Chapitre 42 [OUI C'EST BIEN UN NEW CHAPTER !! <3]

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Dimanche 18 octobre 2015, 14h00

PDV Ethan

On est entré sur le terrain à 14h pile. Comme (presque) à chaque fois, il y avait une bonne ambiance dans l'équipe, on se taclait, on rigolait mais dès le premier coup de sifflet, on se prenait au sérieux comme si on jouait la finale des Jeux Olympiques. Juste avant ce premier coup de sifflet, j'ai jeté un coup d'œil dans ce qu'on peut appeler les tribunes, et j'ai croisé le regard d'Elena, assise à côté d'Ana, Mélanie et des filles de l'équipe de basket, qui jouaient juste après. J'ai détourné rapidement les yeux, j'étais encore vexé parce que je n'avais pas eu de nouvelles depuis samedi midi.

Une heure et dix minutes plus tard, l'arbitre nous désignait gagnant 21-20. J'avoue qu'on a eu chaud aux fesses ...

Pendant la mi-temps, nous n'étions pas réellement sortis des vestiaires, parce que le match était vraiment serré et qu'on ne pouvait juste pas penser à autre chose. Mais à la fin du match, comme c'était les vacances, on avait prévu une petit gouter, tout le monde avait ramené des trucs à grignoter et quelques bières, ce qui nous aidait à patienter jusque 17h, pour le match des filles.

Alors que tout le monde installait des tables pour poser la nourriture dans le hall (pas sur le terrain hein !!! On ne marche pas avec n'importe quelle paire de baskets sur le terrain ! Vous êtes fou ou quoi, c'est un coup à se faire arracher la tête par le mec qui nettoie), je suis sorti pour ramener les trucs qui étaient dans mon coffre. J'avais à peine fermé ma voiture quand j'ai croisé Elena. Avant même qu'un son ne sorte de sa bouche, j'ai dit : « Je te jure, j'espère que tu as une bonne raison pour avoir joué la morte »

Elena : « Pour une bonne raison, c'est une bonne raison ouai »

Elle a souri et après avoir vérifié qu'il n'y avait personne aux alentours, elle m'a pris rapidement dans ses bras.

PDV Elena

J'ai ajouté : « Il faut que je te raconte plein de trucs, c'est trop long par texto » Je n'ai pas pu m'empêcher d'enlever ce sourire idiot de ma face quand je repensais à hier, et Ethan a repris la parole : « Ok. Je passe te prendre à 20h dans la rue où je t'avais déposée la dernière fois ? »

Il avait l'air encore un peu sur les nerfs, et en même temps je crois qu'il n'arrivait à me faire la tête. Peut-être parce qu'il venait de gagner ce match avec son équipe et que du coup il n'arrivait pas à être de mauvaise humeur ? Si c'est ça, merci au destin de l'avoir fait gagner !

Je pouvais lire dans son regard qu'il n'avait pas réellement l'intention d'attendre ce soir, et qu'il lui fallait au moins une toute petite explication.

Moi : « On a failli se faire griller par Greg. Mais genre, VRAIMENT »

J'ai senti mon téléphone vibrer alors que je disais ça, mais je n'ai pas eu le réflexe de regarder qui me parlait. En fait, je m'en foutais, je voulais juste être un peu seule avec Ethan, mon Ethan, pour m'excuser de n'avoir donné aucune nouvelle mais c'est pas de ma faute si c'était un cas de force majeure.

Ethan : « Putain, je sens qu'il va faire chier jusqu'au bout lui »

J'ai répondu, en donnant une petite tape sur son torse : « Arrête, c'est mon ami »

Il a levé les yeux au ciel en murmurant : « Ouai... » et j'ai continué : « Sois pas jaloux, je jure. C'est juste un ami et il restera juste un ami, et puis même si t'es pas d'accord, j'en ai rien à battre »

Il a souri, et a dit : « Je sais. Je cherche pas à te dire avec qui tu peux être ami, et puis je sais que c'est un bon gars au fond. Enfin, je pense mais je sais pas, c'est quand je vois sa gueule là, avec toi, ça m'énerve, c'est tout, c'est comme ça »

Bleeding out (Relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant