Ce qu'il faut pour mourir: deux mains. Il faut attendre la nuit et regarder le jour tomber. Mais moi, je n'attends rien, je demeure seul dans l'ennui des autres car rien ne m'amuse. Je suis un enfant qui erre dans les parcs vides, et j'ai bien envie de vomir dans ces paradis artificiels.
Je pourrai sauter par la fenêtre, attendre sous les lampadaires que mon ombre disparaisse ; Je voudrai monter dans le brouillard et conduire vers le paradis de l'inexistence - être pris d'une reconnaissance envers chaque détail de ma misérable et mélancolique existence, hystérie macabre et humaine de la contemplation oisive.
