39.

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Mexique, 13février:

Je hais le 13février.
Une journée de merde.
D'ailleurs c'est toujours une journée de merde.
Je ne sais jamais pourquoi mais c'est comme ca.

- Viens voir tonton Doumsi ma Victouille.

Je referma donc la porte de sa chambre après m'être avancée et avant de m'être jeté sur son lit.

-Oui Doum's ?

-Ca va pas toi.

-Bah si..

-C'était pas une question.

-Ah.

Ne pensez pas à Denis.

-C'est Ken, hein ?

Je le regarda enfin droit dans les yeux.
Ça se voit tellement que je supporte pas les silences de Ken?
Hier je lui ai parlé.. enfin, rapidement.
J'ai mal.
Parce qu'il savait que j'ai pas eu une vie facile et lui... lui il s'en fout...
Ça me blesse.. parce que je pensais compter pour lui. Mais non.

-Arrête ton cerveau est en surchauffe la.

-Ken? Mais tu fous quoi la? Et Doum's il est où ?

-T'étais complètement bloquée et il arrivait pas a te faire réagir, du coup il est descendu et il pensait qu'on devrait parler...

-Ah.

Nooon pas encore Denis.

-Je pense qu'il a raison.

-J'ai rien à te dire. J'ai compris Ken. Je suis pas si conne que ça, je suis juste déçu de pas avoir vu clair dans ton petit jeu.

-Hein?

-Je suis passée dans ton lit maintenant salut.

Comme il ne disait rien ce qui confirmait mes dires, je commença à me lever et à sortir de la chambre.
Mais ce petit con me choppa mon bras.
Je ne me retourna pas pour autant.
J'avais envie de faire ma tête de con.
Mais ce petit connard, oui je change de temps en temps pour les insultes, essaya de me retourner OR j'en avais décidé autrement.
Et c'est là que c'est parti en cacahouète.

-Ken arrête tu me fais mal.

Mon ton était sec, froid. Comme le temps en automne.

-Alors retourne toi. Et fuis pas.

Ah bah là, mon cerveau il passe en soirée niquer des chats. (Ou des chattes.)
Je me retourna d'un coup.

-PARDON? MOI JE FUIS? MOI JE FUIS LA SITUATION? TU TE FOUS DE MA GUEULE!

-Arrête de gueuler, ça sert à rien Victoire.

-Maintenant tu vas me lâcher et me laisser faire mes bagages que je parte d'ici.

Ah bah là il ferme sa gueule hein.
Et oups mon bras qui s'échappe de sa poigne.
J'en profita pour me barrer.
Sauf que je ne sais pas par quelle poussée hormonale, Mr Samaras se mit à me courir dans les escaliers et me choppa violemment par la taille et on retourna dans la chambre.
Je tentais comme je pouvais de me débattre mais bien sûr ses muscles sont beaucoup plus puissants.

-LACHE MOI KEN PUTAIN MAIS TU ME FAIS MAL. AAAHHH!

Et c'est là qu'il me balança sur le lit avec une telle violence que ma tête se cogna contre le mur.
Je pleurais.
Il monta lui aussi sur le lit et se mit à califourchon sur moi.
Et croyez moi que là j'étais pas à l'aise.
Il allait me frapper. Ou me violer.
Je sais pas si il lit en moi, mais il m'attrapa mes deux poignets parce que je comptais le gifler.

-Vic... écoute moi jusqu'au bout.

Je ne parlais pas. J'en étais incapable.
Puis je me remis à pleurer.
C'est là qu'il se dégagea de moi.
Il comprenait qu'il allait trop loin.

Il se leva et passa sa main dans ses cheveux.
Tic.
Il commençait à faire les 100pas dans la chambre.
Tac.
Je me suis dis à ce moment là qu'il allait s'excuser mais non. Ça ça vient après.
En attendant il parti vers la porte et la ferma à clefs.
A CLEFS BORDEL.
Mais il lui prend quoi.
Je ne le reconnais plus.
Et encore moins quand il se mit à cogner dans le mur comme un malade.
Je ne comprenais pas.
Mais je pouvais pas le laisser se faire du mal comme ca.

Je me précipita vers lui et le tira en arrière puis le pris directement dans mes bras. Sa tête se logea directement dans mon cou.

-Je suis tellement désolé Vic'.. tu peux pas savoir à quel point. Pardonne moi, je t'en prie. Tu comptes tellement pour moi. Ne crois pas que je t'ai baisé et que pour moi ça veut rien dire.

Je ne répondis pas toute de suite.
Mais au bout de quelques minutes la seule chose que je pu dire c'était:

-We forgive always.

Bien sûr que je pardonnais Ken.
Au final c'est moi qui le rendait comme ça.

C'est de ma faute. Encore.

Notre Victoire.|Tome1.|Nekfeu.|Terminée.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant