surprise

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-Comment t'es arrivé à bousiller le verre malgré la distance du vestibule à la cuisine?

Questionne Felix tout en retenant le bras de son ami Marcus qui ne cessait de me dévisager comme surpris

- La magie idiot, alors la négresse bestiale à user de sorcellerie pour t'apprendre à la respecter gros con. Retorquai-je en écarquillant les yeux tout en intensifiant ma voix, j'étais sacrément en rogne

-Et si tu oses prononcer même un infime mot, continuai-je, je t'égorgerai et ton sang servira de festin aux loas Felix

Un tremblement le parcoura et comme prise de panique il s'enfuit à la vitesse de la lumière. Les attérés restaient figés, je remarquai que ce Marcus qui me dévisageait, c'était volatilisé bien avant Nathan. En bougeant un membre les autres prirent aussi la fuite.

Nathan qui médusé me regarda sans ciller, ces sourcils hauts joignaient presque son front et subitement il pouffa de rire en se tordant le ventre, moi je restai impassible à ce qui pour lui était drôle, Les meurtrissures qu'avait proféré ce soit disant Felix, m'avait bafoué, et mon esprit submerssif se laissait abîmer dans cette question de préjuger. J'étais d'autant plus fier d'être mexicaine qu'Haïtienne et je refusais de m'attacher à cette île  nonobstant son idylle beauté. Je m'assombrissais et cette étau qui m'éppoinçonnait le coeur, je n'en pouvais plus de ma mère de ce rascisme à l'égard des miens. Puis je m'évanouis, Nathan ne voyait pas que J'étais dans les pommes, tant qu'il riait sous l'effet du pleutre geste de Felix.

-Dorhoté, le crepuscule commence à tout recouvrir, il faut que tu te lèves. Tu pèses une tonne, il m'est difficile de te soulever ma belle.

Voyant que je ne bronchai pas telle une fille en syncope il se résolue à me porter jusqu'à la voiture. Je repris connaissance quelque minute plus tard, j'étais faible comme si j'avais dépensé une force surhumaine, mes yeux me torturaient. Et soudain tout me revient. L'éclatement du verre, les opprobes des congénères de Nathan, je le fulmunai du regard, comme j'étais faiblarde, je l'ordonnai sur un ton sec de me deposer chez moi. Puis je me rendormis aissitôt. Nathan qui a jugé préférable de se taire, conduisait placidement. Il aboutis au manoir avant même que le soleil ait quitté ma fenêtre, sa main douce et sa voix de stentor rencherit m'interpella afin de me réveiller, en sursaut j'ouvris Les yeux et reconnut Nathan après mainte divagation.

-  T'es au manoir et d'après le calme qui y règne ta mère n'y est pas, t as peut être contracté un mal, puisque tu t'es singulièment affaiblie, il te faut du repos.

- Merci pour ton attention repondis-je sèchement. Et encore merci pour cette écoeurante journée. Tes amis sont très aimables, et je me demande s'il n'y a pas une partie d'eux en toi. Dis moi qui tu fréquente, je te dirai qui tu es.

Je ne lui laissai même pas le temps de s'expliquer, je fermai rageusement la porte de son véhicule, il me hela et moi, impavide  déterminé,  je fit irruption dans le vestibule du manoir.

Cette nuit fut blanche, car le sommeil qui s'était réfigié je ne sais où, ne voulait guère s'emprendre à moi, ma tête s'engoufrait d'intérrogation concernant ce verre brisé sans agent pour l'apréhender, sans presence du vent, sans aucune chute puisque les résidus joncheraient indubitablement le sol! mais tapisseraient plutôt l'évier. Alors toutes ces conjectures se rapportaient à moi, une puissance quelconque m'avait asservie et elle s'est émanée par l'intermédiaire de mes yeux et fissurer le verre jusqu'à la détruire. Mais cette histoire est tout à fait illogique, presque insolite, et la seule hypothèse propre à en tirer est que..que j'ai des pouvoirs.

- Non, Dorothé si t'atteint ce stade là, on t'enfermera dans un hospice d'aliéné. Ce Felix à cru que j'ai usé de magie pour réaliser  ce exploit, peut être un petit coup de pouce de la nature, pour punir cet idiot.

Je me soulagai un peu la conscience en substituant mes doutes par une apaisement cohérente. Mais je deumerais pas rassurer, je me promis qu'avec le temps j'oublirai ce moment abbérant, enfin une infime beatitude vint me soustraire ce poids qui semblait m'enkyloser l'esprit.

Mon sommeil sans rêve était à son zénith quand subitement une lumière fulgurante et inouie m'apparut, cette lueur terassait les ténèbres qui s'agrippaient à ma peau et tous s'éloignaient de moi frénétiquement comme si j'en fus soudaiment imunisé. Une femme dont les halos semblaient provenir d'elle s'avençait délicatement vers moi et constatai qu'elle était elle-même cette iminente clarté. Elle me parla d'une voix d'outre-tombe, sombre et glacée tel un echo de tambour lancinant. Il affirma que mes pouvoirs était d' une réalité dès plus concrète et  le jour de l' éclosion de cette vérité était inexorablement proche."Ne t'affole pas Dorothé et accepte ta destinée."

- Qui êtes vous? de quelle pouvoir me parlez-vous? Elle s'éclipsa telle une navette spaciale dans l'univers et mes questions pleuvait dans le vide. Une seconde voix inaudible m'éffleurant  quand même l' oreille m'atisa l'attention car elle me fut coutume de l'entendre. Je répondis, et cheminai vers une lumière appauvrie par les ténèbres environnants, qui représentait néanmoins un pointillé d'espoir

Mystère d'un royaume Où les histoires vivent. Découvrez maintenant