J'ai criée, j'ai pas pleurée. J'ai pas parlée, j'ai pas bougé. Non j'ai pas émis un seul bruit, je n'ai pas fait un seul geste dans la tempête qui venait de me percuter. 

Comme si j'étais d'ores et déjà entrain de tout quitter, entrain de mourir, entrain de déserter mon reflet. Et mon coeur, j'ai pu l'entendre craquer, mon regarde je l'ai aperçu se vider. Le néant, le néant totale. 

La douleur était telle qu'elle avait tout prit, que je venais en un mot de tout perdre. je n'avais plus la force de bouger, de parler, de pleurer ou d'hurler. Alors je suis restée debout, vide, impassible, à attendre que le monde finisse de me tuer. 


- Slimane - J'en suis là 


Je monte dans l'avion, mon passeport à la main. Aujourd'hui est un grand jour pour moi, je rentre au pays. Je rentre à Londres. Je ne sais toujours pas si j'ai pris la bonne décision, j'ai toujours été indécise quand il s'agit de prendre une décision. Il y a huit ans, j'ai quitter ma famille, ma ville, pour aller étudier à New York le styliste. Rien n'était préparer, et tout cela n'était qu'une grossière erreur. Je n'avais pas d'appartement, pas d'université.. 

J'ai donc enchainer les petits boulots pendant deux ans, puis je suis rentrer à l'université pour étudier la littérature. Tout a fait différent des études que je voulais à la base, mais je trouver dans la littérature, quelque chose que j'avais oublié de prendre dans ma valise. 

Je pensais que ma vie était la bas et que plus jamais j'allais devoir me retrouver dans cette situation. Un avion vers mon cauchemar, un avion vers le passée. C'est à peine si je pouvais réussir à respirer.  

Pourtant aujourd'hui après huit années loin de l'Angleterre. Je n'ai pas le choix de rentrer, ma mère est atteinte d'un cancer et n'en a plus pour très longtemps. Mon père m'a prévenu il y a trois jours qu'il lui restait même pas un mois a vivre. J'avais couper tout contacte avec eux au début, cela fessait trop mal, si je partais je quittais tout pour de bon. Ils n'ont pas compris et puis je leurs ai avoué mon secret, la raison de ma fuite, mais ils n'ont toujours pas compris, au contraire ils m'en on vraiment voulu d'avoir été aussi inconsciente. Puis ils ont réussi à me pardonner, et on fini part comprendre que je ne reviendrais pas.  Nos relations n'on pourtant pas changer c'était toujours aussi froid, voila pourquoi j'apprend aussi tard le cancer de ma propre mère. 

C'étais évident pour moi ce jour là, j'avais vingt ans et fuir était la meilleur solution. Je n'avais pas le choix. 

Cependant ce que je pensais être mon plus gros malheur a cette époque est devenu ma plus grande fierté a l'heure qu'il est. 

-- 

 Je suis enfin arrivée à l'aéroport de Londres, mes pieds me conduisent jusqu'au tapis pour récupéré les valises. J'ai a peine franchis la porte que j'entend une personne hurler mon prénom; 

- Lilas! 

- Oui papa ? 

- Ma petite fille tu es enfin rentrée. Tu es seule ? Où est Evy ?  Me demande mon père en fronçant les sourcils à la recherche de ma fille.

All These YearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant