Notre Victoire.|Tome1.|Nekfeu.|Terminée.

31.

Paris, 27décembre:

Ken essayait d'ouvrir la porte toujours en m'embrassant mais je le stoppa.

-Humm.. Ken... Je veux pas gâcher la surprise mais je suis pas sure que t'aimerai que les gars nous voient nous laver l'œsophage... je me trompe ?

Au début de mon petit récit Ken fronçait les sourcils, mais quand j'ai évoqué qu'y avait des zoulous dans son salon il se radoucit.

-Merci.

Simplement efficace.
Un petit bisou sur mes lèvres pour clôturer cette conversation.

Ah non, un deuxième.
Mais petit.
Un troisième pour la route, puis comme on dit, Jamais 2 sans 3.

Pour faire croire que je n'avais pas dit à Ken sa surprise, j'ouvrais la porte.
Et quand il vu Mo', Doum's, Zer2 Et les frères, il lança un "ahhh mes zoulous vous êtes La!".

Mais vu son bon jeu d'acteur, tous les gars avaient compris que y avait une couille dans le pathé!
Quel con celui ci.
Et quand je pense qu'il vient de tourner un film.
Ah je ne sais pas ce que Ca va donner!

Je disais, que les garçons avaient remarqués que quelque chose tourne pas rond.
Et que... mes pensées sont des ellipses, le système me permet de voler...
Bon j'arrête, je déconne. Roooh Ca va, pas d'humour ici.

-Ok c'est quoi le délire la, Tu nous l'as fait fumer avant de venir ou quoi?

Bon merci Doum's au moins on est pas cramés.

-Mais naaan, je suis pas comme ca.

Tous les gars rigolèrent.
Ken tcheka tous les boys présents dans son salon, Et demanda si ils avaient mangés.

-Bah oui Kho, Tu nous connais.

-Bon bah du coup on va aller manger dehors avec Vic', allumez la play Et cassez rien, je vous aime mes salauds.

-Tu nous connais...

-Justement Sneazz, je vous connais. Allez morue on traîne pas j'ai La dalle.

Ken pris MON sac, sa veste Et pris la porte.
Je regarda les gars, j'étais morte de rire, Et mon rire s'intensifia quand Ken rouvrit sa porte Et passa sa tete en me demandant, je cite "magne ton magnifique petit boule qui ressemble à de la mozzarella, j'ai envie d'une pizza.".
Je rigola encore plus Et le suivit dehors.

-T'es complètement malade toi.

Il me regarda, s'arrêta et m'embrassa.
Nous étions en bas de chez lui, soit à peine 47secondes qu'on était sorti de chez lui, qu'il m'embrassait déjà.

-Allez on va bouffer.

Nous voilà, donc dans une petite pizzeria du XVème, Ken commanda une Reine.

-Je suis déçue de toi, une reine, tapette vas.

-On en parle de ta chèvre miel d'homo-Sapiens La ?, me piqua t il.

-Au moins Elle, elle pu pas l'animal mort..

Il me regarda, un air de défi sur La gueule.

-On verra si je pu l'animal mort...

-On verra bien, ce que l'av....

-Arrête ca toute de suite.

Je le regarda aussi avec un air de défi sur ma face de rat crevé.
Nous venions de finir nos assiettes respectives, Et je voyais bien que nous avions toujours envie de jouer, de nous amuser, alors je proposa un petit jeu à Ken.

-Basket?

-Tennis?

-Mais nan Ken putain, viens on se casse., dis je Tout bas.

Ken comprit et acquiesça d'un signe de tête, je compta jusque 3 et nous nous levions tout en courant.
Une fois dans la rue nous primes le chemin de chez Ken Tout en courant encore.
Arrivés en bas de chez lui, je rigola, malgré mon essoufflement.

-T'es vraiment barge comme meuf toi, c'est pas possible.

Lui aussi rigolait.

-Oh comme si tu l'avais jamais fait.

-Jamais.

-Menteur.

Il me fixa longuement Et se remit à rire.

-Bah qu'est ce que t'as le phoque?, lui demandais je gentiment.

-Je repense à quand t'avais volé dans la supérette.

J'explose moi aussi de rire.

-Allez viens Don Juan, on va s'occuper des fauves.

Nous étions d'humeur de poules, Et j'espère bien que ca durera.