L'Espoir D'aimer À Travers Le Temps(tome1)

Le jour du bal

La semaine à passé très rapidement pour tout le monde. Le soir, après le repas, je me rendais à mon cours d'équitation. Les premiers jours, j'attendais la présence de Darren afin de commencer l'exercice, mais comme il était très occupé avec la plantation et la structure de la milice, j'ai décidé de le faire sans lui.

Quand j'entre dans l'écurie maintenant, Prince redresse sa tête et pousse un hennissement d'impatience. Je prends la longe et il tape des sabots. J'attache la longe à son licol et ouvre la porte. Je le calme avant qu'il sorte. À côté de moi, il semble géant et je ne dois pas laisser mes craintes m'envahir.

J'arrive quand même à le soumettre à mes ordres. Je n'ai donc pas de difficulté à le guider jusqu'au cercle d'entraînement ou je commence sans tarder l'exercice quotidien. Je ressens toujours le même sentiment de joie immense et de fierté quand au bout d'une demi-heure, je laisse tomber la longe pour tourner le dos à mon cheval et qu'il me suit partout.

Le grand jour est enfin arrivé pour Marguerite et moi. Notre premier bal. Toute la maisonnée est active. Les femmes de chambre et Nounou, préparent nos vêtements pour toute la journée. Nous sommes attendu chez les O'Hara pour onze heures. Il y aura un grand pic-nic ou plus de cent personnes de tout les âges, enfants compris, seront présent

Il nous faut donc enfiler notre robe prévue pour ce midi tandis que la robe de bal sera apportée plus tard par nos serviteurs. J'ai choisi une robe d'un rose tendre ample à la jupe et étroite au buste retenue par de simples manches en soie, car la journée promet d'être ensoleillée et chaude. J'aurai un grand chapeau pourvu de ruban et de la même couleur que la robe qui me protégera du soleil.

Vers quinze heures, toutes les femmes monteront dans les chambres pour une sieste tandis que les enfants retourneront avec leur serviteur chez eux. Les hommes resteront sûrement au salon à discuter politique et guerre entre eux en fumant un cigare et buvant du whisky. Vers dix-sept heures, nous seront réveillées, habillées et coiffées par nos dames de compagnie. Puis, ce sera le grand festin et enfin le bal.

Père et Darren portent le kilt traditionnel qu'ils gardent pour les grands événements. Ils sont très élégant avec leurs tartans de couleur différente, mais tout deux en chemise blanche, bas de laine blancs aussi et un blouson court de couleur noir. Ils ont même mis leur ghillis aux pieds et leur sporan à leur taille. À les voir ainsi vêtues, on se croirait en Écosse.

Mère a décidé de porter aussi l'habit traditionnel des Écossais en portant une jupe kilt longue dans les couleurs du clan de père avec une chemise blanche et un veston court noir. Elle a sur son épaule un tartan de la même couleur. Je la trouve très belle avec ses cheveux tressés qui entourent sa tête. Une peignures traditionnelle de son propre pays natal

Gilbert nous attend à l'extérieur. Il a attelé les deux percherons à notre voiture fermée à six places. Mère et moi y montons en premier aidées par les hommes qui montent derrière nous. Darren est à mes côtés, mais je ne me fais aucune illusion, car je sais qu'il sera le cavalier de Marguerite, mon cavalier m'attendant chez lui

La plantation O'Hara est aussi riche que celle de mon père. Et leur maison ressemble un peu à la nôtre. Père et lord O'Hara, sont arrivés en Caroline du Sud presqu'au même moment. Dès le commencement, ils sont devenus non seulement voisins, mais aussi de grands amis, s'aidant dans tout comme de bâtir leur résidence.

Seul le décor est différent. La cours chez les O'Hara est beaucoup plus vaste et peut recevoir plus de gens que nous. Des haies de cèdre séparant la cours du stationnement et de l'écurie. Les goûts floraux n'étant pas les mêmes que mère, lady O'hara a décoré avec de multitudes sortes de fleurs plantées dans tout les coins. C'est la même chose pour l'intérieur, mais aussi charmant et luxueux que notre maison. Elle est seulement divisée différemment avec des tapisseries représentant l'Irlande