12/11/2017 - 23h34

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Mary,

Je n'ai pas grand chose à te dire aujourd'hui, je me sens faible, démotivée, le fait d'aller en cours demain me détruis, je n'ai envie de rien faire tant je suis angoissée.

Même pour l'indice je n'ai pas eu le courage d'y réfléchir. Je vais essayer d'en chercher un.

Tu sais quoi ? Je suppose que je vais accélérer le rythme et par la même occasion mettre fin à cette "devinette". A partir de maintenant je te parlerais franchement sans filtre. Je te dirais ce que je veux te dire. Donc ton indice du soir et le dernier : je suis là où tu étais il y a un an, une semaine et trois jours.

Eh oui, je suis sur l'immeuble où tu étais, je suis là où tu as décidé de partir. C'est triste hein ? Mais c'est désormais un lieu symbolique. C'est là où ma meilleure amie est partie, là où elle s'est envolée pour de bon, là où elle m'a abandonnée.

Et me voilà en train de pleurer, je suis désespérante ! Pourquoi est-ce que je suis aussi sensible ? Je pleure tout le temps, c'est pénible.

Je dois rentrer chez moi, je n'ai logiquement toujours pas le droit d'être dehors à cette heure-ci. J'espère pouvoir te parler un peu plus demain.

Tu me manques,

Tyler.

23h34Où les histoires vivent. Découvrez maintenant