Chapitre 6

39 3 7
                                    

Media : Florence

          Après avoir quitté sa bien-aimée, le Vampire alla s'abreuver avant de rentrer en catimini dans son château pour se reposer pendant quelques heures

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

          Après avoir quitté sa bien-aimée, le Vampire alla s'abreuver avant de rentrer en catimini dans son château pour se reposer pendant quelques heures. Il avait décidé de retourner un peu plus tôt chez sa belle afin de lui faire une petite surprise. Son père ne devait pas le voir. Les sorties répétées du fils avait mis la puce à l'oreille du paternel si bien qu'il le soupçonnait déjà de quelque chose. De plus, s'il apprenait qu'il s'était entiché d'une mortelle, il entrerait dans une colère noire, à coup sûr. Il l'aimait trop pour risquer cela. Il ne pouvait pas non plus lui avouer qui il était réellement, elle risquerait de le rejeter ! Il ne supporterait pas de la perdre et serait prêt à tous les sacrifices pour elle.

ȹȸȹ

          Le lendemain Rose se leva aux aurores. Sa grande mission : organiser la fête d'anniversaire des onze ans de son frère ! Alors que tout le monde dormait, la belle alla se doucher pour se réveiller et fit abstraction de son petit déjeuner. Elle décida de commencer par la décoration. Tout naturellement, elle choisit l'extérieur en premier ainsi son raffut ne réveillerait personne. Mais lorsqu'elle ouvrit le double battant de la porte d'entrée elle eut l'agréable surprise de constater que tout avait déjà été installé. Elle resta un instant à fixer ce chef d'œuvre, statufiée. C'était magnifique, elle était subjuguée. Soudain dans la semi obscurité de l'aurore, deux bras l'enlacèrent, et un souffle chaud dans son cou la fit frissonner.

–   Tu aimes ? Demanda l'auteur du chef d'œuvre.

–   C'est... splendide. Comment as-tu fait ?

–   Je dois avouer que les souris et ta fée marraine m'ont un peu aidé, avoua l'éphèbe.

–   Ne te moque pas de moi, rit la jeune fille en lui assénant une petite tape sur l'épaule.

–   J'espère seulement que ça te plaît... souffla le prince.

–   Tout ce que tu fais me plais, rétorqua la fleur, en se tournant vers lui. C'est exactement comme je me l'étais imaginée, même les petits détails ont été représentés, nota-t-elle en saisissant un pétale de rose bleue sur la table recouverte d'un papier blanc avec de légères vaguelettes argentés.

Un voile de tristesse avait couvert le visage d'Even au début de la tirade de sa bien-aimée. Rose était si heureuse et subjuguée par ce qu'elle voyait qu'elle ne s'en rendit même pas compte.

–   Nous devrions rentrer, il reste encore tellement de choses à faire, suggéra l'homme.

–   Oui, tu as raison, renchérit la princesse. Au travail ! Cria-t-elle, enthousiaste. Mais il est hors de question que tu m'aides, tu en as déjà assez fait, dit-elle en retrouvant son sérieux.

–   Pourquoi ?

–   Quel mauvais hôte je ferais si je laissais mes invités travailler en cuisine, s'indigna la fleur.

Bloody Attraction : SangsitiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant