En faisant de notre mieux pour rentrer, nous fûmes iné luctablement retardé par des pierres glissantes que l'on éludait précautionneusement afin d'arriver sain et sauf. Nous traversâmes la forêt sans aucun accroc malgré les hurlements de loups et les coups de tonnerre à fendre l'âme. En atteignant les murs imposants de ce manoir, nous constâtames que l'on était arrivé pile avant l'extinction des feux. Je pianotai les series de chiffres et le portail s'ouvrit dans un grinssement sourd semblable aux pas Lourds et ralentis d'un géant affligé. Le manoir était bruyant, et les gens s'activaient telles des fourmies dans leur nid, et quand ils me virent il se figèrent interdits et ébahis. Ma mère dégagea le passage et se dirigea droit vers moi, plus furibonde que jamais
-oú étais-tu Dorothé t'avais encore fugué, pensant que ton père pouvait venir te récupérer pour te ramener. On a appellé tous les postes de police du coin, tout le monde était éffrayé à l'idée qu'un malheur pourrait t'arriver sur cette île inconnue
Je reconnaissais qu'elle n'avait pas tort car l'éffroie etait peinte sur tous les visages, mais pas la peine de me faire une pareille avanie, mais sa litanie se poursuivait
-t'es qu'une jeune fille flegme, insouciante qui n'en fait qu'à sa tête, ne voulant pas tenir compte des réelles circonstances qui nous accablent, je te pris de cesser tes enfantilages, ta nonchalence et soit plus prospective, arrête avec ta fugacité!
Elle haussa telment le ton que tous sursautèrent car sa voix fusa tel un grondement suraigu, et tourna les talons sans tenir compte des personnes environnantes, elle progressa jusqu'à l'étage et disparait. J'expirai tout en abaissant ma poitrine comme désanvouté, comme si j'étais sur l'emprise maligne de ma mère. Natan avait pris racine près de moi, pétrifié par la honte que lui inspirait ma mère pendant son sermon puisqu'elle l'avait dédaigné sans même demander le plus piétrement possible ce qu'il faisait à l'intérieur
Je le ranimai car il paraissait sombre dans une réfléxion sans fin.
-Natan je te remercie pour cette merveilleuse journée qui fut néanmois cauchemardesque à la fin, et bienvenu dans mon univers.
Pour lui témoigner ma gratuité je le pris dans mes bras, je m'épris enfin de sa présence et concéder à son amitié, une intéraction parfaite. "Dracula aux soucils touffus" fut inscrit dans mon répertoire de bienfaisance. Car seule une personne qui vous apprécit s'armerait de courage pour faire face à cette exclandre sans prendre ses jambes à son cou.
-jamais de ma vie, j'ai assisté à une pareille scène mais il faut une première fois à tout, jeune demoiselle je vous souhaite une nuit peuplée de rêve enchanté. Et faite moi signe si vous désirez faire une autre escapade flippante. Ajoute-t-il dans un oeillade
-idem mon cher, je n'y manquerai pas
Puis il disparu dans le cadre de la Porte principale, un sourire se déssina sur mes lèvres, malgré l'acharnement de mère sur le fait de prendre mon existence en main. Mes afflictions et l'absence de mon père me déchirait trop le coeur pour porter ce changement radical, je suis encore qu'une petite fille qui sollicite la tendresse de ses parents. Je me ruai jusqu'à ma chambre, pris une douche et au lit, Agie sommeilait déjà comme une masse et jet n'avais qu'à faire autant.
Mon sommeil fut de courte durée car je me reveillai assez tôt, le gris de l'aube qui poind à ma fenêtre m'attira, je fus hypnotisé par ce ciel dont les nuages sombres se dissipaient pour que les couleurs teintées de rouges puisse réhausser cette matiné qui vint réveillé la terre endormie, mais la nature était encore terne, la rosée presque imperceptible suintait sur les feuilles fines et allongées, d'autres plantes dont leurs noms m'échappèrent qui, ressentant la clarté du jour redeviennent déhiscentes. Le gazouillis des oiseaux et le beuglement presque inaudible des cabris dans le confin et le souffle du vent sillonant les lieux telle une mélodie renaissante accentuait cette beauté extatique.
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Mystère d'un royaume
ParanormalIberné dans ce goufre inextingible, l'esprit lévitant dans l'espace temps, sorte de purgatoire d'oú cet esprit débonnaire comme létargique livrait un combat perpétuel avec son subconscient. Une hantise s'extériorisant en judaïque, l'enfer comme tré...