Agie vint me visiter quand la nuit voila l'hopital de son menteau parsemé de lumière douce et apaisante, elle m'affirma que j'avais contracté une fièvre due au rude vent et la poussière microbienne de l'île, et que mon organisme fut gravement atteint par l'intervention tardive des adultes, le docteur a aussi mentionné ajoute t elle, une latanie emphigourique que je ne cessais de réitérer, une langue inconnue, des baragouinages probablement, j'étais peut-être paranoïque et qu'une assistance très sérrées me devrait être accorder ainsi qu'une prohibition ultra-rigide sur toute diffusion paranormal ou fictive ayant une certaine influence sur mon psyché. Et quant à ma santé, une alimentation minutieuse suite au régime prescrit par le medecin ne basculera plus, tout du moins si on surveille mon cas. Je rentrai au manoir deux jours plus tard, après Mon traitement exhaustif et la désintoxication de mon estomac. Ma chambre était ratissée, nul trace de film d'horreur, de chair de poule. Tout était d'un blanc terne, astiquée et époustée à souhait, une discipline parfaite mais qui constituait une sorte d'ambiguité pour moi puisque je detestais le rangement. Mais ma santé le recommandait, alors je devais tout de même m'y faire, tout était passé au peigne fin. Je considérais le diagnostique du medecin comme érronée car mon intuition infallible me disait que toutes ses visions et afflictions, la transmission de pensé et toute cette puissance dynamique ne fut point symptôme de folie, mais ils demeurèrent tout de même coquecigrus.
Des semaines s'écoulèrent et mon changement radical s'accroissait au point que mon amitié avec Agie me tint qu'à un fil. Je me laissais absorber par des rugueuses besognes, le travail devint mon credo, je ne riais plus, pas même l'ombre d'un rictus, j'accompagnais ma mère à l'usine de mon oncle. Je traitais des dossiers car ma mère avait connaissance de mon intelligence et de ma clairvoyance. Je devenais une adolescents zélée, perspicace, prospective et pragmatique de surcroît. Et la mésestisme que ma mère avait à mon endroit ne faisait que décroître, la Dorhotée désinvolte, nonchalente, grivoise fut antérieurement enchainée, et les chaudes couleur de jeunesse et la liberté fut exclus à tout jamais, même mes heures de rémittence devenait immuable au travail, car je me meurtrissais le cerveau afin d'éluder le flux de mes réminiscences. Tantôt attristant et vitupérant. Je m'
efforçais notamment de plus pensé à Natan car cette escamouche effarouchante entre moi et ses amis, surtout ce Felix d'un prosaïme horripilante voulant se travestir en noble prématuré, un jeune homme licanthrope et discourtois m'a fait subir un tel affront! Agie ma soeur et complice qui me suivait dans mes délires se disjoignait de moi lentement car prise dans mes traveaux qui constituaient la seule drogue à mes hallucinations, je ne remarquais point qu'elle se languissait de notre amitié, j'étais dorénavant la version typique de ma mère en plus jeune, quand elle m'adressait au sujet de nos jeux et causettes habituelles, mes réponses furent sèches et malgré sa voix adoucie qui persistait, mes répliques devinrent plus rudes et traduisait bien Mon irrespect, une antagonisme que moi-même générais entre nous pulvérisait le coeur d'Agie. J'en avais nullement conscience puisqu'une adrenaline rendait mon animosité écarlate, m'astreindre au travail était tout de même précoce! Mais croupir dans une asile était le pis. Je connaissait Agatha, et cette inimitié accablante la tuai à petit feu. Rentré chez elle était impossible jusqu'à la fin de notre villégiature.
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Mystère d'un royaume
ParanormalIberné dans ce goufre inextingible, l'esprit lévitant dans l'espace temps, sorte de purgatoire d'oú cet esprit débonnaire comme létargique livrait un combat perpétuel avec son subconscient. Une hantise s'extériorisant en judaïque, l'enfer comme tré...