Mary,
Une psychologue est venue me voir, deux fois, depuis le 12 janvier. Elle me dit que c'est bien d'écrire dans un journal, elle souhaiterait le lire. Je n'ai pas envie qu'elle lise tout ça, c'est personnel ! Ce serait une atteinte à la vie privée ! Non ?
Je suis fatiguée. Je suis encore à l'hôpital, ils souhaitent me garder en observation, le temps que la psychologue trouve un moyen de "me calmer", du coup, ils ont mit un médecin de garde juste devant la chambre que je partage avec une fille qui est dans le coma. Il m'arrive parfois de penser qu'elle est morte, car elle ne respire pas tout le temps, mais je n'appelle pas les médecin, je la laisse s'envoler car c'est là-haut qu'elle serait le mieux. Au final elle revient toujours à la vie et respire de nouveau, c'est un peu normal puisque c'est une machine qui la fait respirer. D'ailleurs le bruit de cette machine devient insupportable à la longue. Je ne sais pas comment les médecin font pour entendre ce bruit chaque jour sans péter les plombs.
Sérieusement, cet hôpital sent la mort. J'ai l'impression que chaque personne meurt ici, car à chaque fois les médecin paniquent, alors pourquoi pas moi ? Pourquoi Est-ce que les médecin ne paniqueraient pas pour moi ? Pourquoi Est-ce que rien de grave ne m'arrive ? Mary si tu savais à quel point j'aimerais que quelque chose, quelqu'un, peu importe, mette fin à ma vie. Mary je n'en peux plus, tu dois en avoir marre de me voir me plaindre, j'en suis désolée.
Je n'ai aucune nouvelle de Isaac. Il ne m'envoie aucun message, j'ai demandé aux médecins si quelqu'un avait demandé à me voir, mais personne, à part mon père qui ne cesse d'insister.
Je me demande comment je vais faire après être sortie de l'hôpital, vais-je devoir vivre avec mon père ? Une famille d'accueil ? Dans tous les cas, je ne vivrai pas longtemps avec ces gens, peu importe qui ce sera.
La psychologue doit revenir cet après midi, elle ne cesse de venir me voir. Elle est collante !
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23h34
Teen Fiction"Chère Mary, Cela fait désormais un an, c'est long sans toi. J'ai essayé un bon nombre de fois de te remplacer, et j'en suis désolée. Mais c'est peine perdue, tu es irremplaçable, tu étais l'amie avec un grand A comme dirait Anne Frank, et tu l'es t...
