L'Espoir D'aimer À Travers Le Temps(tome1)

La sécurité des chemins

Nous sommes arrivés au domaine très tard dans la nuit. Je me suis réveillé quand Darren ouvrit le manteau et que l'air frais a envahi tout mon corps en un frisson désagréable. Comme je m'apprête à descendre du cheval, Darren me retient en disant:

-Attends que je mette un pied à terre nighean bheag, ensuite je te fais descendre. Je n'ai donc pas eu le choix de l'attendre.

Pendant ce temps, je voyais père courir vers la charrette pour atteindre mère. On pouvait lire sur son visage toute l'inquiétude et l'angoisse qu'il ressentait pour nous. Soudain les mains froides de Darren se sont posé sur ma taille et je me penchai vers lui pour qu'il me descende de cheval. Quoiqu'à ma grande surprise il me garda dans ses bras et entra dans la maison.

-Darren, pose-moi par terre. Je suis parfaitement capable de marcher seule, lui dis-je.

Il me regarda un sourire moqueur sur les lèvres tout en continuant d'avancer vers l'escalier. Trop fatiguée pour argumenté et voyant nounou nous suivant derrière, je me laissai porter sans dire un mot de plus. Il me déposa délicatement sur mon lit et nos yeux se croiserent.

-Tu es maintenant en sécurité. Tout en me donnant un baiser sur le front, il me dit:
- Bonne nuit nighean bheag.

Et il sorti de ma chambre refermant la porte sur lui. Resté là, le souffle coupé par tant de gentillesse de sa part, je n'osais plus parler ni répondre aux babillages de nounou qui tout en m'aidant à me déshabiller et enfiler ma chemise de nuit, parlait sans cesse.

-Ou es Pirate nounou?

- Ha non! Si vous croyez que l'on va vous laisser entrer cet animal dans la maison, sale comme il est, vous vous trompez missie. Voyant mon air triste, elle ajoute:

-Gilbert lui a fait un coin dans la grange ou il pourra dormir et demain, nous lui donnerons un bain pour lui enlever saletés et parasites. Ensuite, votre petit chien vous sera rendu.
Soulagée de savoir mon protégé en sécurité je m'endormi paisiblement.

Le lendemain, on me laissa dormir tard. Je fus donc exempté de la réunion du dimanche. Mère aussi avais ce choix mais, comme toute bonne épouse de pasteur, préférait suivre son mari à l'église.

Père a prêché comme à son habitude ce matin là. Néanmoins, à la fin, il a convoqué tout les propriétaires du compté a une réunion spéciale pour le lundi matin même, afin de discuter de la sécurité de nos chemins.

En début d'après-midi, ne pouvant plus me retenir, je suis allé chercher mon petit chien Pirate qu'on avait lavé et dès lors, il me suis partout.

Comme la reunion des propriétaires se donne ce matin, Je n'ai donc pas de cours aujourd'hui et je peux faire ce que je veux. Mais, voyant tout ces gens chez moi, venant des quatres coins du compté, je suis intriguée et je décide donc de rester tout prêt pour entendre ce qui se dira.

Les femmes ce sont tous rassemblé dans le grand salon et discutent entre elles en penant le thé.

Les hommes prennent maintenant place dans la grande salle de balle que l'on utilise qu'à quelques occasions.

Tandis que Samuel et moi sommes assis par terre avec le petit chien dormant en boule sur moi, devant les grandes portes ouvertes.

Comme presque tout le monde a terminé de boire son verre de whisky les gens prennent place sur les chaises afin d'écouter ce que père a à dire. Il n'y a que très peu d'homme qui n'est pas propriétaire. En comptant Darren, qui est là pour donner le témoignage de notre mésaventure et Jérémie que son père a exigé qu'il soit présent, il y a a peu près une douzaine d'hommes de plus.