Je recroquevillai mes jambes au niveau mon estomac, son impassibilité et l'hermétisme dont il faisait preuve, me surprenait, car le plus souvent, les gens prenaient la route avec une humeur enjouée, pas cette tête de détéré, j'ouvris une parenthèse sur la nature en me détournant de son septiscisme, les arbres se succedèrent vertigineusement comme si la terre faisait d'inombrable tour sur elle-même et cette verdoyance si prononcée des arbres, je me penchai hors du véhicule pour consulter le Sol primaire bondé de caillout qui bondissait l'automobile, puis sans m'en rendre compte, il s'engagea sur une route transversale, comme alambiquée. Ce qui fut succint après un rebond qui scusita une exclamation de ma part. Il me regarda, les yeux subitement illuminés et prononça quelque mot en montrant des dents.
- Je t'enmène chez moi.
Et ce fut tout, il n'ajouta rien. Il devenait maintenant laconique, puis son taciturne reprenait le dessus. Je ne disais absolument rien. Ben je n'ai jamais conjecturé l'endroit ou je voulais me rendre, et chez lui n'était pas une si mauvaise idée, et peut-être que ces parents seront abscents. Au milieu de toutes ces reflexions puériles, je fus prise d'une extrême vélléité, j'étais déterminé à prendre le risque. Mais et si ma mère rentrait avant le crepuscule? elle ne serait plus billieuse mais éclatera et son opiniâtreté sera démesuré. Le mal était déjà fait, cette escapade fut irreversible.
-Natan, tu crois que ma mère serait tout à fait furieuse si elle constatait mon abscence du manoir?
Questionnai-je d'une voix creuse et adoucie
l'air amusé, il oscilla de la tête et me répondit entre deux tentatives de rire incoercible-Je pense que oui, après le scandale dont j'ai été témoins. Ta mère sera d'autant plus rude avec toi.
Je devins morose après avoir été attentive, je m'attendais à une réponse beaucoup plus euphémisée, je fus désapointé puisqu'au lieu de me rasséréné il ajouta de l'huile sur le feu
-Mais c'est pas la peine de t'en faire puisque d'après mes pronostiques la ville est fort loin de notre modeste campagne. Vira-t-il de soufre-douleur au parfait antalgique. Je le toisai et retrousser ma bouche ostensiblement, je maugréai entre les dents.
- T'avais pas besoin de m'atrophier le coeur et m'hérriser jusqu'au moindre de mes cheuveux et pour ensuite me mettre en confiance.
- Ben, c'était juste une plaisantrerie! t'es du genre pussilianime Dorothé Andrews.
- Non! dis-je atrabilairement, ta supposé plaisanterie m'a laissé un goût amer, ce fut très sordide de ta part mon cher montai-je sur mes grands cheveaux
- Alors, finissons de visiter ma demeure, et ce jusqu'à ton retour chez toi ce sera une trêve totale de blague
- J'adhère plutôt à celà retorquai-je séance-tenante.Nous atteignâmes notre destination quelques minutes après notre escamouche qui assombrisa Nathan jusqu'à le rendre définitivement taciturne, ces traits toujours rayonnants et ses nerfs d'acier furent de fer car sa bonne mine resta immuable. Je descendis de la voiture et il me tenna jusqu'après la portière, ensuite m'indiqua le chemin à suivre
Mes yeux rivés sur une poutre imposante dont les pierres cimentées étaient taillés grosièrement, quand je découvris en la dépassant une villa somptueuse qui incarna l'authencité et la nouveauté d'un 21e siècle. Une térrasse aux multiples fleurs déhiscentes, une balustrade dotée d'un escalier, cette demeure fut échafaudé à l'ombre de deux arbres majestueuses, un amandier dont les racines insérées dans la terre eu des branches assez longues et des feuilles larges pour ombrager et sauvegarder la villa envers et contre toutes intempéries. L'autre un manguier dont les mangues d'une succulence exquise accroisserait la ténuite appétit d'un anorexique.- Ma nounou a prit un congé sabatique et ne reviendra pas de sitôt. Ma mère à solliciter la surveillance de ta tante qui m'épie à chaque seconde même sur le net. M'informa-t-il en farfouillant ses poches. Après avoir dévérouiller la porte, il me saisit par la taille et m'introduisit, cet intérieur avait une discipline pompeuse propre à un musé, un lustre exhaussé au plafond estampillé de dorure le sol reluisait sous l'effet de la luminosité un peu tamisé de cette lustre et d'autre point de lumière. Un escalier donnant à l'étage portait atteinte à mes yeux par ses inombrables marches d'une grande ingéniosité.
L'étage comportait de nombreuse chambres attenantes, un hall menant à un autre balustrade permettait d' entrevoir un vaste jardin argrémenté de chute d'eau artificiel, il m'étira ensuite vers son univers individuel.
Sa chambre contrastait des autres pièces, une vraie pagaille relative au homme y planait, des gadgets électriniques fourmillant les bureaux, écouteurs et radios superposés, une bibliotèque assez restreinte exposait des livres dont les noms de grands littérateurs réveillèrent mon étincelle de lectrice. Son lit encastré dans une alcôve était ordonné à souhait, les taies d'oreillé gris clair ainsi que le drap dont les pointillés à sa surface ressemblait à des gouttelettes de sang coagulés. Des rideaux dont les extrémités étaient amarrés en noeud papillon pendaient par dessus le lit et dans ses replis on entrepercevait des fenêtres dont les carreaux en vitres teintés réfléchisaient une lumière terne assombrissait la chambre. Le sol de sa chambre était similaire au reste de la maison reluisant et opalescent. Mes yeux parcouraient chaque intervalle et interstice de cette chambre, le papier peint bleu, où les caricatures de footballeur tirant leur but était disséminé. Voyant que mes yeux scrutait nerveusement la fenêtre, il se rua vers elle et contracta l'espagnolette et dans un bruit de clapotis, celle-ci s'ouvrit. La clarté rougâtre du soleil inonda la pièce, il s'assit ensuite nonchalamment sur le lit. Une bouffée d'air frais s'insinua en sillonnant tout sur son passage.
VOUS LISEZ
Mystère d'un royaume
ParanormaleIberné dans ce goufre inextingible, l'esprit lévitant dans l'espace temps, sorte de purgatoire d'oú cet esprit débonnaire comme létargique livrait un combat perpétuel avec son subconscient. Une hantise s'extériorisant en judaïque, l'enfer comme tré...