâmes avec frénésie en attégnant les ramparts fort consolidés de cette désuette habitation dont les poutres et nombreuses fenêtre me firent tresaillie. Anyant soudain l'aspect d'un monstre dont les arbres qui les garnissaient me parus être des bras âpatés, cherchant à delecter nos âmes. Je me recroquevillai sur Agie dans un gloussement de terreur, toute cette imagination qui affluait ma caboche réduit mes jambes en compote. Dans un claquement de dent qui signifiait qu'elle avait elle aussi ses propres cochemars, elle me réconforta. Dans la noirceur épaisse nous progressâmes serrés l'une contre l'autre pendant que les brises glaciales nous frétillaient l'échine, le visage livide et la peau anesthésiée par le froid. Sans émission de lumière nous n'arrivâmes point à distinguer les formes biscornues des constituants de cette maison, une entrée me sauta au yeux et je préssai Agie, une lueur d'espoir de nous dépêtrer s'offrait à moi. Une brèche sans nul doute,menant directement à ma chambre d'après ma fenêtre,"pourvu qu'elle ne soit pas cloisonner"me dis-je confiante.
Nous nous précipitâmes vers elle, les ténêbres s'agglutinaient à l'intérieur de ce muret semblable à un antre satanique oú l'on pratique le vodou ce qui est fort courant dans mon pays. On dirait même qu'ils étaient palpables, je ne bronchai pas et Agie non plus. Demeurant dans notre position immuable, je devais solutionner cette question d'obscurité qui nous empêchait d'accélérer à notre chambre, sinon je le pairai de ma peau. Agie m'interpella d'une voix à peine audible, elle m'affirma ensuite qu'elle était munie de son portable, le faisceau nous pemettra de transiter malgré son intensité amoindrie. Je ne fus point sidéré par l'hostilité et la surabondance de poussières et de bestioles qui proliférait les lieux. Les murs délabrés et crasseux parcourus par des lianes et l'accroissements des mousses verdâtres par l'humidité, de l'eau crevassait le sol et on trébuchait sans s'en rendre compte dans des flaques d'eau boueuses. Les murs fissurés s'écroulaient fluidement sous le poids des années, des toiles d'araignés colonisaient cet endroit abandonné au sort de la nature et tel des haillons cramponnés au paroi, ils s'ébranlèrent sous le soufle sinieux du vent qui augurait cette seconde nuit qui fut pour moi la plus infernale. Adhérer tel des siamoises, Agie et moi malgré notre harassante marche et cette envie de se desaltérer, tenâmes le coup en veillant méticuleusement les alentours afin d'éviter la morssure de ces animaux inférieurs pouvant détériorer notre cas. Tout en plissant les yeux, j'essayai de distinguer des lampions de lumières mais ce fut plus terne, l'opacité du noir me brouilla l'esprit, j'eus soudain un haut-le-coeur et l'eau salée m'envayis la bouche.Mon estomac se contracta en  pleine circonstance desaprobatrice et ce remous pernicieux me dissociation d'Agie qui me  soutenu car je m'inclinai en comprimant le ventre,  je sentis que mes intestins s'emmelaient et ma trachée allait se rompre, une douleur des plus poignante m'assaillie le crâne. Tout mon corps en était atteint, comme si tous les fléaux du monde s'abattaient sur moi, j'étouffai un hurlement car étant dans les catacombes de cette singulière demeure  (cette endroit sous ma fenêtre servait bien de sépulcre... Supposais-je) le bruit pourrait réveiller toute la maisonné, ils s'appercevront que nous n'occupions point notre chambre et les ennuies s'en suivront, je luttai contre le mal et Agie me soutenue, son visage blème et ses pupilles dilatées car le sommeil ne cessait de nous tarauder.Mais elle sévertuait à le refouler.
Son desappointement et sa peur se peignirent sur son visage. Notre connivence surpassait tout, on s'intriquait toujours, puisqu'étant complice on s'attirait les esclandres telles des mouches emberlificotées dans des carrés de sucre. Toute tentative de nous disjoindre était vaine,  un lien indissoluble nous unissait. On était friande des même divertissements on partageait les même goûts de vêtements assortis à des chaussures, mais se soustraire des jeux nous étaient impossibles, malgré les présages de nos mères, qui débitaient à chaque fois que ces enfantillages seront succintes et que tôt ou tard, nos vraies préoccupations prendront le dessus et que tout s'estompera. À Dieu les couleurs qui agrémentent nos vies, mais pour nous, ce ne fut que baubard, car ensemble on vivait des moments inénarables.
On accélerait dans la noirceur, des pointillés de lumières semblables à des lucioles apparaissaient au loin, et s'accentuaient tant qu'on s'en approchait.Je me rendis enfin compte que c'était les lampes à gaz qu'on gardait allumées puisque les cohabitants detestaient le noir complet.Mon mal s'atténua et un sourire béat me réchauffa le coeur.Nous nous retrouvâmes au bout d'un couloir ténébreux, le noir fort épais le dissimula dans le manoir.nous empreintâmes discrètement notre chambre. Un lourd silence pesait sur cette intérieur et je ne crains que rien ne pourrait rompre leur sommeil de plomb.On s'en était sortit saine et sauve, cette sommolence insolite sous l'abre ne cessera de me turlupiner. Je me mis au lit malgré la pestilence de ma peau, j'ai frolé la mort ce soir.

Mystère d'un royaume Où les histoires vivent. Découvrez maintenant