Un mystérieux joyau

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Ma seconde journée dans cette demeure fut une merveille puisque à mon réveille je trouvai une feuille de papier retenue par une babiole quelconque. Des inscriptions y étaient grifonnées ainsi que des mots de bienvenus, ce ne fut point la main de mère mais plutôt celle d'un homme dont la mansuétude était bien prévisible. Je bondis de mon lit et du but en blanc j'effectuai un brin de toilette, attachai ma chevelure avec une barette embellie par des noeuds entrelacés appliqués dessus. J'enfilai à la va-vite un tee-shirt et un short assez court, puis je pris mes jambes à mon cou pour rattraper mon oncle qui selon moi s'absentait de bonheur. Je le trouvai dans le vestibule sur le point de partir, quand je l'interpellai des milliers d'yeux se pointèrent sur moi, ceux de mère ainsi que le personnel. Je me ruai dans sa direction et me hissai pour l'embrasser, un doux baiser sur la joue, tout en songeant à le remercier pour le memo. Un homme complaisant, les traits rayonnants, assez durcis, un nez en bec d'oiseaux, des lèvres vermeilles et les yeux légèrement enfoncés dans leurs orbitres et des cernes perceptibles creussant ses yeux d'un vert pâle étincelant. Sa mâchoire jouflue me démontrait qu'il avait des fossettes et ses dents d'une blancheur éclatante et alignées. Un homme distingué, et extrêment raffiné, d'une taille qui dépasse la normale, on dirait même une taille herculéenne, un faciès radieux et les muscles ainsi que le torse si bien battit que la plus inébranlable des femmes rougirait. Une carrure parfaite. Je conversai avec lui une bonne dizaine de minute puis il passa la porte. Je fus la dernière à prendre le petit déjeuner, quoique je detestai le café, je le bus volontier à petite gorgée et dégustai méthodiquement ma tarte à la fraise. J'estimai que tous les cohabitants de ce manoir se sont satisfaits avec un petit déjeuner bien garni, savourant des oeufs brouillés auréolés de bananes. J'étais assise, adossée au dossier de la chaise à relater  les derniers évenements qui m'avais meurtris le coeur. Quand subitement une chose m'attisa l'attention, je me redressai et ouvris grands les yeux pour mieux distinguer cette forme qui voguait à chaque extrémité de la pièce. Les sens aux aguets, je jetai un dernier coup d'oeil pardessus mon épaule pour être convaicus que nul ne m'épiais, puis comme émanter je me dirigai tel un automate vers cette clarté fulgurante qui reculait tant qu'elle m'attira vers elle. Mes yeux obnubilés, je divagais presque, il me samblait même que je transitais les murs de la salle à manger. Etant plus proche, j'apperçus cette forme intégralement, une pierre précieuse, d'une rareté et d'un coût invraisemblable, un outremé ou dira-t-on une tourmaline car les couleurs variaient à mainte reprise tel un couché de soleil, quand mes mains s'apprétaient à la touché, je revins brutalement dans le décore et je m'apperçu que mère avait fait irruption dans la pièce, les bras croisés et battait irritablement le pied tel un lapin inapprivoisé voulant récuperer sa carotte empreinté sans concentement. "Mais quelle imagination!" Je cheminai dans sa direction et elle toujours avec son caractère de citron explosa
-ça fait des heures que j'hurles ton nom en contournant ce maudit manoir, oú t'étais-tu encore fouré Dorothé Andrews? Demanda-t-elle exacerber
-mais, Mère,  j'étais ici. Répondis-je sereinement craignant d'être en proie à de nouveaux hurlements.
-jeune fille penses-tu que je soit né de la dernière pluie, j'avais inspecté cette pièce, aucune trace de toi. Et maintenant tu veux me prendre pour la dernière des idiotes
J'inclinai la tête sans même avancer un traitre mot, car les larmes me perlèrent les yeux, cette détestation qui s'établissait entre nous était dû à cette lutte pour ma garde et le divorce qui se prononcerait bientôt, accordant à ma mère la jouissance d'une grande partie de l'héritage mitigé. Son avidité fut implacable car mère possédait une fortune inévaliable sur cette île, mais voulait également s'emparer de celle de mon père, ne pouvant s'en contenter. Une sorte de mariage sous contract. Je me réfugiai dans ma chambre alors que mes sanglots redoublèrent, cette algarade qu'elle déclancha me flagellais à tel  point que je ne voulus plus vivre. Je me qualifirai-je donc, de progéniture superflus, peut-être suis-je l'enfant véridique de mon père, non celle de "ma mère" disons celle qui porte la nomination de mère. Je ne tenus guère la promesse faite à Agie car je m'exprime encore comme un livre. Elle est la seule qui puisse réveiller ma joie, souvent enfouie dans le tréfonds de mon être, laissant cette haine et ces vilénies prendre le dessus, fort souvent quand cette atmosphère devint trop éffervescente par leur altercation odieuse, qui s'emmêle des pleurs perçants de Stephane qui ne supporte pas la tournure des choses. Je m'évadai de cette maison. N'ayant qu'une seule amie qu'on refuse des fois de sortir en l'occurrence. Je falcifiai une carte d'identité pour accéder au boîte de nuit, dont les technos d'une extrême crescendo m'ouvris une porte dans un monde parallèle oú tout est à ma porté.  Je préferais me soûler de cette promiscuité mordante que d'entendre les cris de mes parents. Le sommeil m'emporta en songeant à une vie sans ma marâtre. Pourquoi ne pas prendre la fuite tant que j'y suis?

Mystère d'un royaume Où les histoires vivent. Découvrez maintenant